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Selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), les Palestiniens doivent agrandir leurs marchés commerciaux.
© ATS
Article mis en ligne le 27 août 2005

Un accord pour l’ouverture des frontières entre l’Egypte et Gaza est essentiel au développement du territoire palestinien, a affirmé jeudi un expert de l’ONU. Les Palestiniens doivent réduire leur dépendance économique à l’égard d’Israël.

Le retrait israélien de Gaza ouvre de nouvelles perspectives. « La période actuelle est cruciale. Il faut passer de l’aide à la reconstruction », a déclaré Raja Khalidi, auteur d’un rapport de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) sur l’assistance aux Palestiniens.

« Le problème de Gaza est la dépendance des emplois palestiniens vis-à-vis d’Israël. Un accord douanier entre Gaza et l’Egypte, avec l’assistance de pays tiers, accompagné de contrôles électroniques des marchandises pour des raisons de sécurité, permettrait de réorienter l’économie palestinienne », a indiqué le responsable de la CNUCED.

Dans son rapport, la CNUCED note que l’économie palestinienne s’est fortement détériorée en 2004. Le produit intérieur brut (PIB) a accusé une baisse de 1 %, qui l’a ramené à un niveau inférieur de 15 % à celui de 1999, avant le déclenchement de l’intifada. Un tiers de la population est sans emploi et 61 % des Palestiniens vivent en dessous du seuil de pauvreté (moins de 350 dollars par mois).

Le déficit commercial palestinien a augmenté plus vite que la production intérieure, de 1,8 milliard de dollars en 2001 à 2,6 milliards en 2004, soit 65 % du PIB. Les deux tiers proviennent du déséquilibre chronique des échanges avec Israël. D’après la CNUCED, le manque à gagner suite aux violences de ces cinq dernières années atteint pour le PIB 6,4 milliards de dollars. Les pertes en capital sur cette période sont, elles, estimées à 3,5 milliards de dollars (30 % par rapport à 2000).

« La reconstruction prendra du temps », a souligné Raja Khalidi. La priorité est de lutter contre la pauvreté parallèlement aux efforts visant à acroître les capacités de production, à éliminer les déséquilibres liés à l’occupation et à jeter les bases d’une reprise durable de l’économie.



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