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La Cour Suprême israélienne a statué sur la barrière anti-terroriste
Article mis en ligne le 1er juillet 2004
dernière modification le 2 juillet 2004

Le Mercredi 30 juin, la plus haute instance juridique israélienne a décidé de faire modifier une partiedu tracé de la barrière de sécurité dans le Nord de Jérusalem.
Cette décision est un juste équilibre entre la sécurité israélienne chargée de protéger les civils du terrorisme et le souci israélien des besoins humanitaires de la population palestinienne.

La Cour suprême a clairement énoncé que le but de la barrière était uniquement sécuritaire, et que son tracé était basé sur des considérations sécuritaires et non politiques. Toutefois, la Cour suprême a aussi insisté sur le fait que le tracé doit prendre en compte, davantage qu’il ne le fait, les considérations humanitaires, quitte à assurer à Israël un peu moins de sécurité.
 
Dans les zones où la barrière a été achevée, il y a une baisse de 90 pour cent des attentats perpétrés (mais pas des tentatives d’attaques terroristes) et une chute de 82 pour cent du nombre de victimes de part et d’autre (israéliennes et palestiniennes).

Le but de la barrière de sécurité, sauver des vies, a fait largement ses preuves.


La Cour suprême d’Israël a ordonné de modifier une partie du tracé de la barrière de séparation construite en Cisjordanie. Elle demande donc qu’un segment de la barrière déjà construite soit démantelé.

La Cour ne se prononce toutefois pas sur la légitimité de la construction de cette barrière. Cet arrêt sans précédent de la Cour a été rendu à la suite d’un recours des conseils municipaux de huit villages palestiniens affectés par la barrière au nord-ouest de Jérusalem.

Le tracé, s’enfonçant dans la Rive Occidentale, doit être modifié sur près d’une trentaine de kilomètres. Il porte un grave préjudice à quelque 35 000 Palestiniens, a estimé dans son arrêt la Cour présidée par le juge Aharon Barak.

« La marge supplémentaire de sécurité obtenue par le tracé actuel de la barrière n’est pas égale aux atteintes aux droits et intérêts des habitants » palestiniens du secteur, affirme le texte.

Un précédent arrêt, provisoire, avait ordonné l’interruption des travaux de construction de la barrière sur ce segment. Le nouvel arrêt va plus loin.

Le ministère israélien de la Défense a affirmé qu’il respecterait cette décision. « Les responsables de la sécurité en Israël (...) définiront un nouveau tracé de la barrière tenant compte des principes établis » par la Cour, a indiqué un communiqué du ministère.



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