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L’Iran et la Syrie épinglés comme « Etats qui soutiennent le terrorisme »
Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme
Article mis en ligne le 27 mai 2009

1. L’Iran et la Syrie, qualifiés d’Etats qui soutiennent le terrorisme par le Département d’Etat américain, continuent de mener une stratégie à long terme consistant à prôner la violence et le terrorisme contre Israël (« la résistance ») en s’appuyant sur des organisations terroristes palestiniennes (surtout le Hamas) et sur le Hezbollah libanais. Le but de cette stratégie est de renforcer l’axe radical irano-syrien au Moyen-Orient, d’affaiblir Israël en portant atteinte à sa structure économique et sociale, de renforcer les forces islamiques radicales au Liban, dans l’Autorité Palestinienne, en Irak ainsi qu’ailleurs au Moyen-Orient et dans le monde, et de saper les perspectives d’un processus de paix entre Israël et les Palestiniens sous l’égide des Etats- Unis.

2. L'Iran et la Syrie ont tendance à minimiser voire à nier la nature militaro-opérationnelle  de l'aide  qu'ils  fournissent  à  ce  que  le  Département  d'Etat  américain  qualifie  d'organisations terroristes,  affirmant  qu'il  s'agit  d'une  aide  politique,  informationnelle,   voire  humanitaire. Cependant, des renseignements rassemblés par Israël, les Etats-Unis et d'autres pays prouvent sans le moindre doute que ces allégations sont erronées. Le rapport annuel sur le terrorisme publié par le Département d'Etat américain, fondé sur les sommes d'informations considérables aux  mains  des  Etats-Unis,  prouve  définitivement   qu'en  2008  il  n'y  a  eu  aucun changement réel de l'étendue et de la nature du soutien iranien et syrien aux organisations terroristes. De leur côté, les Iraniens nient les conclusions du rapport, affirmant que ce sont les Etats-Unis qui mènent une politique de violence et de terrorisme, et que l'Iran lui- même est une victime du "terrorisme."

3. Le rapport annuel du Département d'Etat américain sur le terrorisme, publié en Avril 2009, consacre un chapitre distinct aux Etats qui soutiennent le terrorisme. L'Iran et la Syrie, deux sponsors majeurs du terrorisme, figurent en évidence dans le chapitre 3, qui traite des deux pays. Le rapport indique que l'Iran est resté le principal bailleur du terrorisme, qu'il emploie depuis longtemps pour promouvoir ses intérêts sécuritaires nationaux et étrangers. Le rapport note également que l'Iran continue à compter principalement sur sa Force Qods des Gardes de la Révolution Islamique pour soutenir des groupes terroristes et islamiques à l'étranger, y compris : le  Hezbollah  libanais,  des  groupes  terroristes  palestiniens  comme  le  Hamas  et  le  Jihad Islamique Palestinien, plusieurs groupes terroristes irakiens et des islamistes en Afghanistan, dans les Balkans et ailleurs (pp. 10, 182-183). Par ailleurs, selon le rapport, les activités terroristes du Hamas et du Hezbollah continuent d'être financées par l'Iran et la Syrie (p.120).

Iran

4. Comme indiqué au début du chapitre sur l'Iran (pp. 182-183), "l'Iran est resté le sponsor étatique le plus actif du terrorisme".  La participation  de l'Iran dans la planification  et le financement d'attaques terroristes au Moyen-Orient, en Europe et en Asie Centrale a un impact direct sur les efforts internationaux de promotion de la paix, menace la stabilité économique dans le Golfe et sape le développement de la démocratie.

5. Le rapport affirme que l'Iran demeure le principal sponsor de groupes implacablement opposés  au processus  de paix  au Moyen-Orient.  L'Iran  fournit  des armes,  entraîne  et finance le Hamas et d'autres groupes terroristes palestiniens, y compris le Jihad Islamique Palestinien (JIP) et le Front Populaire de Libération de la Palestine-Commandement Général  (FPLP-CG).  L'entraînement,  les  fonds  et  les  armes  fournis  au  Hamas  depuis  les élections palestiniennes de 2006 ont amélioré la capacité du mouvement de porter atteinte à Israël.  Selon  le rapport,  en 2008,  l'Iran  a fourni  plus  de 200  millions  de dollars  au Hezbollah libanais et a formé plus de 3000 combattants  de l'organisation  dans des camps militaires situés en Iran (p. 183). Depuis la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2006, l'Iran a aidé le Hezbollah à se réarmer, violant la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU.1

6. Le rapport indique que la Force Qods2, l'unité d'élite des Gardes de la Révolution iranienne, est l'instrument principal du régime iranien utilisé pour soutenir le terrorisme à l'extérieur de l'Iran. Selon le rapport,  la Force Qods fournit des armes, des fonds et un entraînement  au Hamas, à d'autres organisations terroristes palestiniennes, au Hezbollah libanais, à des terroristes irakiens et aux Taliban en Afghanistan.

7. Le régime iranien continue de fournir un soutien létal (armes, entraînement, instructions, etc.) aux groupes militants irakiens qui prennent pour cible les forces de la coalition ainsi que les forces irakiennes et tuent des civils irakiens innocents. La Force Qods pourvoit les terroristes irakiens  en roquettes  sophistiquées  de fabrication  iraniennes,  en fusils de snipers,  en armes automatiques  et en mortiers. L'Iran est responsable de plusieurs attaques contre la coalition, Téhéran ayant donné aux terroristes la capacité d'assembler des engins piégés artisanaux conçus

Aidé par l'Iran et la Syrie, le Hezbollah ne respecte pas la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité et continue à développer son arsenal militaire au Sud-Liban. Voir notre article du 12 août 2007 intitulé : “Un an après le vote de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité qui a mis fin à la seconde guerre du Liban : rapport intérimaire,”  à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/un1701_f0807.pdf

2  Voir notre article du 2 avril 2007 (en anglais) intitulé : “Using the Quds Force of the Revolutionary Guards as the main

tool to export the revolution beyond the borders of Iran.”

pour  frapper  les véhicules  blindés.  Selon  le rapport,  la  Force  Qods,  de  concert  avec  le Hezbollah libanais, assure l'entraînement  à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak aux militants irakiens,  leur  apprenant  à  fabriquer  et  à  utiliser  des  engins  piégés  et  d'autres  armes sophistiquées.3

8.  Concernant  Al-Qaïda,  le rapport  indique  que  l'Iran  n'est  toujours  pas  prêt  à juger  des membres  importants  de  l'organisation  terroriste  qu'il  détient,  et  qu'il  refuse  de  publier  leur identité.  L'Iran peine également  à contrôler  les activités  de membres  d'Al-Qaïda  qui se sont enfuis en Iran après la chute du régime taliban en Afghanistan (p. 183).4

9. A plusieurs endroits, le rapport mentionne le renforcement des liens entre l'Iran et des pays d'Amérique latine (liens, qui, selon nous, peuvent potentiellement accroître l'activité terroriste de l'Iran en Amérique latine). Le rapport mentionne aussi que les Etats-Unis sont concernés par l'activité du Hezbollah et du Hamas dans le triangle entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay. Concernant l'activité terroriste de l'Iran en Amérique du Sud, le rapport fait référence à ce qui

suit:

a. Saisie en Turquie de produits chimiques destinés au Venezuela : En Novembre

2008, les douanes  turques du port de Mersin ont saisi le contenu d'un convoi iranien suspect  à destination  du Venezuela,  qui  transportait  22 containers  de nitrate  et  de sulfates, produits chimiques généralement utilisés pour la fabrication de bombes, ainsi que du matériel de laboratoire. Selon les responsables des douanes, les 22 conteneurs, sur lesquels était écrit "pièces de tracteur," ont été transférés à Mersin d'Iran. En Décembre, les douanes ont demandé au Commissariat  à l'Energie atomique turc et à des experts militaires d'examiner le matériel saisi (p. 105).

b. Le rapport souligne également  l'existence  de vols hebdomadaires  entre l'Iran  et le Venezuela (p. 180). Les passagers de ces vols sont uniquement vérifiés par des contrôles douaniers superficiels à Caracas. La citoyenneté vénézuélienne, l'identité et les documents de voyage sont faciles à obtenir, faisant du Venezuela un relais d'étape attrayant pour les terroristes.5

3  Le savoir-faire  iranien dans la production  d'engins  piégés létaux (comme  le Shawaz) a également  été transféré  au Hamas dans la bande de Gaza. Voir notre article du 12 janvier 2009 intitulé : “Le soutien de l’Iran au Hamas,” à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/iran_f004.pdf

4  Pour plus de détails sur le "rôle duel" de l'Iran au sujet d'Al-Qaïda, voir notre article d'Avril 2003 (en anglais), intitulé: “Iran as a State Sponsoring and Operating Terror.”

5  Sur les activités du Hezbollah et des Gardes de la Révolution au Venezuela, voir notre article du 19 avril 2009 intitulé : “L'Iran augmente sa présence politique et économique en Amérique Latine, défiant les Etats-Unis et essayant de saper

l'hégémonie américaine,à l'adresse  http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/iran_f006.pdf

Syrie

10. Le chapitre sur la Syrie (pp. 184-186) débute par l'affirmation que Damas a été désignée en

1979 comme Etat sponsor  du terrorisme  [cela fait donc 30 ans que la Syrie est considérée comme  sponsor  du  terrorisme  par  le  Département  d'Etat  américain.]  La  Syrie  n'a  pas  été directement impliquée dans un acte de terrorisme depuis 1986, bien qu'elle continue à défendre ce qu'elle  considère  comme  la "résistance  armée  légitime"  des Palestiniens  et du Hezbollah contre   "l'occupation   israélienne   des   territoires   arabes,"   et  l'opposition   irakienne   contre "l'occupation de l'Irak." Le rapport mentionne également (p. 185) la participation de la Syrie dans l'assassinat en Février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri, qui est toujours l'objet d'une enquête par l'ONU. La Syrie soutient les organisations terroristes en leur fournissant un  soutien  militaire,  financier,  politique  et  informationnel,  comme  cela  est  détaillé  dans  le rapport.

11. Le rapport affirme que la Syrie fournit un soutien politique et matériel au Hezbollah  et permet à l'Iran d'utiliser le territoire syrien comme couloir pour aider le Hezbollah. Le Hamas, le Jihad Islamique Palestinien (JIP), le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et le Front Populaire  de Libération  de la Palestine-Commandement  Général (FPLP-CG),  ont, notamment,  installé leur direction  externe à l’intérieur  des frontières  de la Syrie. Le gouvernement syrien aurait demandé à ces groupes de rester confinés à des activités politiques et informationnelles [fausse réclamation régulièrement entendue par les Syriens] mais des groupes ayant leurs leaders en Syrie ont revendiqué des attaques terroristes anti-israéliennes mortelles. Quant au Hezbollah, le rapport met en évidence les liens entretenus par la Syrie avec les terroristes les plus tristement célèbres du monde, dont le chef des opérations du Hezbollah Imad Moughnieh qui a péri dans l'explosion de son véhicule le 12 février 2008 près du siège des services secrets militaires syriens dans le quartier de Kafr Sousa à Damas. Le rapport mentionne que Moughnieh  était recherché  en raison  de son rôle dans les attentats  en 1983 contre  le bâtiment des Marines et contre l'Ambassade américaine à Beyrouth, qui ont fait plus de 350 victimes. Le gouvernement syrien a reconnu qu'un des terroristes les plus recherchés du monde avait été présent et était mort sur le sol syrien. 6

12. Le rapport affirme que le Président Bashar al-Assad continue de soutenir ouvertement les groupes terroristes palestiniens. A titre d’exemple, le responsable du bureau politique du Hamas et son leader de facto Khaled Mash'al ainsi que ses adjoints résident toujours en Syrie. La Syrie

6 Les reportages publiés dans les médias ont indiqué que le Hamas utilise le sol syrien pour former ses combattants, bien que les autorités syriennes aient prétendu avoir essayé d'empêcher de telles activités.

offre également à Mash'al des escortes de sécurité pour ses cortèges automobiles. En outre, Mash'al utilise les locaux du ministère de l'Information syrien pour organiser ses conférences de presse.7  Le gouvernement syrien autorise par ailleurs le Hamas, le JIP et d'autres organisations terroristes à organiser des conférences palestiniennes sur son sol.

13. Le rapport affirme encore qu'en 2008, la Syrie a continué à renforcer ses liens avec l'autre sponsor du terrorisme, l'Iran. Le ministre syrien de la Défense s'est rendu à Téhéran en Mai et a initié un protocole d'accord sur la coopération  en matière de défense. La Syrie a également permis aux leaders du Hamas et d'autres groupes palestiniens de se rendre à Téhéran (p. 185). Le rapport note également qu'Assad est toujours un défenseur loyal de la politique de l'Iran, y compris des ambitions nucléaires "civiles" de Téhéran.

Réactions au rapport

Iran

14. Le rapport du département d'Etat américain sur le terrorisme a été sévèrement critiqué par les porte-parole iraniens, lesquels ont déclaré que la nouvelle administration, qui avait parlé de changement, n'a pas modifié son opinion sur l'Iran et continue à l'accuser à tort. Ci-dessous les premières réactions:

a. Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, présent à Cuba pour la  conférence  des  pays  non-alignés,  a  déclaré  que  les  accusations  des  Etats-Unis  et l'attitude "méprisable" américaine étaient sans fondement. Il a ajouté que les Etats-Unis n'avaient aucune autorité pour accuser d'autres pays de soutenir le terrorisme puisque leur propre approche est raciste, qu'ils continuent leur occupation et qu'il ne faut pas oublier leurs agissements dans la prison de Guantanamo (IRNA, 1er mai 2009).

b. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Hassan Qashqavi a noté que  l'Iran  était  une  victime  du  terrorisme  et  souffrait  du  terrorisme  de  la  part  de l'organisation Mojahedine Khalq.8  Il a affirmé que 16000 Iraniens avaient été tués par ce groupe  terroriste,  et  a  également  ajouté  que  l'Iran  luttait  contre  le  terrorisme,  à  la

7  En d'Avril 2008, 600 activistes du Hamas s'étaient entraînés en Syrie. Voir notre article du 8 avril 2008 (en anglais)

intitulé : “Hamas’s military buildup in the Gaza Strip.”

8  Mojahedin-e Khalq (MEK) est une organisation terroriste de gauche qui opère en Iran depuis les années 1960. Depuis les années 1980, après la révolution de Khomeiny, l'organisation  agit à l'extérieur de l'Iran, principalement  contre les leaders de la République islamique. Elle est désignée comme organisation terroriste par de nombreux pays, y compris par les Etats-Unis. Elle est également qualifiée de mouvement terroriste dans le dernier rapport sur le terrorisme de 2008 (p.283). différence  des  Etats-Unis,  qui  soutiennent  le  "régime  sioniste  qui  est  un  symbole  du terrorisme d'Etat" (Agence de presse Fars, 4 mai 2009).

Hezbollah

15.  En  réponse  au  rapport  du  Département  d'Etat  américain,  le  Hezbollah  a  publié  un communiqué déclarant qu'il n'était pas du tout étonné par les conclusions du rapport et par ses allégations "vieilles-nouvelles," que le Hezbollah considère comme "un honneur." Le texte précise que les Américains ne détaillent pas le terme "résistance" (utilisé par le Hezbollah et les organisations terroristes, ce terme légitime la violence et le terrorisme). Il ajoute que les Etats- Unis, qui ne font rien d'autre "qu'occuper et agresser", qualifient avec arrogance des peuples et des  gouvernements  de  "terroristes."  Le  communiqué  affirme  que  lorsque  l'administration américaine  parle  négativement  du Hezbollah,  elle  le salue  en fait,  parce  que  "la valeur  du Hezbollah   ne  réside   pas   dans   sa  technologie   impressionnante,   mais   plutôt   dans   son empressement  et  son  engagement  à résoudre  les  problèmes  de  justice,  dans  un  esprit  de responsabilité profonde afin de se battre contre l'injustice et l'agression de l'occupation" (Journal du Hezbollah, Al-Intiqad, 1er mai 2009).

16. Selon le leader du Hezbollah  Hassan  Nasrallah,  le rapport fait partie d'une attaque mondiale menée par les Etats-Unis contre le Hezbollah (référence au rapport semestriel publié par le Secrétaire Général de l'ONU). D'après Nasrallah, le but du rapport est de représenter le Hezbollah comme une organisation impliquée dans le terrorisme, le trafic de drogue, le meurtre, la contrefaçon, etc... Nasrallah a affirmé que ces allégations étaient sans fondement, parce que le Hezbollah représente " la résistance noble, réelle, pure, persévérante, qui se bat par la guerre sainte [le jihad], laquelle est honnête et loyale." Il a ajouté que le problème des auteurs du rapport est le respect et le prestige imposés par le Hezbollah, et le fait que l'organisation refuse de reconnaître Israël et l'hégémonie régionale américaine. Nasrallah a affirmé que si le Hezbollah limitait ses activités aux affaires internes libanaises, même si ces activités étaient violentes, son nom serait rayé de la liste des organisations terroristes. Selon Nasrallah, le Hezbollah est qualifié d'organisation terroriste par les Etats-Unis parce que son objectif est de confronter Israël (Al- Manar, 1er mai 2009).

Syrie

17. A la date de rédaction de cet article, les médias officiels syriens n'avaient pas encore réagi aux conclusions du rapport annuel publié par le Département d'Etat américain. Un site Internet syrien officieux a publié la réponse d'une organisation  appelée "le Comité Indépendant  de la Syrie," qui affirme représenter tous les secteurs de la société syrienne. Ce site Internet a publié son propre rapport, qualifiant les Etats-Unis de "sponsors du terrorisme," affirmant que les Etats- Unis ont soutenu Ben Laden dans le passé et sont responsables de la création d'Al-Qaïda en Afghanistan, soutiennent "le terrorisme israélien," occupent l'Irak et y ont commis un "génocide" (all4syria, 2 mai 2009).



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