C’est ce qu’a déclaré le président français Jacques Chirac dans un entretien au quotidien israélien "Haaretz" de vendredi.
"Je ne peux pas vous dire quel sera le résultat de cette action", a dit M. Chirac en référence à la négociation en cours entre la troïka européenne (France, Allemagne, Royaume-Uni) et l’Iran, selon le texte de l’interview transmis par la présidence française.
"Je souhaite qu’elle aboutisse favorablement et élimine ce danger de prolifération" nucléaire, a-t-il poursuivi. "Si ce n’était pas le cas, alors il faudrait naturellement que le Conseil de sécurité se saisisse de la question".
Interrogé sur l’éventualité d’une frappe sur l’Iran, le président français a répondu : "Les attaques militaires ne sont pas une solution à quelque problème que ce soit".
"Nous demandons à l’Iran des garanties objectives sur le caractère pacifique et civil de son programme nucléaire, c’est-à-dire en particulier la renonciation à toute activité de production de matières fissiles", a indiqué le président français.
"Nous sommes prêts, en contrepartie, à conduire avec ce pays un dialogue et une coopération dans les domaines politique, économique et énergétique, en reconnaissant le droit à l’Iran à l’énergie nucléaire civile de façon contrôlée internationalement", a-t-il dit.