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A l’occasion de la Pâque juive, le Premier ministre israélien a accordé des interviews aux trois grands quotidiens qui en publient aujourd’hui des extraits.
service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 21 avril 2005

Au Yediot Aharonot, Ariel Sharon a confié qu’il souhaitait « sauver le plus d’implantations possible dans les Territoires ». Il a par ailleurs affirmé « penser au lendemain » en étant à l’écoute des habitants des implantations appelés à être évacués.

« L’Etat d’Israël devra continuer à se battre et ceci implique une solidarité maximale », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement israélien a en outre sévèrement critiqué le rapport du monde arabe à l’Etat d’Israël. « Le monde arabe n’est pas disposé à reconnaître le droit naturel du peuple juif à vivre en tant qu’Etat souverain sur sa patrie historique. Nous avons certes des accords avec l’Egypte et la Jordanie, mais ils ont été signés avec des dirigeants et les peuples, eux, nous boycottent. Israël ne figure pas sur la carte dans les écoles égyptiennes et jordaniennes, alors que nous avons avec la Jordanie un accord de coopération stratégique ».

Ariel Sharon a en outre indiqué qu’il n’envisageait pas de créer un nouveau parti politique. « J’ai créé le Likoud. J’ai été élu au Likoud et je serai au Likoud lors des prochaines élections. Je ne vois pas de parti politique qui puisse prendre sa place ».

Lors de son entretien avec les journalistes du Maariv, le Premier ministre israélien a estimé que « l’armée ne doit pas être gérée selon les directives des rabbins et ne peut pas l’être ». « Je connais ces rabbins et j’ai beaucoup d’estime pour eux sur le plan spirituel, mais ils ne représentent aucun pouvoir, ils ne sont pas le gouvernement, ils ne sont pas la Knesset, ils n’ont aucun pouvoir d’interférer dans les décisions des autorités politiques », a-t-il dit.

S’agissant des Territoires, le Premier ministre israélien a affirmé qu’il ne regrettait pas ce qu’il avait fait dans le passé. « A l’époque », a-t-il dit, « c’était un impératif de le faire. Il y avait 25 implantations en 1977, quand le Likoud arriva au pouvoir et aujourd’hui, il est difficile de les compter ».

Interrogé sur la menace nucléaire iranienne, Sharon a fait valoir que « les vecteurs existent déjà, mais les Iraniens ont encore des difficultés concernant certaines questions techniques pour la fabrication des bombes. Ils bernent le monde entier, mais continuent tout le temps à travailler à leur projet. »

Dans son interview au Haaretz, Ariel Sharon a affirmé qu’il pourra faire face aux pressions internationales pour un retrait supplémentaire en Cisjordanie après le plan de désengagement. « Nous pouvons y faire face », a-t-il dit, « grâce aux ententes passées avec le président américain, entérinées par le Congrès ». Sharon a précisé dans l’entretien qu’il était hors de question que le « plan de désengagement ne soit pas appliqué ».



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