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Le Hamas a réussi dans le trafic « de centaines de tonnes » d’armes depuis l’Egypte dans la Bande de Gaza et se prépare à la possibilité de lancer un conflit à grande échelle avec Israël, selon un rapport du Fatah, le parti du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mahmoud Zahar, a qualifié vendredi Israël de « tumeur », affirmant que son mouvement, le Hamas, ne reconnaîtrait jamais cet État appelé selon lui à disparaître.

Loin du fracas des armes de Gaza, dans le calme de l’oasis de Jéricho, en Cisjordanie, les bulldozers s’activent pour préparer la nouvelle zone d’entraînement des forces fidèles au président palestinien, Mahmoud Abbas. Avec le soutien des États-Unis, les effectifs de la garde présidentielle ont gonflé ces dernières semaines comme par anticipation d’une éventuelle confrontation avec les forces du Hamas qui contrôle le gouvernement.

Selon le quotidien Yediot Aharonot, l’Iran a versé 50 millions de dollars au Hamas en échange d’une promesse de ne pas libérer le caporal israélien Guilad Shalit détenu en otage depuis juillet dernier.

Dans un rapport publié hier, l’organisation de défense des droits d l’homme Human Rights Watch (HRW) affirme que le Hezbollah a lui aussi fai usage de projectiles à sous-munitions contre Israël durant le conflit de cet été.

C’est fou le nombre de choses simples qu’on apprend d’un conflit très compliqué. En voici quelques unes :

L’un des sujets de discordes qui oppose israéliens et palestiniens, tient au problème qualifié de « droit au retour des réfugiés palestiniens ».
Les palestiniens exige l’application d’un « supposé » droit international qui offrirait aux 700 000 palestiniens ayant fui leur domicile en 1948 lors de la guerre d’indépendance (devenus depuis 7 millions), le droit de revenir en Israël alors que pour leur part, les israéliens considèrent que ce retour est inenvisageable.

Visite d’Ehud Olmert en Russie
Haaretz : Ehud Olmert a rencontré Vladimir Poutine pendant près de quatre heures, hier, au Kremlin. A l’ordre du jour des discussions : la menace iranienne et la fourniture d’armes russes à la Syrie. Le Haaretz cite, en manchette, la très ferme menace du Premier Ministre israélien qui a déclaré au Président russe Vladimir Poutine : « L’Iran doit avoir peur des conséquences de ses actes. Nous devons comprendre que nous n’avons aucune chance d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire si nous ne lui faisons pas peur. Nous n’avons pas le droit à l’erreur dans ce dossier ».

L’armée israélienne continuait ce jeudi ses recherches pour mettre au jour et détruire des tunnels dans le sud de la bande de Gaza, tunnels qui servent notamment à la contrebande d’armes en provenance d’Egypte.

Mahmoud Ahmadinejad s’est de nouveau attaqué à Israël, Etat « illégitime et frauduleux » qui « ne pourra pas survivre ». Il a également affirmé que l’Iran « ne reculerait pas d’un pouce » dans sa volonté de se doter de la technologie nucléaire.

Selon des sources propres au site Internet Debka, le premier ministre Italien Romano Prodi aurait donné des instructions à son ministre de la défense de négocier avec le premier ministre Fouad Siniora et le gouvernement libanais de la livraison de batteries anti aérienne Aster 15.

Alors que 66% des Israéliens souhaitent la démission du président Moshé Katsav (sondage publié par le quotidien Yédiot Aharonot) accusé de viols et de harcèlement sexuel, sa succession est déjà évoquée par de nombreux médias israéliens. Selon le quotidien Maariv, Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la Paix en 1986, serait pressenti comme l’un des candidats.

Durant la seconde guerre au Liban, les soldats de Tsahal ont saisi des documents trouvés aux mains de membres du Hezbollah. Parmi ces documents se trouvent des publications traitant de l’idéologie de la révolution islamique iranienne de 1979. Les documents en question ont été traduits en arabe et diffusés par des maisons d’édition opérant au Liban, dont certaines appartiennent au Hezbollah. Les documents ne font quasiment aucune référence au Liban, ou uniquement de façon marginale, dans un contexte islamique général.

Rencontre Olmert-Poutine
Tous les quotidiens : C’est ce matin que le Premier Ministre israélien Ehud Olmert s’entretiendra à Moscou avec le Président russe Vladimir Poutine. Cette rencontre marque le 15ème anniversaire de la restauration des relations diplomatiques entre Israël et la Russie. Au centre de l’entretien : le dossier iranien et la fourniture d’armes russes au Hamas et au Hizbollah.

Paul Giniewski, historien et essayiste, est spécialiste du conflit israélo-arabe. Il répond aux questions, apporte les pièces du dossier, donne la parole aux protagonistes de l’affrontement, remonte aux causes profondes, pour clarifier l’un des problèmes les plus enchevêtrés de notre temps.
En octobre 2000 éclate en Israël-Palestine la « Deuxième Intifada », l’une des batailles de la guerre israélo-arabe qui dure depuis 1948 : plus de cinq années d’embuscades sur les routes, de bombardements à la roquette, d’explosions d’hommes-bombes dans les autobus, les supermarchés, les synagogues de Jérusalem, de Tel-Aviv, de Netanya.

L’après Katzav a déjà débuté
Tous les quotidiens : Les députés de la Knesset ont salué la décision du Président de l’Etat, Moché Katzav de ne pas assister, hier après-midi à l’inauguration de la session d’hiver de la Knesset. Haaretz : Les proches du Président de l’Etat ont confirmé que si le Conseiller Juridique du Gouvernement Meni Mazouz devait décider de le mettre en examen, il annoncerait alors sans délai sa démission. Actuellement le Parquet israélien travaillerait sur la rédaction de l’acte d’accusation contre le Président.

si un pays décide, à l’instar de la Corée du Nord, qu’il doit se doter de l’arme nucléaire pour des raisons politiques ou sécuritaires, il finira par réaliser son souhait. « La Corée du Nord s’est dotée de la bombe atomique sous le nez des Américains... malgré les pressions et des années de dures sanctions internationales. Nul n’a pu faire quoi que ce soit [contre elle]. »

Amir Peretz a déclaré qu’Israël continuerait ses survols du Liban tant que ne cessera pas la contrebande d’armes entre la Syrie et le Liban.
Ehud Olmert, le Premier ministre israëlien respectera la résolution 1701 lorsque l’embargo sur les armes sera assuré au Liban

Les responsables de la Force intérimaire des Nations unies au Liban disent ne pas sous-estimer les menaces formulées le mois dernier par Al Qaïda à l’encontre de la Finul.
Le numéro deux de la nébuleuse islamiste, l’Egyptien Aymane al Zaouahri, avait présenté le 11 septembre les casques bleus de la Finul, dont la mission a été élargie après la guerre du Liban, comme des « ennemis de l’islam ».

L’Otan et Israël ont finalisé un accord de coopération, aux termes duquel l’Etat juif participera notamment à des patrouilles conjointes en mer Méditerranée pour lutter contre le terrorisme.
Depuis la fin de la guerre froide, l’Otan cherche à renforcer sa présence au Moyen-Orient. En 1994, elle a établi un partenariat, « le dialogue méditerranéen », avec sept pays de la région : l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie.