La mort de Cheikh Yassine est une bonne nouvelle du point de vue de la lutte anti-terroriste
De l’ONU au Vatican, en passant par la France, la Ligue arabe, le Kremlin et l’Union européenne (à la notable exception de l’Allemagne), le monde entier s’est répandu, hier, en émouvantes lamentations sur le décès de Cheikh Ahmed Yassine, guide idéologique du Hamas. Ainsi, pour Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, « semblables actes sont contraires au droit international », tandis que pour le Vatican, de tels actes ne peuvent se justifier « dans aucun Etat de droit ».
Pour un peu, devant tant de sympathies exprimées à l’heure de son grand passage, on pourrait confondre Cheikh Yassine avec un quelconque humaniste dont la perte serait irréparable pour l’humanité souffrante.
Devant tant d’hypocrisie, nous voudrions rétablir quelques faits simples.
Certes, nous comprenons ˆ ou espérons ˆ que la plupart (...)
Article mis en ligne le 23 mars 2004