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Le serpent de mer d’un pseudo « droit au retour » palestinien que dément pourtant Abbas lui-même...
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 12 octobre 2013
dernière modification le 11 octobre 2013

L’un des mythes soigneusement entretenus par les divers responsables palestiniens est la question d’un « droit au retour » de descendants d’Arabes qui auraient été chassés de leur village ancestral...Un mythe instrumentalisé pour rendre impossible toute solution à deux Etats en matière de paix au Proche-Orient car qui peut envisager le « retour » de plus de quatre millions de Palestiniens en Israël ? Un Colloque anti-sioniste était organisé fin septembre sur ce thème en Israël même. Pourtant PMW met en ligne aujourd’hui des vidéos montrant Mahmoud Abbas et d’autres démentir avoir jamais été « expulsés »...

« Un nettoyage éthnique planifié qui a provoqué le déplacement de 800.000 Palestiniens depuis 530 villages ». Phrase clef de la Conférence internationale organisée à Tel Aviv par l’ONG israélienne Zochrot – se souvenir – sur le thème « De la vérité à la réparation : mettre en place le retour des réfugiés palestiniens ». Ce qui n’étonnera guère étant donné que cette ONG a pour but de « faire prendre conscience de la nakba - « catastrophe » mot désignant la création d’Israël – palestinienne et d’y remédier.

Cette phrase clef était rapportée par l’agence de presse palestinienne Maan News qui, citant des « nouveaux historiens » ou des journalistes israéliens connus pour leur anti-sionisme, note que le but de cette Conférence n’était pas seulement de « reconnaître la légitimité du droit au retour », mais aussi d’examiner quelles pourraient en être les modalités d’application...D’ailleurs, des descendants de personnes déplacées arabes, qui n’étaient pas encore « palestiniennes » - ce n’est qu’après 1967 que la Ligue Arabe emploie ce terme – vivant à l’intérieur même d’Israël seraient retournées sur « leurs terres ancestrales » nous dit-on. Ce qui serait un exemple à suivre et un premier pas. Les autres « réfugiés » voulant soit « renter chez eux », soit quelque part en Israël, de ce fait « décolonisant l’espace israélien », ou voulant simplement que « les crimes historiques perpétrés contre eux soient reconnus » - et compensés, cela va de soi -.

Un architecte arabe présentait « des plans pour le village de Lajun » avec « une utilisation innovante de la conception traditionnelle d’un village palestinien et ses notions de vie en commun... » Il ne disait pas si la notion très particulière « d’honneur » familial et, partant d’absolution de « crimes d’honneur », très présents dans la société palestinienne gérée par l’Autorité palestinienne ou le Hamas serait inclue on se pose la question de savoir si ses talents professionnels ne seraient pas nettement mieux mis à profit en restructurant les bidonvilles qualifiés de « camps de réfugiés » ici ou là, sous diverses gestions arabes...

Une machine de guerre anti-israélienne surfant sur une réécriture de l’histoire

Au-delà du folklore se trouve un élément politique essentiel étant donné que les descendants de ce groupe de personnes déplacées ont été et sont utilisés comme machine de guerre anti-sioniste. Ce que montre Pierre Rehov dans son documentaire « Les otages de la haine », par le biais de nombreuses images et bandes son d’archives et interviews. Le réalisateur mettant en cause les Nations unies qui créèrent une agence consacrée uniquement à ces « réfugiés », l’UNRWA. Celle-ci attribuant le statut de « réfugié » à toute personne ayant vécu depuis deux ans au moins en un lieu se trouvant dans l’espace qui devint Israël avant don établissement, puis l’ayant quitté. Tous les migrants attirés en grand nombre par les perspectives d’emploi créées par l’afflux de Juifs dans des territoires peu habités et peu développés devinrent de ce fait des « réfugiés palestiniens », ou plutôt leurs ancêtres dans la plupart des cas, étant donné que ce statut est héréditaire et ne l’est que pour ce groupe de personnes déplacées ; à qui, en outre, des sommes plus importantes que pour tout autre groupe équivalant sont consacrées par ailleurs. Perpétuant le problème...Ce que rappelait récemment Richard Prasquier, aujourd’hui à la tête du Keren Hayessod France

Leur « retour », soit un affux de près de quatre millions et demie de personnes, voire de centaines de milliers si certains renonçaient à cette chimère, signifierait la fin d’Israël. Ce que, de toute évidence, veulent tous les tenants de ces campagnes...

Mahmoud Abbas, entre autres, admet que leur départ n’a rien eu de forcé...

Et pourtant, dans un rare moment de vérité, Mahmoud Abbas, chef du Fatah et président de l’Autorité palestinienne, déclarait lui-même le1er janvier 2013 à la télévision officielle palestinienne qu’à Safed, ville dont il est originaire, « après le retrait de l’armée de libération arabe, » les habitants arabes « émigrèrent » - quittèrent la ville - de peur de voir les habitants juifs se venger d’un massacre qui y eut lieu en 1929 ( 18 Juifs tués ) ou du massacre d’Hébron la même année ( 65 Juifs tués) ...Départs précipités n’ayant eu rien à voir avec un quelconque « nettoyage éthnique délibéré »....Cet adepte connu du double langage a pourtant évoqué un déracinement arabe devant l’ONU...

Palestinian Media Watch qui met en ligne la vidéo de cet entretien donne un autre exemple récent datant de mai 2013 avec l’interview d’un « réfugié » qui explique avoir quitté son village àl’âge de 20 ans parce que l’armée jordanienne leur avait dit de fuir et qu’ils reviendraient dans les deux heures...On trouvera d’autres témoignages de ce type ici

Interrogé à ce propos, le réalisateur Mohamed Bakri avait déclaré que s’il était israélien c’est que ses parents avaient été « plus intelligents que la plupart » des Arabes de leur village et n’avaient pas quitté la Galilée lorsqu’ils y avaient été incités par d’autres Arabes leur promettant un retour rapide... Ce qui ne l’empêche pas d’être violemment anti-sioniste aujourd’hui...

La réalité est bien loin du « nettoyage ethnique programmé » correspondant au narratif palestinien adopté par certains « nouveaux historiens » ou ONG israéliennes, cités plus haut...

Des fonds payés par des contribuables européens financent ces campagnes, allant à l’encontre de la politique de leur gouvernement

Autre aspect de cette affaire : qui soutient Zochrot et qui a financé la tenue de cette Conférence ? ONG-Monitor, Observatoire des ONG, s’est adressé aux diverses fondations mentionnées par Zochrot. Elles n’ont donné aucun détail concernant leur mise de fonds, alors qu’elles-mêmes sont financées par divers gouvernements européens et, de ce fait, recevant des sommes provenant de la collecte d’impôts, sont pourtant tenues à la plus grand transparence dans le domaine financier. De plus, le fait de soutenir une campagne menée pour tenter de faire disparaître l’État juif, est en contradiction avec la politique menée par les gouvernements les finançant...NGO-Monitor donne l’exemple de la Chancellière Angela Merkel qui rappelait récemment son soutien au sionisme en tant que droit à l’auto-determination du peuple juif. Une fondation allemande ayant d’ailleurs arrêté son financement, justement pour cause de programme politique de Zochrot...

Par ailleurs, en 2011, apparemment peu soucieuse de légalité, l’ONG Zochrot ne rapportait pas ces financements venant « d’entités gouvernementales étrangères » comme la loi israélienne l’y oblige pourtant.



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