Mardi soir, les deux partis ont accepté de s’opposer ensemble à la dissolution du parlement israélien. D’après un récent accord, Kadima a promis de réunir une commission mercredi dans la journée afin de lancer le processus de nouvelles élections primaires. Lundi prochain, le parti se réunira à nouveau avant de déterminer la date précise des élections, qui devront au maximum se tenir avant le 25 septembre.
Plus tôt mardi, le chef du parti travailliste, Ehoud Barak, avait déclaré que le seul moyen d’éviter une dissolution de la Knesset serait l’organisation de nouvelles élections au sein du parti Kadima.
La proposition de dissolution du parlement avait été avancé par Sivan Shalom, membre du Likoud, et devait être discuté mercredi. Or, compte tenu des récentes négociations, il y a de grandes chances pour qu’elle ne soit pas mise en application, annulant par conséquent les risques d’élections nationales anticipées.
(Gil Hoffman a contribué à cet article.)
La visite de Sarkozy s’achève sur une note tragique
Un soldat s’est donné la mort lors de la cérémonie de départ du président français.
L’incident s’est produit lors de la cérémonie clôturant les trois jours de visite officielle du chef d’Etat français, en présence du Premier ministre Ehoud Olmert et du président Shimon Peres.
Suite à un coup de feu entendu en pleine cérémonie, le Premier ministre israélien a immédiatement été conduit dans une voiture blindée, conformément à la “procédure d’urgence”. Les gardes du corps de Nicolas Sarkozy ont rapidement escorté le président et son épouse à l’intérieur de leur avion, en attendant davantage d’informations.
Après plusieurs minutes, le Shin Bet a indiqué que le coup de feu n’avait aucun rapport avec une tentative d’assassinat.
Il semblerait que le suicide soit la première hypothèse avancée par un porte-parole de la police des frontières. Le soldat a, en effet, été la victime de son propre coup de feu. Toutefois, “l’enquête est toujours en cours. Il s’agit simplement des premières conclusions trouvées sur place”, a ajouté le porte-parole.
La police n’a pas encore dévoilé l’identité de la victime.Israël et la France s’associent pour l’environnement
La France et Israël ont signé un accord de partage de ressources et de collaboration sur des projets environnementaux.
Le nouveau partenariat franco-israélien sera fondé sur un travail conjoint de traitement de l’eau, de protection de la nature et de gestion de l’énergie renouvelable.
“Nous devons non seulement nous pencher sur des problèmes locaux mais aussi régionaux. Nous devons profiter de leur expérience tout en partageant la nôtre” a déclaré Ori Livne, porte-parole du ministère israélien de Protection de l’Environnement.
Bien que plusieurs compagnies françaises et israéliennes travaillent déjà dans les mêmes domaines, Livne a précisé que rien n’empêchait les deux gouvernements de faire appel à des entreprises privées.
“Il est important de pouvoir travailler avec l’Union européenne ainsi qu’avec d’autres pays, sur autant de sujets que possible” a déclaré Livne qui souhaite que cet accord mène à une intensification des relations entre la France et Israël.
Sarkozy veut relancer l’économie palestinienne
La France financera la construction d’une zone industrielle à Bethléem.
Le président français, Nicolas Sarkozy, et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont signé un accord mardi permettant la création d’une zone industrielle dans la région de Bethléem dans le but de relancer l’économie palestinienne.
La France a accepté de financer entièrement le projet dont le coût s’élève à 21 millions de dollars. Ce projet devrait créer des milliers d’emplois.
Mahmoud Abbas a également appelé l’Union européenne à s’investir davantage dans le processus de paix.
Abbas, qui considère la situation palestinienne comme étant le résultat d’une “opression de 60 ans”, a appelé Israël à vider la Judée Samarie de ses implantations. Qualifiant, par ailleurs, Nicolas Sarkozy d’un “ami sincère et courageux”, le président de l’AP espère “voir appliqués en Palestine les principes de la Révolution française, notamment la justice et l’amitié.”
Plus tôt, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait été chargée de déposer une gerbe sur la tombe de Yasser Arafat, à Ramallah.Tirs de roquettes à Gaza malgré la trêve
Tsahal interdit l’entrée de cargaisons dans la bande de Gaza suite aux tirs de trois roquettes Kassam
En réponse aux tirs de roquettes Kassam mardi, violant la trêve entre Israël et le Hamas, l’armée israélienne a interdit toute entrée dans la bande de Gaza, sauf le passage d’individus au terminal d’Erez.
Depuis le début de la trêve il y a six jours, Israël a progressivement commencé à faire entrer de plus en plus de marchandises dans Gaza. Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a affirmé que les tirs de roquettes constituaient une rupture du cessez-le-feu. Dans le même temps, un second porte-parole, Taher Nunu, déclarait à l’attention de l’Egypte - médiatrice dans les négociations de trêve - “nous ne laisserons pas notre peuple devenir l’hôtage de cette poitique.”
Le Djihad islamique a revendiqué le tir des trois roquettes mardi, faisant deux blessés légers.
Le chef du Hamas à Gaza, Khalil al-Haya, a annoncé que même si le Hamas s’engageait à respecter la trêve, il ne confronterait pas les terroristes.
Selon, le Djihad islamique, la récente agression serait une réponse à un raid israélien effectué en Judée-Samarie, tuant un commandant de l’organisation terroriste - bien que la Judée Samarie ne soit pas concernée par la trêve.
Le Premier ministre, Ehoud Olmert, aurait déclaré au journal Al-Kabas, basé au Koweït, qu’Israël ne répondrait pas à l’attaque par la force.
Sarkozy : “La France n’a pas fait assez pour devenir un acteur de l’économie israélienne”.
En dépit d’un large vote de confiance des économistes israéliens, Nicolas Sarkozy s’est plaint de la faible activité des entreprises françaises dans le pays.
“Les liens économiques entre la France et Israel ne sont pas au niveau où ils devraient se trouver. Quand on analyse le marché et les résultats économiques, on se rend compte qu’ils sont plus faibles que dans les annees 90”, a déclaré Nicolas Sarkozy au séminaire économique franco-israélien organisé à Jérusalem, mardi 24 juin. L’évènement a accueilli une centaine des plus importants hommes d’affaires français.
“Nous n’avons pas été assez impliqués et sollicités pour faire partie du développement économique du pays, en particulier dans tout ce qui est recherche et developpement. Cette situation doit changer. Nous devons plus agir pour forger des coopérations diverses dans le champ économique et dans les universités.”
Quelques grandes compagnies françaises comme Veolia environnement et Alstom sont déjà actives en Israel. “Mais il y a aussi de la place pour les petites et moyennes entreprises francaises qui peuvent conquérir des marchés ici”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a encouragé les entreprises israéliennes à venir investir en France.
Durant le séminaire, le gouverneur de la banque centrale israélienne, Stanley Fischer a aussi pris la parole. Il a redit toute sa confiance dans l’économie israéliene pour affronter les défis de la mondialisation durant les deux prochaines années.
Israël accueille 1000 nouveaux millionnaires
Selon le douxième numéro du “Rapport mondial sur la Fortune”, 1000 Israéliens supplémentaires peuvent s’estimer riches.
Le rapport, publié par Merrill Lynch & Co. et Capgemini Group, démontre que le nombre de millionnaires que compte le pays a augmenté de 13,6% en 2007, soit plus du double de la croissance globale du nombre de millionnaires (s’élèvant à 6%).
La richesse des Israéliens atteignait 38,5 milliards de dollars en 2007.
“La croissance très impressionnante du nombre de millionnaires israéliens vient en partie de la richesse des chefs d’entreprises israéliens ayant placé énormément d’argent sur les marchés financiers et des comptes privés, l’an passé” a annoncé Sigal Shapiro, directeur des investissements privés pour la branche israélienne de Merrill Lynch.
Il semblerait que les investisseurs israéliens ont également placé beaucoup d’argent dans les “investissements de coeur” au cours de l’année 2007. Des choix qui se sont traduits par des achats d’oeuvres d’art, de bijouterie ainsi que des voitures de luxe, avions privés et même des esquipes sportives.
INTERNATIONAL
L’ambassadeur d’Israël en Irlande s’insurge contre un éventuel boycott
Depuis une semaine, l’union des syndicats irlandais mène campagne contre l’Etat hébreu.
L’ambassadeur d’Israël en Irelande, Zion Evrony, a condamné la récente campagne de boycott menée par le congrès des syndicats irlandais contre Israël.
Les syndicats ont également appelé la classe politique à influencer les décisions de l’Union européenne afin que celle-ci prenne conscience “des actes illégaux commis par le gouvernement israélien.”
Interrogé par le Jerusalem Post, un porte-parole de l’union syndicale a déclaré : “Nous sommes près de 850 000 membres à avoir décidé unanimement de poursuivre cette campagne. Depuis, aucune organisation ne s’est manifestée pour condamner notre action.”
La délégation s’est rendue dans la région l’année dernière et a recontré des personnalités politiques dont des représentants du Hamas.
Selon Evrony, le rapport “néglige toute responsabilité palestinienne dans le conflit. Il ignore le nombre de morts et les destructions causées par les terroristes palestiniens ainsi que l’incapaité du Hamas à reconnaître à Israël son droit d’exister.”
Dans le même temps, un porte-parole du gouvernement irlandais a affirmé au Jerusalem Post qu’il s’opposerait à toute forme de boycott dirigé contre Israël.
Hezbollah : ‘Déclarer les soldats morts au combat ne change pas les termes de l’échange’ avec Israel
Même si les soldats enlevés Ehud Goldwasser et Eldad Regev sont déclarés morts au combat, le prix qu’ Israel devra payer au Hezbollah pour récupérer les corps sera élevé, a indiqué le quotidien libanais Al-Akhbar, mercredi 25 juin.
Reprenant les propos de Sheikh Hassan Nasrallah, le journal rapporte que le Hezbollah ne tolerera pas qu’Israel fasse du ‘chantage’ là-dessus en demandant une ‘réduction’ sur les termes de l’échange.
Selon l’article, le Hezbollah exige d’Israel la libération de Samir Kuntar et d’un grand nombre de prisonniers libanais et palestiniens. L’organisation réclame également les corps de plusieurs de ses combattants.