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Mondo Cane : la glorification de terroristes, Fatah, Jeu de Paume, même combat
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 25 juillet 2013

A Paris, capitale de la France, autrefois le Pays des Lumières, faisant fi des protestations, le musée du Jeu de Paume continue à donner dans « l’exaltation du terrorisme aveugle palestinien » avec une exposition de photos, que dénonce, entre autres, les Présidents du CRIF ou d’Avocat Sans Frontières. En avril 2012 la Mairie d’Angoulême hébergeait d’autres photos, qui, déplorait le Président du CRIF d’alors, niaient « la dimension éminemment terroriste du Hamas ». Sur Facebook le Fatah continue à glorifier le terrorisme, citant aujourd’hui le « héros » Abdallah Barghouti et cinq attentats perpétrés avec ses bombes qui tuèrent soixante-et-une victimes, « des Sionistes », hommes, femmes et enfants.

Glorifier à Paris les Shahids, morts pour Allah, récompensés d’épousailles avec « soixante-douze vierges » au Paradis...

L’exposition de photos d’Ahlam Shibli à Paris aura fait couler beaucoup d’encre. A juste titre. De par la nature de la section « Death » - mort-, puisque la photographe y met en scène des terroristes « morts en opération » - lire en perpétrant des attentats -, qualifiés de « martyrs », expression à connotation religieuse couramment utilisée dans ce type de cas par les autorités palestiniennes, en l’occurrence. C’est-à-dire des « Shahids », à qui les portes du Paradis sont grandes ouvertes puisqu’ils sont « morts pour Allah ». Et, à leur arrivée, ils épouseront « soixante-douze vierges », récompense suprême dans cette culture.

Quant aux femmes Shahid, elles rejoindront les cohortes de vierges cadeau des shahids masculins.... Sans compter la vénération dont ces « martyrs » feront l’objet sur terre...Leur mère, d’ailleurs, célébrant leur mort comme des épousailles et distribuant sucreries et autres pâtisseries...Il faut lire à cet égard ce que relève depuis des années l’ONG Palestinian Media Watch

Mais « qui sont les martyrs du Jeu de Paume » ? s’interroge Richard Rossin. Donnant une liste détaillée de ces personnages qui, souligne-t-il, « se sont pour la plupart fait exploser dans des lieux publics au milieu de foules faisant des foules de victimes ». Il ajoute : « Les légendes des photos évidemment ne précisent pas cela. Les victimes sont absentes ». Cette liste il faut la lire, dans toute son horreur

L’exposition, Gilles-William Goldnadel, Président d’Avocats Sans Frontières et de France-Israël, la qualifie très logiquement « d’exaltation du terrorisme aveugle palestinien » Le 5 juin dernier, le Président du CRIF, Roger Cukierman, écrivait d’ailleurs à la ministre de la Culture « il est particulièrement regrettable et inacceptable qu’en plein Paris, cette série fasse ainsi l’apologie du terrorisme » http://www.crif.org/fr/lecrifenacti.... Et il sollicitait – en vain - l’intervention de la ministre.

Le Jeu de Paume prend position dans la question des frontières, par inadvertance sans doute...

Remarque annexe pourtant bien dans l’air du temps puisque d’aucuns entendent décider de ce que doivent être les frontières d’Israël, à l’instar de ce que vient de faire en creux l’UE avec des directives entrant en vigueur en 2014, sans qu’ait été réglée par les deux parties concernées la question des territoires disputés. Le Jeu de ¨Paume, qui expose Ahlam Shibli jusqu’au 14 août, va plus loin que l’UE, reprenant à son compte une revendication palestinienne discrète en Occident mais pourtant bien réelle : la « Palestine » comprend « la Palestine d’avant 1948 »

Revendication que l’Autorité palestinienne utilise à foison dans la symbolique des cartes de « Palestine » remplaçant Israël. Ou, plus ouvertement, en disant exiger « le retour des réfugiés », plus exactement les descendants de réfugiés, mais pas tous, tant s’en faut, disposant d’un statut unique en son genre par la grâce de l’UNRWA, la branche de l’ONU à eux seuls consacrée. Faire entrer plus de cinq millions de personnes en Israël revenant à détruire l’État hébreu...

Le Jeu de Paume, donc, donne en quelque sorte sa position sur la question des « frontières » d’Israël, car ce « Centre d’art et lieu de référence pour la diffusion de l’image des XXe et XXIe siècles », « subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication » situe en « Palestine » le lieu de naissance d’ Ahlam Shibli puisqu’il s’agit, nous apprend-t-on, d’une « (Palestinienne née en 1970) ». Elle-même d’ailleurs, entretient la confusion, se disant bel et bien « Born in 1970 in Palestine », née en « Palestine » en 1970, sur son site officiel - . Alors qu’elle est née à Shibli–Umm al-Ghanam, un petit village de Galilée au pied du Mont Tabor, en Israël, donc.

L’exposition du Jeu de Paume fait écho à l’exposition à la Mairie d’Angoulême qui présentait le Hamas sous un jour favorable

Cette exposition fait écho à une autre, hébergée en avril 2012 par la Mairie d’Angoulême. Elle présentait des photos, fort belles, certes, et d’autant plus dangereuses, mettant en scène des membres du Hamas. Mais, déplorait Richard Prasquier, alors Président du CRIF, ne présentant « les gens du Hamas ...que sous un jour favorable, comme des victimes, et qu’en ce sens, il privilégiait une vision déformée de la réalité ». Pour expliquer son désaccord, il donnait cet exemple : « imaginez qu’un talentueux journaliste ait pris des images de Dresde après bombardements de 1945, qui ont fait plus de 30 000 morts. Imaginez que ces photographies soient montrées sans que l’on explique en détail toute l’ignominie du régime national socialiste. Que va penser celui qui découvre ces images ? Que les alliés étaient des sauvages ! Dans le cas de cette exposition Hamas, que va retenir le visiteur. Que les Israéliens sont des sauvages et que contre des sauvages il faut se défendre ».

Tout ceci participant de la diabolisation d’Israël, de ce qui peut être perçu comme une justification, voire une glorification du terrorisme et ne peut que laisser des traces.

Une glorification du terrorisme sans détours de l’Autorité palestinienne et du Fatah : des attentats ayant fait 67 victimes civiles encensés aujourd’hui

Côté palestinien les choses sont bien moins subtiles en interne. Ce que documente sans relâche l’ONG Palestinian Media Watch – PMW - qui a relevé depuis des années et relève la glorification systématique faite par l’Autorité palestinienne du terrorisme et des terroristes donnés comme exemples à suivre. PMW nous apprend aujourd’hui que la Page Facebook d’une Commission du Fatah, met à l’honneur le 22 juillet Abdallah Barghouti, un terroriste jugé et condamné à soixante-sept peines de prison à vie pour avoir fabriqué les bombes utilisées dans cinq attentats particulièrement sanglants entre 2001 et 2003, date à laquelle il a été arrêté. Et de donner la liste de ces « hauts faits » :
« 

  • Opération du restaurant Sbarro à Jérusalem qui a tué 15 Sionistes
  • Opération du Moment Café qui a tué 11 Sionistes
  • Opération du Sheffield Night Club qui a tué 15 Sionistes
  • Opération de l’Université Hébraïque qui a tué 9 Sionistes
  • Opération de la rue commerçante piétonne de Ben Yehuda qui a tué 11 Sionistes »

Il semble que le Fatah ait oublié l’attentat perpétré contre le Bus 4, à Tel Aviv, ayant tué 6 personnes.
On notera, par ailleurs, que cet « hommage » a été posté quelques jours après l’annonce de la reprise de pourparlers entre les Palestiniens et Israël par le Secrétaire d’État américain John Kerry.

En mai dernier PMW avait documenté les visites de « solidarité »rendues par le ministre des Affaires des Prisonniers et autres dignitaires palestiniens, accompagnés de la télévision officielle palestinienne, au domicile de ce terroriste et celui de deux autres terroristes, les trois ayant été condamnés à un total à 166 peines à vie La télévision officielle palestinienne avait alors attaqué PMW pour avoir qualifié de « terroristes » ceux qui, selon elle, sont des « héros » palestiniens. Et donc des modèles à suivre...



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