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par Meïr Waintrater - L’Arche
samedi 6 mai 2006
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Les circonstances de l’enlèvement et de l’assassinat d’Ilan Halimi ont suscité un étrange débat franco-français - et, parfois, judéo-juif. La question était ainsi posée : s’agit-il ou non d’un acte antisémite ? Moins que le contenu des arguments échangés, à un stade de l’enquête où les données sont évidemment partielles, c’est la nature même de ces arguments qui doit nous interpeller. À l’affirmation que le jeune homme avait été ciblé en tant que juif, et sans doute maltraité parce que juif, d’autres répondaient qu’on n’avait pas établi l’existence chez les criminels d’« une idéologie antisémite articulée ». Ils affirmaient encore que l’antisémitisme est par nature « un mouvement organisé », et qu’en l’occurrence aucune trace d’une telle organisation n’a été trouvée.