« Le Juif est considéré par les vivants comme un mort, par les autochtones comme un étranger, par les sédentaires comme un clochard, par les gens aisés comme un mendiant, par les pauvres comme un exploiteur, par les patriotes comme un apatride, et par toutes les classes comme un concurrent qu’on déteste.[1] »
Les Juifs en exil ont de tous temps été un peuple dans le peuple partout où ils étaient établis. C’est ainsi qu’à Babylone, la communauté juive eut pendant plus d’un millénaire ses tribunaux, sa police, ses corporations, ses régions, ses académies, et même un chef suprême appelé l’Exilarque[2]. L’étymologie même de ce titre indique que la communauté juive de Babylone ne se considérait pas comme des citoyens mais comme des exilés.
Fin de la Diaspora
Blog Daniel Horowitz
Article mis en ligne le 4 avril 2024