Le rapport entre la « théologie de la substitution » et les débats actuels sur la guerre entre Israël et le Hamas, le sionisme et l’antisionisme.
En 1965, avec l’encyclique Nostra Aetate, « Vatican II » inaugurait l’aggiornamento d’une bonne part des dogmes qui régissaient depuis des siècles le rapport de l’Église catholique avec les juifs. L’encyclique revenait clairement sur la thèse du « peuple déicide » et moins explicitement sur celle du verus Israel, la substitution à l’antique peuple de Dieu d’un « nouveau peuple élu » – c’est l’expression qu’on peut lire dans Optatam Totius, un texte de cette même année 1965 sur la formation des prêtres
Une nouvelle théologie politique de la substitution
Gérard Bensussan - La Règle du Jeu
Article mis en ligne le 1er avril 2024