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Obama et le Proche Orient
Par Raphaelle Dreyfuss pour Guysen International News
Article mis en ligne le 22 janvier 2009

Barack Omaba fera-t-il avancer le processus de paix au Proche Orient ? Même s’il ne s’agit pas de sa première priorité, après l’offensive israélienne à Gaza, la crise préoccupe le nouveau président des Etats-Unis qui a certaines idées sur la manière de promouvoir des avancées diplomatiques concernant le conflit israélo palestinien mais aussi sur le dossier du nucléaire iranien.

Jusque-là, Barak Obama s’est abstenu de se prononcer sur l’offensive israélienne à Gaza tout en déplorant tout de même les victimes civiles, mais le candidat démocrate à la présidence, s’était il y a quelques mois en Israël exprime très clairement sur le droit de l’Etat juif à la légitime défense.

« Politicien ou pas, si quelqu’un me lançait des roquettes dans ma maison, là ou mes deux filles dorment la nuit, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l’arrêter. »

A présent le nouveau président des Etats Unis devrait s’exprimer assez rapidement sur les abcès de fixation mondiaux et tout particulièrement sur le Proche Orient. En attendant, la nouvelle secrétaire d’Etat, Hillary Clinton a évoqué les lignes de la nouvelle politique étrangère.

Celle-ci sera axée en grande partie sur un plus grand pragmatisme, en favorisant toujours la diplomatie sur l’option militaire, et ce que l’on appelle le multilatéralisme, à savoir une propension à prendre en compte les intérêts des autres pays en préservant un terrain de négociations internationales…

En ce qui concerne globalement la crise du Proche Orient, la position de la nouvelle administration n’est pas fondamentalement différente. « Même si les problèmes paraissent insolubles » a dit madame Clinton, « nous ne pouvons pas renoncer à la paix ».

Exprimant « sa peine pour les souffrances des civils palestiniens et israéliens, l’ancienne sénatrice de New York s’est abstenue de la moindre condamnation d’Israël et a par ailleurs « exclu tout dialogue avec le Hamas tant que l’organisation terroriste n’aura pas renoncé à la violence, reconnu Israël et accepté les accords passés. »

Comme le Hamas semble bien loin de cette mutation, à priori il ne faut pas s’attendre à court terme à un tournant significatif de la politique américaine, et pourtant pour contrer les islamistes, la promotion du processus menant à un Etat palestinien parait plus urgente que jamais à un nombre d’observateurs.

« Le président Obama pourrait être le dernier président américain à disposer de l’option de la solution des deux états et c’est urgent, car à défaut, les autres options ne sont ni bonnes ni viables ni crédibles ni praticables et acceptables par les populations, et dans ce cas, cela signifie l’aggravation du conflit et un plus grand bain de sang » a indiqué Shibley Telhamy expert du Proche Orient.

En revanche en ce qui concerne le dossier iranien, rompant avec George Bush, Obama se propose d’ouvrir un dialogue avec Téhéran ou plutôt comme l’a précisé Hillary Clinton, il veillera à établir un équilibre entre dialogue et menaces de sanctions.

Les Etats ne renoncent pas à l’option militaire contre le danger nucléaire iranien, tout en privilégiant le plus longtemps possible la diplomatie et ce, avec l’espoir de restaurer l’image des Etats Unis au sein du tiers monde et plus particulièrement des Etats musulmans modérés.



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