En Syrie, on tire aussi sur l’ambulance
De Nicolas CHEVIRON (AFP)
Article mis en ligne le 19 juin 2011
Nabil était l’un des derniers secouristes du Croissant-Rouge syrien à braver la violence de la répression à Jisr al-Choughour (nord-ouest de la Syrie). Fauché dimanche par une balle dans le dos, il relate son expérience depuis son lit d’hôpital, en Turquie. « Mon boulot, c’était de ramasser un maximum de blessés et de les mettre dans l’ambulance, je n’avais pas le temps de regarder ce qui se passait autour », prévient le jeune homme de 29 ans, alité depuis lundi dans un hôpital d’Antakya, dans le sud de la Turquie.