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Preuves de l’exploitation par le Hamas des civils comme boucliers humains
Centre d‘Information sur les Renseignements et le Terrorisme
Article mis en ligne le 17 février 2009

Des membres du Hamas arrêtés pendant l’Opération Plomb Durci ont révélé que des armes ont été placées dans des écoles, des mosquées et des habitations, que des activistes ont tiré depuis des quartiers résidentiels et que des membres du Hamas ont détourné de l’aide humanitaire à leurs propres fins.

1. Pendant « l’Opération Plomb Durci », Tsahal a arrêté des douzaines de terroristes, membres du Hamas pour la plupart. Tous les terroristes arrêtés ont été transférés aux services de sécurité générale pour être interrogés. Au cours de leur interrogatoire, ils ont donné des informations sur l’utilisation par le Hamas de bâtiments publics (y compris des mosquées et des écoles) et des résidences privées comme sites d’entrepôts d’armes. Ils ont également déclaré que des roquettes avaient été tirées depuis des bâtiments publics et privés, et que des institutions publiques avaient été utilisées à des fins militaires, dans l’idée que Tsahal serait dissuadé de les attaquer

2. De plus, les individus interpellés ont déclaré que le Hamas avait réquisitionné l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza et avait empêché sa distribution aux Gazaouites. Ils ont 1 Baséajouté que le Hamas a profité de son contrôle sur l’aide en provenance de l’extérieur pour récompenser ses membres et en enrôler de nouveaux. Les Palestiniens ayant accepté de rejoindre les rangs du Hamas ont ainsi reçu en échange des coupons d’alimentation et d’autres avantages

3. Les membres du Hamas et des autres organisations terroristes tirent régulièrement des roquettes et des obus de mortier à proximité de bâtiments publics, y compris d’institutions éducatives. Cette tactique vise principalement à les protéger d’attaques de Tsahal contre les lanceurs de roquettes et les équipes de tir.

4. Nawaf Feisal Attar, terroriste du Hamas d’Al-Atatra au Nord de la bande de Gaza arrêté le 11 janvier 2009, a avoué pendant son interrogatoire que le Hamas tirait régulièrement des roquettes à proximité d’écoles. Il a donné comme exemple l’école Sakhnin dans le quartier d’Abu Halima ainsi qu‘une autre école dans le quartier Al-Mal, déclarant que des roquettes avaient été tirées de ces deux secteurs. Il a ajouté que les membres du Hamas savaient que l’aviation israélienne ne prendrait pas d’école pour cible

5. Durant l’Opération Plomb Durci, les forces de Tsahal ont souvent eu à faire face à des écoles piégées et à des lanceurs de roquettes placés près d’écoles. Dans un cas, le 18 janvier, après l’annonce de cessez-le-feu d’Israël, un lanceur de roquettes a été identifié entre deux bâtiments scolaires. Le lanceur n’a pas été attaqué par l’armée de l’air israélienne à cause de sa proximité avec les établissements

6. Le Hamas stocke des armes dans des logements civils situés dans des secteurs très peuplés, et tire parfois des roquettes depuis ces zones. A plusieurs occasions avant et pendant l’Opération Plomb Durci, les caméras de l’armée de l’air israélienne ont filmé des explosions secondaires puissantes résultant de frappes ciblées qui prouvent la présence d’importantes quantités d’armes et d’explosifs stockés dans des maisons privées. En plaçant des armes et en tirant depuis des secteurs civils résidentiels, le Hamas met sciemment en danger la vie des Gazaouites, tout en violant le droit international applicable en la matière

7. Nawaf Feisal Attar, membre du Hamas d’Al-Atatra, arrêté le 11 janvier 2009, a déclaré que des membres masqués de l’organisation tiraient régulièrement des roquettes depuis des maisons civiles et des secteurs agricoles malgré les objections des propriétaires, qui craignent que leurs maisons et leurs champs ne soient détruits par Tsahal. Cependant, a-t-il dit, l’opposition locale a été limitée parce que la population palestinienne n’a pas osé affronter les membres du Hamas, prêts à leur tirer dans les jambes ou même à les tuer, et les qualifiant de collaborateurs.

8. Rami Misbah Abed Rabbo, membre du Hamas de Jabaliya, a déclaré pendant son interrogatoire avoir régulièrement informé l’année dernière le Hamas des mouvements de troupe de Tsahal en les observant de sa maison. Il a déclaré que pendant la trêve, un membre du Hamas l’a contacté et lui a demandé de placer un engin piégé dans un bosquet d’agrumes près de sa maison. Il a dit que le Hamas stockait d’importantes quantités d’armes dans des champs d’agrumes. Raji Misbah Abed Rabbo, également résident de Jabaliya, membre du Jihad Islamique Palestinien, a déclaré avoir stocké des engins piégés à son domicile. Il a précisé que des membres du Hamas dissimulaient des engins piégés dans des rues près de mosquées et dans des champs

9. Imad Yusuf Hamed, membre du Hamas de Beit Hanoun, a déclaré avoir autorisé il y a trois mois des membres du Hamas à utiliser la terre lui appartenant afin d’y dissimuler des barils contenant des lanceurs et des roquettes. Il a précisé en avoir enterré trois et a ajouté en posséder deux autres à enterrer. Il a également admis avoir caché des fusils d’assaut Kalachnikov ainsi que des munitions derrière sa maison

10. Le Hamas et les autres organisations terroristes utilisent fréquemment les nombreuses mosquées dispersées dans toute la bande de Gaza à des fins militaires. Subhi Majed Attar, un terroriste du Hamas d’Al-Atatra au Nord de la bande de Gaza, a révélé pendant son interrogatoire que la mince formation militaire qu’il a reçue du Hamas était théorique. Il a été formé au maniement des roquettes et des RPG. Les cours ont été organisés dans la mosquée Bilal bin Rabah d’Al-Atatra

11. Rami Misbah Abed Rabbo, membre du Hamas de Jabaliya, a déclaré que le Hamas avait stocké d’importants quantités d’armes dans des mosquées comme la mosquée Salah al-Din dans le quartier de Zeitun à Gaza, où ont été entreposées des roquettes et d’autres armes

Imad Yusuf Hamed a déclaré que le Hamas avait placé un de ses camps de formation dans un club sportif derrière la mosquée Omar Ibn Abed Al-Aziz à Khan Yunis. Il a ajouté qu’un laboratoire de fabrication d’engins piégés et de roquettes avait été placé dans un bâtiment de l’administration civile dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au Nord de la bande de Gaza

13. Rami Misbah Abed-Rabbo a déclaré que pendant l’Opération Plomb Durci, des membres importants du Hamas avaient pris le contrôle d’un bunker sous l’hôpital Shifa de Gaza et s’y étaient cachés. De plus, après l’opération (pendant la dernière semaine de Janvier 2009), le Hamas a également pris le contrôle d’une clinique du Croissant Rouge à Khan Yunis et l’a transformée en centre de détention

14. Nawaf Feisal Attar, d’Al-Atatra, arrêté le 11 janvier 2009, a déclaré que les employés de l’administration du Hamas avaient reçu toute l’aide humanitaire envoyée d’Israël à la bande de Gaza. Les Gazaouites supposés recevoir l’aide gratuitement ont dû payer. Selon lui, il est possible d’identifier l’aide israélienne grâce aux lettres hébraïques sur l’emballage

15. Subhi Majed Attar, membre du Hamas d’Al-Atatra, a déclaré que pour encourager les Palestiniens à rejoindre ses rangs, le Hamas distribuait des coupons d’alimentation. Il est raisonnable de supposer que les vivres distribués par le Hamas à ses nouvelles recrues provient de l’aide humanitaire délivrée à la bande de Gaza

16. Hamad Faraj Saleh, de Jabaliya, a fait référence durant son interrogatoire au contrôle par le Hamas de l’aide humanitaire livrée dans la bande de Gaza par l’UNRWA. Il a déclaré que la situation existait de facto depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza [Juin 2007]. En conséquence, a-t-il dit, les activistes du Fatah ne reçoivent pas d’aide, tandis que l’alimentation et les équipements sont directement transférés au Hamas et à ses partisans

17. Durant l’Opération Plomb Durci, des vols d’aide humanitaire par le Hamas ont été signalés. L’organisation a détourné l’aide au profit de ses partisans. Par exemple, un visiteur d’un forum Internet du Fatah a écrit que « l’aide entre dans les caisses du Hamas. Ils la vendent aux civils pauvres… qui sont forcés de porter des bérets verts [s’identifiant ainsi au Hamas] pour pouvoir l’acheter. Si vous ne portez pas de béret vert, il n’y a ni alimentation, ni boisson pour vous à Gaza ». Selon un autre visiteur, « les milices du Hamas détournent l’aide qui arrive et la donnent aux membres du mouvement… Le Hamas vend l’aide… à des prix plus élevés que les prix normaux. » Il s’est aussi plaint que l’aide n’était pas distribuée par des organisations comme l’UNRWA et la Croix-Rouge, mais par le Hamas (Forum du Fatah, 15 janvier 2009). Les revendications des partisans du Fatah ont été corroborées par les interrogatoires de membres du Hamas interpellés par Tsahal

18. Le 4 février 2009, deux semaines après l’Opération Plomb Durci, le porte-parole de l’UNRWA Christophe Jones a annoncé que le 3 février, la police du Hamas avait mené un raid sur les entrepôts de l’UNRWA et avait confisqué [c’est-à-dire, volé] 3 500 couvertures et plus de 400 colis de nourriture destinés à la population civile de Gaza (AP, 4 février 2009)



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