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Le Soudan accuse Israël d’immixtion au Darfour, après que l’ONU a accusé Khartoum de génocide et de purification ethnique.
Itamar Inbari - Maariv
Article mis en ligne le 8 août 2004

Au moins 50,000 personnes ont été tuées par la milice arabe renforcée par le gouvernement. Le Soudan fait maintenant ce que chaque gouvernement arabe fait quand il est forcé de faire face aux conséquences de ses propres méfaits, blâmez Israël

Le ministre des Affaires Étrangères du Soudan Mustafa Ossman Ismail a accusé Israël d’aider les rebelles dans la région du Darfour. Il parlait après qu’un rapport de l’ONU ait accusé son gouvernement « de purification ethnique et de génocide ».

Pendant plus d’un an la province du Darfour, une région aride et relativement pauvre du Soudan occidental a été la scène de la plus terrible crise humanitaire actuelle dans le monde. La milice arabe Janjaweed, avec la bénédiction de l’armée soudanaise et son appui logistique a conduit une campagne de terrorisme contre la province musulmane de population africaine.

La campagne, caractérisée par des raids sur les villages dans lesquels tous les hommes ont été tués, les femmes violées et les enfants capturés pour le commerce d’esclaves, cela a forcé plus d’un million d’Africains ethniques à quitter leurs villages et à chercher abri dans des camps de réfugiés le long de la frontière du Tchad. Au moins 50,000 personnes ont été tuées.

La campagne a commencé après que des sondages géologiques initiaux aient indiqué que le secteur pourrait avoir des réserves pétrolières significatives. Les Arabes, qui dominent le Soudan, ont décidé de chasser les Africains ethniques de la province, bien qu’ils soient aussi Musulmans, afin d’éviter de partager une quelconque richesse pétrolière future avec eux.

Jusque récemment le gouvernement Khartoum avait été impliqué depuis une décennie dans une longue guerre civile avec la majorité Africaine ethnique Chrétienne des provinces du sud du pays. Les Africains, qui avaient été discriminés pendant des décennies, ont fait irruption dans la révolte ouverte, il y a plus d’une décennie, quand le gouvernement de Khartoum a mis en application la Sha’aria (la loi religieuse Musulmane) sur le pays entier, même dans ces provinces avec une majorité non musulmane.

Les rebelles chrétiens ont réussi à obtenir l’appui de mouvements chrétiens Américains principaux, contraignant Clinton et plus particulièrement les administrations de Bush à soutenir les rebelles. Des organisations chrétiennes ont fourni l’aide financière et les alliés des Américains voisins de l’Ouganda et de l’Éthiopie ont permis aux rebelles d’opérer à partir de leur territoire et fournissant des certificats d’utilisateurs terminaux permettant aux rebelles d’acheter des armes légalement.

Sous une pression Américaine sévère et à la lumière du succès des rebelles à refouler l’armée soudanaise, le gouvernement de Khartoum a consenti, il y a environ deux ans à accorder l’autonomie au Sud, avec une option future de séparation. Une année plus tard Khartoum s’est embarqué dans son offensive contre l’autre minorité non-arabe principale du pays, bien que le Darfourians, à la différence des habitants du Sud soit Musulmans.

Pendant le deux à trois mois passés, le monde a finalement commencé à se rendre compte du génocide qui se déroulait et de la purification ethnique au Soudan, le pays a été menacé de sanctions imminentes et possibles, d’intervention militaire étrangère à moins que la campagne de purification ethnique ne cesse immédiatement.

Le Soudan fait maintenant ce que chaque gouvernement arabe fait quand il est forcé de faire face aux conséquences de ses propres méfaits, blâmez Israël.



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