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Le désengagement électrique d’Israël à Gaza commence
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 8 février 2008

Israël commence à réduire sa livraison d’électricité à la bande de Gaza jeudi 7 février, dans le cadre de mesures punitives contre le gouvernement du Hamas. La coupure électrique a été rendue possible la semaine dernière, quand la Haute cour de justice a repoussé les plaintes déposées par des organisations humanitaires.

D’après le plan présenté à la Haute cour de justice, l’armée va réduire le flux électrique dans trois des dix centrales qui alimentent la bande de Gaza.

“Le ministre de la Défense [Ehoud Barak] est d’avis que la réduction continue de livraison de carburant, les coupures de flux électrique, et les opérations militaires aideront Israël dans le combat qu’il mène contre les organisations terroristes qui dirigent la bande de Gaza”, a déclaré le Bureau du procureur de l’Etat.

“Nous insistons sur le fait que la bande de Gaza est contrôlée par un groupe terroriste meurtrier qui opère continuellement pour frapper l’Etat d’Israël et ses citoyens, violant toutes les lois internationales avec ses actions violentes”, a écrit le panel de trois juges dans sa décision. La cour a expliqué qu’Israël “doit agir contre les organisations terroristes en conformité avec les normes internationales et s’abstenir de nuire délibérément à la population civile vivant dans la bande de Gaza”.

La première mesure prévoit de réduire le flux électrique de 5% dans l’une des lignes électriques, et dans deux semaines, deux autres lignes seront également réduites de 5%.

Les groupes qui s’étaient tournés vers la Haute cour de justice, Gisha et Adalah, condamnent la décision : “C’est un précédent juridique dangereux que d’autoriser Israël à continuer de violer les droits des habitants de Gaza et de les priver des besoins humanitaires élémentaires en violant les lois internationales”, ont annoncé les groupes dans une déclaration.

ISRAËL - AUTORITE PALESTINIENNE

Le professeur Dror au milieu de la tourmente

Le professeur Yehezkel Dror - membre de la commission Winograd qui a rendu son rapport sur la seconde guerre du Liban il y a une semaine - a provoqué mercredi 6 février une tempête politique en Israël. Il a déclaré dans une interview au quotidien israélien Maariv, publiée en partie mercredi et en totalité dans l’édition de Shabbat, que les jugements de la commission ont été déterminés par des considérations politiques favorables au Premier ministre Ehoud Olmert.

Dror s’est fait rêveur à propos de son soutien « sceptique » au processus de paix, déclarant : « Je suis pour, mais je ne suis pas certain que cela marchera ». Faisant référence aux citoyens israéliens en général, il a confié qu’il fallait mettre en balance la manière dont Olmert avait conduit la guerre du Liban - et la nécessité qu’il démissionne - avec le destin du processus de paix, qui pourrait être interrompu par sa démission et la tenue de nouvelles élections. « Cette question est matière à jugement subjectif », a développé Dror.

Dror a souligné qu’il rendait publique sa position sur le processus de paix dans « l’intérêt de la clarté », et sans rapport avec le travail de la commission Winograd. Personnellement, a-t-il expliqué, il n’a pas encore décidé si Olmert devait démissionner. « Je pense que cela révèle une faiblesse de ma part que je ne puisse pas me décider. Peut-être dans un mois, quand je serai plus détendu, je serai plus déterminé ... Peut-être que dans un mois, nous en saurons plus sur la où le processus de paix va nous mener ».

En rapport avec les délibérations de la commission, Dror a déclaré au Jerusalem Post qu’il « n’était pas sûr » si le panel - à supposer qu’il ait reçu le pouvoir de le faire - aurait recommandé des conclusions personnelles, des démissions, et d’autres mesures de « justice rétributive » applicables à Olmert et aux autres dirigeants. « Nous n’en avons pas parlé ». Il a également commenté que « personne dans la commission n’a attendu la démission d’Olmert après la publication du rapport, et que lui même ne l’attendait pas pour le moment ».

« D’abord, je ne me prononce pas sur la question de savoir si Olmert aurait dû démissionner ou non. Je fais seulement une analyse clinique. S’il vous plaît, que ce soit clair. Maintenant, après le premier rapport, je peux imaginer avec une probabilité de 20-30% qu’Olmert aurait démissionné sous la pression. Ou il aurait convoqué des élections. En revanche, je n’aurai pas attendu sa démission après la publication du second rapport. Spéciallement après que celui-ci l’a lavé de ce sur quoi le mouvement de protestation se concentrait à tort - l’affirmation selon laquelle il avait envoyé des soldats à la mort pour des raisons politiques et personnelles ».

Le vainqueur du prix d’Israël, décerné à ceux qui ont particulièrement servi l’Etat ; Président de l’Institut pour la planification de la politique du peuple juif - qu’il a fondé ; Dror ne regrette pas une seconde d’avoir participé aux travaux de la commission : « Si Méphistophélès m’avait approché dans un accord de type faustien, pour me dire : »Tu es nommé pour participer à la commission, mais je raccourcis ta vie de quelques années« , j’aurais immédiatement accepté ».

Opération militaire dans le nord de Gaza

Les forces terrestres de Tsahal, appuyées par l’aviation, ont échangé des tirs avec des terroristes à Gaza avant l’aube jeudi 7 février.

Les accrochages ont éclaté après que des chars israéliens ont fait une incursion de plusieurs centaines de mètres dans la bande de Gaza, à la poursuite de lanceurs de roquettes. Des hommes du Hamas et les soldats de Tsahal ont échangé des tirs d’arme automatique tandis que l’aviation tirait des missiles. De son côté, le Hamas a riposté à coups de mortier.

5 terroristes du Hamas ont été tués, trois par missile et deux par arme à feu, a précisé Abou Obeida, un porte-parole de l’aîle militaire du Hamas, les Ezzedine Kassam. Il avait hier revendiqué l’attentat de Dimona de lundi, mettant en garde Israël contre de nouvelles attaques jusqu’à ce que celui-ci cesse “son siège cruel et inhumain de la bande de Gaza”.

De son côté, le Djihad islamique a annoncé la mort de l’un de ses activistes.

Un enseignant de Beit-Hanoun a également été tué.

Mercredi, une roquette tirée par des Palestiniens avait explosé dans un kibboutz proche de la frontière avec la Bande de Gaza, blessant légèrement deux enfants. Le projectile a frappé une maison du kibboutz Beeri, situé à environ six kilomètres de la frontière.

Par ailleurs, la radio Kol Israël a annoncé ce matin que le Hamas avait prémédité d’enlever des soldats égyptiens à la frontière pour obtenir la libération de terroristes palestiniens arrêtés la semaine dernière par les forces égyptiennes.

Sderot sous le feu des Kassam

La radio militaire annonce jeudi 7 février que 15 roquettes Kassam ont été tirées sur Sderot depuis le début de la matinée, dont deux qui ont touché des bâtiments.

Un sondage montre que la percée de la frontière de Rafiah profite à la popularité du Hamas

D’après un sondage publié mercredi 6 février par un institut de sondage palestinien indépendant, le Hamas a marqué des points depuis sa prise de contrôle de la frontière de Rafiah après que des hommes armés ont démolli le mur d’enceinte du terminal il y a trois semaines.

Cependant, le Fatah est crédité de davantage de points que le Hamas.

Le Centre palestinien pour les sondages et les recherches politiques publie un sondage réalisé entre le 23 janvier - date de la percée de la frontière - et le 3 février, d’après lequel le soutien au Hamas a augmenté de 6 points, créditant le mouvement terroriste de 39% de soutien comparé aux 33% enregistrés dans un sondage réalisé au milieu du mois de décembre.

Le sondage, réalisé auprès de 1 232 habitants de Gaza avec une marge d’erreur de 2%, montre que le soutien au Fatah a baissé, créditant le parti de l’Autorité palestinienne de 46% contre 52% au mois de décembre.

Le Hamas avait pris le pouvoir dans la bande de Gaza par la force en juin dernier, refoulant le Fatah et l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas en Cisjordanie. Le 23 janvier, le Hamas a également saisi la frontière de Rafiah - qui marque la séparation entre la bande de Gaza et l’Egypte - permettant à des centaines de milliers de Palestiniens de passer en Egypte.

Dimanche, l’Egypte aurait repris le contrôle de la frontière, fermant la partie égyptienne de Rafiah, après des affrontements entre les Palestiniens et les forces de l’ordre.

Par ailleurs, Ephraïm Halevi, ancien chef du Mossad, a déclaré ce matin à la radio militaire que Mahmoud Abbas n’envisageait pas de se présenter aux prochaines élections présidentielles palestiniennes.

Le déploiement de forces égyptiennes supplémentaires dans le couloir de Philadelphie attise les tensions entre Barak et Livni

Les objections du ministère de la Défense ont torpillé les recommandations du ministère des Affaires étrangères de déployer une force additionnelle de 750 soldats égyptiens à la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, ont déclaré des officiels du gouvernement mercredi 6 février. La rencontre a été organisée d’une manière informelle dans la Bureau du Premier ministre.

Alors que le directeur-général du ministère des Affaires étrangères, Aharon Abramovitch, présentait la position de son ministère, le ministère de la Défense a manifesté son opposition, estimant que les Egyptiens pouvaient faire davantage avec les forces déjà présentes.

Le chef des services de renseignements égyptiens, Omar Suleiman, qui est l’interlocuteur principal d’Israël sur cette question, est attendu bientôt en Israël pour discuter de la situation.

Le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense Ehoud Barak et la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, se sont rencontrés pour entendre un compte-rendu sur la situation dans le sud. Ils ont décidé que la construction de la barrière de sécurité le long de la frontière entre l’Egypte et Israël devait commencer d’une manière urgente. La frontière est longue de 230 kilomètres.

Bien qu’aucune annonce officielle n’ait encore été faite à ce sujet, la construction de la barrière devrait commencer près de Nitzana, au nord de la frontière, pour continuer à Eilat et au sud de la ville. Elle durera plusieurs annéeset obligera à des coupes budgétaires dans d’autres ministères. Elle devrait coûter 1 milliard de shekels.

Les policiers israéliens et palestiniens participent à un forum de coopération

Un groupe d’officiers de police israéliens et palestiniens s’est rencontré mercredi 6 février pour discuter des techniques de lutte contre la criminalité et de coopération. La réunion de mercredi était la seconde qui rassemblait la police palestinienne et des représentants de la police israélienne des districts de Judée et Samarie. Le commandant en chef Shlomi Ka’atabi et l’officier de coordination Dani Yisraël y participaient. La délégation palestinienne était conduite par le commandant Firas Alamla et le chef des enquêtes et des services de renseignements le commandant Jabar A’asfur. Le groupe s’est retrouvé au Centre de conférence Neve Ilan pour discuter de stratégies communes.

La conférence était organisée sous le patronage de l’EUCOPPS, une organisation destinée à aider les forces de l’Autorité palestinienne à se démocratiser et à accroître leur efficacité. La session de mercredi s’est concentrée sur la question des enquêtes et de la collecte de renseignements.

Les officiers ont discuté des moyens de coopérer dans la lutte contre les activités criminelles telles que le vol de voitures et de biens, le trafic de drogue, l’utilisation et la fabrication de faux documents.

Les officiers du district de Judée-Samarie ont souligné que ce genre de rencontre était capital pour aider à forger des rapports de confiance entre les divers corps de police. “Ce jour est un jour important. Nous travaillons côte à côte dans une situation complexe”, a expliqué Ka’atabi. “L’objectif est de développer le dialogue qui créera des réseaux professionnels utiles pour l’amélioration de la communication dans tous les domaines de la criminalité.”


Visite de Blair

L’envoyé du Quartet Tony Blair a rencontré mercredi 6 février le président Shimon Peres. Blair - dans la région pour sa visite mensuelle - a déclaré que malgré les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, Israël et les Palestiniens devaient se concentrer sur des projets économiques communs. Beaucoup de projets industriels communs progressent, a-t-il annoncé : « Aucun d’eux ne peut se susbtituer aux négociations et au processus politiques, mais le progrès économique peut compléter le processus politique », a résumé Blair.

Peres a confié qu’il était très heureux de voir Blair de retour dans la région pour soutenir l’effort économique. « Nous ne pouvons pas faire grand chose à Gaza, mais nous pouvons faire beaucoup dans la Vallée de la paix, ou de grands investissements peuvent être injectés », a annoncé Peres, se référant au projet économique qu’il a contribué à développer dans la zone de la Mer morte pour accroître la stabilité et la coopération régionale entre Israël, l’Autorité palestinienne et la Jordanie.

Blair a également rencontré le Premier ministre Ehoud Olmert et le ministre de la Défense Ehoud Barak dans un entretien séparé.

Rencontre économique entre Israël et les pays arabes en Jordanie

Le président de l’Association des entrepreneurs israéliens, Shraga Brosh, doit rencontrer ses homologues du Moyen-Orient la semaine prochaine en Jordanie. Des représentants de l’Irak, du Yemen, d’Arabie Saoudite, du Koweït, du Maroc, du Qatar, des émirats du Golfe, de l’Autorité palestinienne, du gouvernement américain et d’entreprises géantes telles IBM, sont attendus à ce sommet.

Brosh va souligner l’importance de renforcer les relations économiques comme condition préalable pour arriver à la paix. Des groupes de travail discuteront des questions économiques essentielles pour le Moyen-Orient, comme l’eau, les nouvelles infrastructures et l’énergie.

Dichter part en guerre contre les accidents de voiture

Le ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter a convoqué jeudi 7 février dans la matinée une réunion d’urgence pour convenir des mesures à prendre au vu de l’augmentation du nombre des accidents de voiture au mois de janvier.

Le chef de la police Doudi Cohen et d’autres responsables de la police ont participé aux débats.

Il a été convenu que l’accent serait mis sur la circulation entre les villes, les routes nationales ayant connu une augmentation de 75% des accidents au mois de janvier. Les mesures de rétorsion seront renforcées. Dichter a déclaré qu’une réplique immédiate devait être trouvée qui empêche la sécurité routière de se dégrader encore en Israël.

44 personnes ont trouvé la mort au seul mois de janvier sur les routes israéliennes.

Le comportement des adolescents sur Internet

Alors que le « surf » sur le web est devenu l’une de leur activités majeures, une étude du ministère de l’Education révèle que les parents ne sont pas toujours au fait des sites auxquels leurs enfants ont accès. L’étude, rendue publique lundi 4 février, a été conduite auprès d’adolescents de 11 et 14 ans dans 250 écoles. Elle montre que 66% des interrogés déclarent ne pas avoir parlé avec leurs parents des sites Internet qu’ils visitent. Un quart déclare consulter des sites adultes.

Deux tiers des parents laissent leurs enfants dépenser autant de temps qu’ils le souhaitent sur Internet. 50% des enfants passent au moins 6 heures par semaine sur le net tandis que 23,2% passent plus de 13 heures par semaine.

Près de la moitié des parents des enfants sondés n’ont manifesté aucun intérêt à propos des sites visités par leurs enfants. 70% ne sont pas équipés d’un moyen de filtrage. 96,4% des familles ont à la maison un ordinateur connecté à Internet.

L’étude montre que 67,8% des enfants utilisent un surnom pour se protéger quand ils surfent. 70% demandent conseil ou vérifient avant de donner leur nom. La plupart des enfants interrogés ont déclaré être conscients que le net n’était pas un endroit sûr pour se faire de nouveaux amis. Beaucoup vont sur Internet pour chercher des informations scolaires, jouer ou charger des musiques et des films. La moitié l’utilise pour communiquer avec des amis.

En marge des dangers inhérents au « surf », un autre aspect troublant ressort de l’étude. Près d’un quart des enfants ont déclaré qu’ils estimaient normal de copier un document sur le net avant de le soumettre au professeur comme si c’était le leur.

La nouvelle autorité en charge des conversions reçoit le feu vert mais manque de Dayanim

La commission ministérielle pour l’Immigration, l’Intégration et la Diaspora a approuvé mercredi 6 février la création d’une nouvelle autorité chargée de gérer le processus de conversion de centaines de milliers d’immigrants non-Juifs. La décision a été accueillie par les représentants du gouvernement comme un succès. Elle ne prévoyait cependant pas un élément que de nombreux obervateurs considèrent comme étant la clé qui marquera une rupture avec l’ancien processus de conversion souvent critiqué : La nomination de 50 nouveaux juges rabbiniques qui statueront dans les tribunaux en charge des conversions.

L’actuel processus de conversion est critiqué depuis longtemps à cause des exigences trop rigoureuses qu’il impose aux aspirants, dont des exigences de pratiques religieuses très sévères allant parfois jusqu’à l’annulation rétroactive de la conversion si le converti ne persiste pas dans leur observance. 300 000 personnes, ayant bénéficié de la « loi du retour » en immigrant au titre de membre d’une famille juive, sont des non-Juifs. Le taux de leur conversion au Judaïsme est de 2 000 personnes par an - soit moins que leur taux de naissance annuel qui est de 3 000 personnes.

D’après un représentant du gouvernement, une étude montre qu’ils sont 150 000 à souhaiter se convertir. Mais selon une étude conduite par le ministère de l’Intégration réalisée en 2006, 72% de ce groupe estiment que le processus de conversion est « long et difficile ». 76% déclarent ne pas être certains qu’ils seront acceptés comme Juifs une fois qu’ils seront convertis.

La nouvelle autorité des conversions a été établie selon les recommandations de la commission Halfon, présidée par le directeur-général du ministère de l’Intégration Erez Halfon, et par des représentants du ministère de l’Education, de l’Agence juive, de l’autorité des conversions du Bureau du Premier ministre et de l’armée.

Les succès de l’industrie pharmaceutique israélienne menacés

L’industrie pharmaceutique israélienne affronte un effort concerté de ses rivaux étrangers pour pénétrer le marché local et réduire les exportations israéliennes, d’après le vice-président de Teva, Chaïm Horvitz. « Ils sont très perturbés, et je ne les blâme pas », a-t-il expliqué à une conférence de presse à Tel-Aviv mercredi 6 février. « Ils essayent d’arrêter notre exportation de médicaments génériques à travers des moyens dits légaux ».

Des représentants d’autres sociétés appartenant à l’Association des entrepreneurs israéliens ont également participé à la conférence de presse.

Les corporations étrangères ont exercé une pression intense sur le gouvernement pour réduire les droits de propriété intellectuelle des compagnies pharmaceutiques locales, explique Horwitz. Il a appelé le gouvernement à resister à cet effort. « Les sociétés étrangères ne sont pas obligées de nous aimer, mais après des années de monopole, il est temps qu’elles arrêtent de jouer leurs jeux », commente Horwitz.

Il accuse les compagnies pharmaceutiques étrangères de « ne jamais investir un centime en Israël » et de ne pas honorer leurs promesses d’ouvrir des sites en Israël en échange de l’augmentation de leur participation sur le marché local. Horwitz accuse encore la firme agro-chimique Interpharm « d’utiliser le savoir faire israélien et de délocaliser en Suisse », commentant que tel est le genre d’investissement local qu’Israël peut attendre des corporations étrangères.

Les compagnies pharmaceutiques nationales représentent 10% des exportations industrielles israéliennes, qui se déploient vers plus de 120 pays d’après le communiqué de presse. En 2007, l’industrie a connu une croissance de 13% par rapport à 2006, ses revenus atteignant 3,6 milliards de dollars. Horwitz prédit que l’industrie pharmaceutique aura cette année une croissance de 10% avec des revenus de 4 milliards de dollars. Plus de 7 000 Israéliens sont employés dans le domaine pharmaceutique, principalement dans la fabrication de médicaments.

INTERNATIONAL

Le président tchadien parle à la suite de la visite du ministre de la Défense français

Le président tchadien Idriss Déby a affirmé mercredi 6 février que son gouvernement contrôlait non seulement N’Djamena mais aussi l’ensemble du pays, s’exprimant en public pour la première fois depuis l’assaut lancé par les rebelles contre le pouvoir.

Idriss Déby a reçu des journalistes au palais présidentiel. Nous avons le « contrôle total », pas seulement de la capitale N’Djamena, mais aussi de tout le pays, a affirmé le président, vêtu d’un uniforme militaire. Il a également démenti des informations selon lesquelles il aurait été blessé lorsque les rebelles assiégeaient la capitale.

Selon certaines informations, les rebelles s’étaient dangereusement approché de la capitale du Tchad, menaçant d’en prendre le contrôle.

Mercredi 6 février, le ministre de la Défense français, Hervé Morin, s’est rendu à N’Djamena où il a rencontré Déby. Suite au début de guerre civile, la France a reçu un mandat de l’ONU pour déployer son armée.

« Il y a eu une tentative de coup de force, c’est bien cela dont il s’agit », a déclaré Morin depuis N’Djamena au micro de France Inter. « Il me semble assez naturel que la France puisse apporter son soutien à un gouvernement légitime au Tchad ».

Par ailleurs, Déby a annoncé mercredi qu’il pourrait envisager de gracier les six Français de l’Arche de Zoé condamnés à huit ans de prison pour avoir tenté d’emmener en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour. L’affaire, dans laquelle était impliquée une organisation française soupçonnée de trafic d’enfants, avait jeté une ombre sur les relations déjà délicates entre le Tchad et la France.

Sarkozy envoit un message

A la suite de l’attentat de Dimona perpetré lundi, le président français Nicolas Sarkozy a envoyé un message de soutien et d’encouragement au président Shimon Peres. Dans son message, Sarkozy a présenté ses condoléances et celles des Français face au traumatisme qu’Israël vivait de nouveau.

Il a ajouté que ses pensées étaient avec les familles et les victimes blessées dans l’attentat à la bombe.

Les activités terroristes sont totalement inacceptables, a-t-il écrit, ajoutant que la France leur était opposée d’une manière tout à fait unanime et se défendrait elle aussi de la manière la plus forte possible.

Bouteflika en Tunisie

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est arrivé jeudi 7 février au matin à Tunis, pour « une visite de fraternité et de travail » de quelques heures au cours de laquelle il devait s’entretenir avec son hôte Zine El Abidine Ben Ali. Les discussions devaient notamment aborder le « renforcement des relations de fraternité et de coopération entre » les deux pays, jugées « excellentes » de part et d’autre.

Ce voyage placé sous le signe de « la solidarité tuniso-algérienne », marque le 50ème anniversaire du bombardement par l’aviation française de la localité tunisienne de Sakiet Sidi Youssef, en représailles au soutien apportée par la Tunisie à la lutte de libération algérienne.

Le 8 février 1958, quelque 26 bombardiers secondés par un avion de reconnaissance avaient participé au pilonnage de cette localité située à la frontière tuniso-algérienne et qui servait de base arrière aux combattants algériens.

79 tunisiens et algériens avaient été tués, dont 11 femmes et 20 enfants. Le bombardement avait blessé 130 personnes, outre la destruction de toutes les infrastructures vitales des zones bombardées qui s’étendaient entre Souk Ahras (Algérie) et Le Kef (Tunisie).

Peu après l’accueil officiel à l’aéroport international de Tunis-Carthage, les deux présidents sont allés se recueillir au mausolée des martyrs de Sijoumi, proche de Tunis, où ils ont reçu un accueil populaire au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé.

Les entretiens politiques au sommet devaient ensuite donner lieu à une concertation sur « plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun », selon une source algérienne.

Dans ce contexte, Ben Ali et Bouteflika ne manqueront pas d’évoquer le dossier du Sahara Occidental qui entrave le processus d’intégration du Maghreb, ainsi que la question du terrorisme, surtout après les menaces proférées à l’endroit des pays de la région par la branche d’Al Qaïda au Maghreb.

Au plan bilatéral, on souligne de source algérienne, « le caractère privilégié » des relations entre les deux voisins et « les perspectives de partenariat dans tous les domaines » de coopération.



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