On s’attend à ce que la France et Israël annoncent la signature du plus grand contrat entre les deux pays depuis l’embargo français sur les ventes d’armes à Israël avant la Guerre de Six jours.
De 150 à 200 millions de $ vont être signés pendant l’exposition internationale Eurosatory 2004 pour la défense terrestre et aérienne qui s’ouvre lundi à Villepinte, au nord de Paris, il donnera formellement pouvoir Israel Aircraft Industries (IAI) de vendre l’expertise pour la fabrication de drones pour les principales industries de défense de la France, le fabricant d’avion de combat Dassault et la Société la Défense Aéronautique européenne et Spatiale (EADS).
Le directeur général du ministère de la Défense Nationale Amos Yaron participera à la cérémonie marquant l’ouverture du pavillon israélien à l’exposition, avec l’ambassadeur israélien en France, Nissim Zvilli. La Ministre de la Défense Nationale française Michèle Alliot-Marie doit visiter le pavillon israélien.
Selon le contrat, IAI fournira l’expertise pour fabriquer le Eagle 1 drone, dont le développement est basé sur un drone stratégique maintenant en service à Tsahal. Il y a trois ans, IAI a vendu ce type de drone à l’armée française comme une part de la coopération avec EADS. Maintenant, c’est avec l’encouragement du Ministère de la Défense Nationale français qu’un consortium d’industries françaises doit être établi pour fabriquer des drones en France - avec, parmi d’autres buts, les exporter dans d’autres pays.
Des sources de sécurité israéliennes soulignent que par contraste avec les relations avec le Ministère des Affaires Etrangères français, les relations entre les établissements de défense des deux pays ont été en amélioration constante depuis le milieu des années 1990.
Une délégation de l’aile technologique et logistique, dirigée par Général Yaakov Nakash, a visité la France cette semaine pour rencontrer des officiers supérieurs de l’aile technologique et logistique de l’armée française, pour discuter des options pour diverses entreprises coopératives .