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Hélène Keller-Lind
lundi 17 février 2014
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La déposition officielle de Husni Najjar, terroriste récidiviste, salarié de l’Autorité palestinienne pour avoir été arrêté pour planification d’un attentat terroriste, est limpide : il avait besoin d’argent et, montrant une parfaite connaissance des lois palestiniennes qui récompensent tout terroriste avec des salaires et bonus que leur envient même les fonctionnaires palestiniens, il avait calculé qu’il toucherait plus de 32.000 €. Pour Palestinian Media Watch, Observatoire des Médias Palestiniens, il est évident que ces salaires, payés sur des fonds reçus de donateurs étrangers, constituent une incitation au terrorisme des plus attractives dans une économie où règne un taux de chômage très élevé...
Husni Najjar avait déjà été condamné et emprisonné pour menées terroristes. Accusé d’avoir planifié un second attentat il était arrêté à nouveau en août dernier et est en instance de jugement. Sa déclaration faite à la police israélienne est à la fois des plus édifiantes et affligeante...
« Et après [ma] libération [de prison] ... j’avais un compte bancaire avec les 45.000 shekels de [mon] salaire du ministère palestinien des Affaires des prisonniers ... et il restait un déficit de 30 000 shekels pour le mariage ... J’ai décidé d’organiser un plan imaginaire pour le Shabak israélien [service général de sécurité israélien] de sorte que je serais arrêté ... Après je passerais cinq ans [en prison] je recevrais un salaire d’environ 4.000 shekels [en sortant de prison], et ce montant serait de trois ans cela signifie qu’il y aurait un montant total de 135 000 shekels (le montant exact serait égal à 144 000 shekels -. Ed). puis je couvrirais mes dettes ".
Palestinian media Watch, Observatoire des Médias palestiniens, souligne que cette déclaration apporte la preuve, si besoin était, que le versement de salaires et autres bonus aux terroristes en prison et à ceux qui sont relâchés par l’Autorité palestinienne constitue une indéniable incitation à la violence et au terrorisme. Financée par les donateurs principalement occidentaux. Un budget qui va être relevé de quelque 46 millions cette année
D’autant que ces « salaires » sont plus élevés que ce que perçoivent les fonctionnaires palestiniens dans un système où, de surcroît, le chômage se monte à plus de 20 % en moyenne....
Autre observation : la coutume dans maint pays arabo-musulman veut que le marié dépense une fortune pour ses épousailles, ce que peu peuvent se permettent, à moins de s’endetter durablement, ce qui est parfois impossible. D’où la tristesse du cas de Husni Najjar...
D’ailleurs, récemment, Mahmoud Abbas, sans doute soucieux de soigner une popularité qui n’est pas à son zénith, déboursait plus d’un million de dollars pour un mariage collectif à Jéricho, réunissant deux cents couples . Les mariées qui regrettaient de n’avoir pu s’offrir la traditionnelle robe blanche, mais avaient néanmoins un bouquet de roses blanches à la main – gage de « pureté » sine qua non dans la région du « crime d’honneur » - savaient-elles qu’elle devaient ces festivités et dons aux contribuables occidentaux ?. Considérablement mieux toutefois que le financement du terrorisme...