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L’Autorité palestinienne sous perfusion financière constante
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 3 août 2013

L’Autorité palestinienne a beau se décrire comme un « État » et attribuer des « citoyennetés d’honneur » ou autres distinctions, son Président, sans mandat, faute d’élections, a beau se déplacer en avion privé, elle ne vit qu’à coup de subsides venant de l’étranger alors que les millions déjà investis devaient lui permettre de construire une économie. L’ancien Premier ministre et économiste Salam Fayyad a récemment jeté l’éponge et le Premier ministre actuel aussi...Pourtant les capitaux continuent à affluer de toute part...

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Quelques exemples de dons financés en grande majorité par les impôts de citoyens de plus en plus imposés...

Le 3 août 2013 l’UE versait 10 millions d’€ et les Pays-Bas 0,9 millions pour permettre de payer les salaires de 75.000 fonctionnaires en Judée Samarie et dans la Bande de Gaza. Paiement effectué le 1er août, juste avant la fête qui clôture le mois de Ramadan et est l’occasion d’agapes.

Par ailleurs, les Pays-Bas versaient 1,5 millions d’€ pour payer une partie des salaires de plus de 18.000 membres de la police et de la défense civile, incluant pompiers et secouristes, palestiniennes

Le 1er août la Banque Mondiale versait une nouvelle somme de 5 millions de $ pour des ONG palestiniennes et leurs programmes sociaux pour les plus défavorisés, femmes et jeunes notamment...Le total des versements pour ce secteur étant de 38 millions de $. Le FMI notant que la pauvreté est due au fort taux de chômage et à des conditions économiques difficiles.

Le 29 mai dernier l’Arabie Saoudite donnait 86 millions de $ à l’UNRWA – organisme onusien sans équivalent - pour les « réfugiés » - les descendants de ceux qui, notamment, choisirent de partir du nouvel État d’Israël, en réalité- en Judée Samarie, au Liban et à Gaza

Le 4 mars le Japon donnait 10 millions d’€ à l’Autorité palestinienne, soit un total de 110 millions entre cette date et 2012 et de un milliard trente-quatre millions depuis la signature des Accords d’Oslo en 1994

Le 23 décembre 2012 l’UE donnait environ 7 million, 4 € pour couvrir les salaires de novembre pour plus de 84.000 fonctionnaires palestiniens en Judée Samarie et à Gaza, les fonds venant de divers pays européens et les versements se montant à plus de 140 millions d’€ pour ce secteur et pour 2012. 130 millions venant de la Commission européenne.

Le 22 décembre 2012 l’UE donnait environ 11 millions d’€ pour les nécessiteux- quelque 55.000 familles -. La quatrième contribution pour ce secteur en 2012. Somme transférée via le programme PEGASE qui a versé un milliard, 4 millions d’€ depuis 2008, d’autres financements de l’UE se faisant via l’UNRWA et d’autres projets.

Le 28 août 2012 le gouvernement néerlandais faisait don de 21,6 millions d’€ et de 19,9 millions à l’UNRWA s’ajoutant aux 5,6 millions déjà versés pour l’appel d’urgence de cet organisme pour 2012.

En 2013 les États-Unis ont prévu de verser 440 millions de $ à l’Autorité palestinienne. Mais est également le plus grand contributeur de l’UNRWA. Participation qui se chiffre en millions de $.

La France

« 24 septembre 2012
La France a annoncé, hier, le versement prochain d’une aide de 10 millions d’euros au budget de l’Autorité palestinienne. Il s’agit de la deuxième tranche de l’aide budgétaire française à l’Autorité palestinienne au titre de 2012, après les 10 millions d’euros annoncés par le ministre lors de la visite à Paris du président Abbas, en juin dernier ».

En mars 2012 elle versait 10 millions d’€ comme « signe de la confiance accordée à l’Autorité palestinienne dans son remarquable travail de réformes et de transparence », « la France, qui aura versé 105 millions d’euros à l’Autorité palestinienne - pour la seule aide budgétaire - depuis la Conférence internationale des donateurs pour l’État palestinien organisée à Paris en décembre 2007, est fière de soutenir ces efforts ».

La France et l’UNRWA

« En réponse à l’appel international d’urgence lancé en octobre dernier par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes a débloqué une nouvelle somme de 250.000 euros. Cette somme sera spécifiquement allouée à Gaza, où l’UNRWA fournit une assistance à près de 1,1 millions de réfugiés, soit les 2/3 de la population totale de ce territoire sous blocus.
Cette contribution exceptionnelle vient s’ajouter aux 7,1 millions d’euros que la France a versés à l’UNRWA en 2011, dont 4,5 millions au titre de sa contribution au fonds général de l’Agence et 1,5 millions au titre de l’aide alimentaire.
Elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la France à Gaza, qui constitue l’une des priorités de notre action dans les Territoires palestiniens ».

Autres contributions de la France

« En 2011 elle versait 20 millions d’€ en soutien budgétaire à l’Autorité palestinienne ».

Source

Ce qui s’ajoute aux fonds versés par l’Agence Française du Développementpour de nombreux projets.
A découvrir...

Ou encore aux projets financés, par exemple, par la Mairie de Paris. Exemple, sans chiffres, lors de sa récente visite dans la région Bertrand Delanoë s’est rendu en Israël et « en Palestine[ où ], des entretiens sont prévus avec le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le Premier Ministre Rami Hamdallah et avec Saeb Erekat, ancien ministre et chef des négociateurs palestiniens pendant la présidence de Yasser Arafat. Le processus de paix et de construction d’une administration étatique seront au cœur des échanges.
Bertrand Delanoë rencontrera également plusieurs représentants des villes palestiniennes, notamment :

  • Vera Baboun, maire de Bethléem, avec qui il fera le point sur la coopération décentralisée entre les deux villes, suite au succès des projets axés sur l’eau et l’assainissement.
  • Musa Hadid, maire de Ramallah, avec qui il évoquera les perspectives de développement de la coopération entre Paris et la capitale de l’Autorité Palestinienne dans le cadre du Pacte d’amitié et de coopération signé en 2011. Ce projet de coopération porte sur le transfert de savoir-faire dans le domaine de la conservation des archives, et sur une aide à la mise en place du projet de bibliothèque initié par la Ville de Ramallah.
  • le Conseil municipal de Jéricho pour évoquer la coopération bilatérale dans le domaine de l’eau. Grace au cofinancement, entre 2009 et 2011, d’un Schéma Directeur de Paris et l’AFD, la Municipalité de Jéricho dispose désormais d’un document permettant la mise en place d’une stratégie de gestion durable de l’eau. Après le lancement par Bertrand Delanoë en 2011 des travaux de renforcement du réseau dans les quartiers Sud de la ville, l’appui de Paris se concentre désormais sur le renforcement des compétences du service municipal pour l’exploitation de l’eau ainsi que sa gestion administrative et financière »
    Des échanges culturels, comme le prêt d’expositions de photos, existent avec des villes israéliennes....

Remarques

A propos de l’UNRWA, il faut voir les documentaires réalisés par Pierre Rehov sur le sujet pour mesurer l’ampleur du problème posé par cette organisation qui n’a aucun intérêt à se voir dissoudre si la paix advenait et qui perpétue le problème en ne contribuant pas à relocaliser ces « réfugiés » comme cela se fait avec tous les autres réfugiés au monde, entre autres, les Juifs qui durent fuir les pays arabes...

On comprend que le projet financier élaboré par les États-Unis qui accompagne un retour aux négociations si celles-ci débouchaient sur un accord a dû être déterminant...D’autant plus que l’Autorité palestinienne a très souvent le mot « dignité » à la bouche...John Kerry, en effet, mentionnait avant la reprise de ces négociations : « Un travail gigantesque, un travail mené à la fois avec les Israéliens et les Palestiniens ayant permis d’élaborer une série de projets...qui auront un impact direct sur le chômage. Nous espérons qu’en trois ans environ on pourrait réellement réduire le taux de chômage le faisant passer de 21 % à 8 %, ce qui pourrait doubler le PIB dans le territoire palestinien tout entier. Et cette initiative ne vaut pas seulement pour la Cisjordanie mais aussi pour Gaza ». Un processus de paix pouvant par ailleurs attirer des investissements, ajoutait-il... »



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