Des déplacements de chars de l’armée israélienne ont été entendus tôt dimanche matin près de la frontière avec la Bande de Gaza, tandis que l’artillerie israélienne pilonnait la zone, laissant penser à un élargissement de ses opérations.
Les forces israéliennes ont visé des mines de phosphore à Khouza, un village situé près de la frontière et plusieurs maisons étaient en feu, ont indiqué des témoins [1] . Une femme a été tuée et plus de 100 autres personnes blessées, a expliqué le Dr Yusuf Abu Rish, un représentant de l’hôpital local, la plupart souffrant de brûlures et d’avoir inhalé du gaz. Le porte-parole de l’armée israélienne, le capitaine Guy Spigelman, a catégoriquement démenti ces allégations.
A l’est et au nord de la ville de Gaza, de violentes batailles étaient en cours, ont déclaré des représentants du Hamas.
Une quatrième phase est prévue dans l’offensive que mène l’armée israélienne depuis le 27 décembre, qui envisage la réoccupation complète de la Bande de Gaza et le renversement du Hamas, selon des membres des autorités israéliennes, parlant sous couvert d’anonymat.
Des médecins de la Bande de Gaza ont fait état de la mort de plus de 30 Palestiniens pour la journée de samedi, la plupart n’étant pas des combattants du Hamas. Une quinzaine de roquettes a été tirée sur le sud d’Israël, blessant plusieurs Israéliens dans la ville d’Ashkelon, de source militaire israélienne.
Israël utiliserait des bombes au phosphore blanc, pourtant interdites
L’armée israélienne a bombardé Gaza cette nuit tuant trois Palestiniens et blessant des dizaines d’autres. Ils sont de plus en plus nombreux a affirmer qu’Israël utilise des bombes dont l’emploi offensif est cependant interdit.