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Pour lutter contre le terrorisme, l’Union européenne a décidé, dans le passé, de limiter les possibilités de voyage et de contact de personnes appartenant à une organisation considérée comme « terroriste ». C’est dans ce cadre que, après la victoire du Hamas, en février dernier, plusieurs capitales ont décidé d’interdire aux dirigeants de cette organisation de se transiter par leur territoire ou de le visiter. L’Union a, par ailleurs, interrompu ses contacts avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne et gelé son aide directe à cette institution. On remarquera que cette décision n’est en rien définitive et peut être rapportée dès que le Hamas répondra à trois conditions : reconnaître l’Etat d’Israël, renoncer à la violence et au terrorisme et accepter le principe de négociations politiques directes avec l’Etat hébreu. On remarquera également qu’il s’agit d’un élément essentiel de la diplomatie européenne puisqu’il permet d’isoler le Hamas et de maintenir sur cette organisation une pression sans laquelle il est douteux qu’elle se décide à évoluer.

Personne n’a jamais expliqué convenablement pourquoi “l’insurrection” jihadiste combat en Irak. Vraiment, il ne suffit pas de dire que ces islamistes fanatiques veulent chasser les forces U.S. « infidèles » hors d’Irak, ou qu’ils veulent faire tomber le gouvernement irakien. C’est en demeurant en Irak que les Etats-Unis ont construit un gouvernement démocratiquement élu mais islamique - et un gouvernement islamique est le but de tout bon jihadiste. En d’autres termes, nos ennemis islamiques doivent faire la paix avec le gouvernement irakien parce sa constitution fait de la sharia sa loi suprême. « Aucune loi en contradiction avec les dispositions établies de l’Islam ne peut être promulguée », déclare son article 2. Cette seule ligne contient le projet d’un Etat soumis à la sharia, et s’il y a une chose dont apparemment un jihadiste se satisfait, c’est un Etat soumis à la sharia.

Le président égyptien Hosni Moubarak a ouvert avec force samedi un Forum économique mondial sous haute tension à Charm el-Cheikh, adressant une série de piques à peine voilées à Washington, avec qui les relations sont plus mauvaises que jamais depuis 25 ans que le « raJis » est au pouvoir. Le dirigeant égyptien de 78 ans a implicitement accusé les Etats-Unis de pratiquer la politique du deux poids deux mesures en matière nucléaire : d’une part le silence sur l’arsenal israélien, de l’autre le branle-bas de combat sur les ambitions iraniennes. Allusion limpide, il a aussi exhorté Washington à oeuvrer pour un monde « générant le multilatéralisme, respectant la légitimité internationale, et évitant les actions unilatérales ».

Une nouvelle a fait aujourd’hui la une de toutes les agences de presse du monde, certaines et non des moindres s’en sont fait l’écho tandis que d’autres n’ont pas évoqué le sujet. Comme elles nous avons reçu la nouvelle qui nous a glacés et nous sommes bien perplexes pour une fois ! Rappelons la nouvelle telle qu’elle est tombée : « la république islamique d’Iran envisagerait une loi demandant aux minorités religieuses de porter des rubans de couleurs sur leurs vêtements en fonction de leurs religions (chrétiens, juifs et zoroastriens) ».

Un haut responsable des services de renseignements palestiniens en Cisjordanie a accusé le mouvement islamiste Hamas d’avoir organisé l’attentat à la bombe à Gaza contre le chef de ces services, Tarek Abou Rajab. Nous avons des informations sur l’implication du Hamas dans cette histoire et les premiers éléments de l’enquête prouvent l’implication de membres du Hamas dans la tentative d’assassinat de Tarek Abou Rajab, a affirmé ce haut responsable sous couvert de l’anonymat. Nous avons des informations selon lesquelles le Hamas, depuis des mois, achète et stocke des armes et des explosifs dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

Dans un article affiché sur les sites réformateurs www.metransparent.com et www.elaph.com, l’écrivain réformateur Dr Shaker Al-Nabulsi prédit la victoire des réformateurs arabes contre les islamistes. Al-Nabulsi estime que les récentes attaques des « mouvements terroristes fondamentalistes » contre les réformateurs révèlent la détresse des islamistes et leur défaite imminente, appuyant ses affirmations sur des exemples précis. [1] Voici les principaux points de son article :

À Gaza, chaque jour qui passe creuse un peu plus le fossé entre les deux grands rivaux palestiniens, le Hamas, qui tient le gouvernement, et le Fatah, parti du président Mahmoud Abbas. Hier, c’est la frontière entre Gaza et l’Égypte qui a servi de cadre à un nouveau bras de fer. Sami Abou Zohri, un porte-parole du Hamas, a été arrêté au point de passage de Rafah, porteur d’une ceinture pleine de billets de banque, qu’il tentait de faire entrer clandestinement à Gaza.

Un millier de dirigeants du monde entier ont afflué samedi à à Charm El-Cheikh, sur la mer rouge, pour un forum économique mondial (WEF) sur le Moyen-Orient placé sous haute surveillance. La police égyptienne est déployée tous les dix mètres dans les rues de la cité balnéaire phare du Sinaï, cible l’été dernier d’un attentat islamiste. Il y a un mois, une autre attaque sanglante a eu lieu à Dahab, 100 kms plus au nord faisant 20 tués. « Nous avons mis en place un plan sécuritaire exceptionnel » pour ce forum de trois jours, avec surveillance électronique et équipes spécialisées, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Habib al-Adli.

Selon les officiels, un des gardes du corps de Ghajab a été tué et six personnes ont été blessées dans l’explosion. Un officiel a dit que la détonation est partie de l’ascenseur du bâtiment alors que le Général Ghajab était sur le point d’y entrer avec ses gardes du corps. Les sources de sécurité ont dit que la détonation était une tentative d’assassiner Ghajab.

Une nouvelle voulant que l’Iran impose le port d’insignes spéciaux par les juifs et les chrétiens sur son territoire pourrait être vraie, a déclaré vendredi le premier ministre Stephen Harper. Mais elle a été démentie par des personnalités politiques à Téhéran. Dans son édition de vendredi, le quotidien The National Post affirmait que le parlement iranien avait adopté une loi pour obliger les juifs à porter un insigne jaune sur leur vêtement et les chrétiens, un insigne rouge. Le Post ajoutait que la loi devait encore obtenir l’accord du « guide suprême » Ali Khamenei pour entrer en vigueur.

Le gouvernement iranien s’est engagé dans le passé à consulter tous les groupes ethniques dans le pays avant de passer une loi imposant des vêtements obligatoires pour chaque groupe, a appris Haaretz vendredi...

Des expatriés iraniens révèlent qu’une « loi sur l’uniforme national » autorisée par le Parlement iranien inclut une clause obligeant les Juifs iraniens à porter un ruban jaune ; les Chrétiens, d’autres membres de minorité vont aussi porter des rubans colorés. « Si la loi passe la vie des non-musulmans deviendra intolérable. »

En Iran, le Parlement a adopté une loi obligeant les non-musulmans à porter un insigne de couleur, les rendant ainsi facilement identifiable. Comme lors de la Deuxième Guerre mondiale, sous le régime nazi, les 25 000 juifs devront revêtir un insigne jaune. Quant aux chrétiens, leur insigne sera de couleur rouge.

OTTAWA (PC) - Une nouvelle voulant que l’Iran impose le port d’insignes spéciaux par les juifs et les chrétiens sur son territoire pourrait être vraie, a déclaré vendredi le premier ministre [Canadien] Stephen Harper. Selon lui, le gouvernement islamiste d’Iran a maintes fois démontré dans le passé qu’il pouvait faire preuve de ce genre d’extrémisme.

1.Tension interpalestinienne dans la bande de Gaza
Yediot Aharonot : Abou Maazen est persuadé que le gouvernement du Hamas chutera prochainement, et qu’il y aura de nouvelles élections palestiniennes dans les trois mois. En perspective de ces élections, Mahmoud Abbas tente de créer un « nouveau Fatah » qui rassemblerait toutes les factions palestiniennes non-intégristes et qui serait capable de faire face au Hamas tant dans les urnes que sur le terrain. De l’avis de la plupart des observateurs, la bande de Gaza repose actuellement sur un véritable baril de poudre qui menace d’exploser d’un jour à l’autre. Les journaux publient des photos des forces de sécurité palestiniennes (pro-Abou Maazen) faisant face aux milices formées par le Hamas.

Qui a dit qu’en France l’église catholique et romaine était en perte d’influence ? Le même jour mercredi 17 mai, les deux principaux quotidiens français, Le Figaro et Le Monde, ont publié une très longue interview de Monsieur SABBAH, prélat de Palestine, dans laquelle le saint homme assure sans rire que le Hamas n’est en rien un danger ni pour la paix, ni pour les chrétiens.

Les résidents de Jérusalem étaient sous tension ce jeudi. Les services de sécurité estimaient qu’un terroriste avait franchi les barrages permanents des entrées de la capitale et s’y trouvait quelque part, en route pour perpétrer un attentat suicide.

En vue de son voyage la semaine prochaine aux Etats-Unis, le Premier ministre Ehud Olmert a dit au « New-York Times » jeudi que le plan de convergence est « un concept dynamique » exigeant de la préparation.

Dans sa chronique du quotidien Al-Ittihad (Emirats arabes unis), l’écrivain réformateur Youssef Ibrahim appelle les immigrés musulmans à accepter la laïcité de leurs pays d’accueil : « Nous tenons à ce que les étrangers en pays islamiques respectent nos traditions. » Un incident majeur intervenu récemment en Australie nous a poussés à nous interroger sur notre identité et notre attitude à l’encontre des autres.

1.Echos de la visite de Philippe Douste Blazy en Israël 
Haaretz-Maariv : Au cours de ses rencontres avec Ehud Olmert et avec son homologue israélienne Tzipi Livni, le ministre français a demandé aux Israéliens de ne pas déterminer unilatéralement les futures frontières de l’Etat d’Israël et de négocier avec les Palestiniens : « Une frontière qui serait déterminée unilatéralement ne pourrait pas être reconnue par la communauté internationale » a dit Douste Blazy qui a appelé les Israéliens à dialoguer avec Abou Maazen.