Suite au drame de Londres, le gouvernement britannique, Premier ministre en tête, a répété que c’en était fini de la trop grande tolérance montrée par le passé envers les prêcheurs de haine. Exit, donc, le Londonistan. Diverses mesures seraient actuellement à l’étude pour empêcher la propagande djihadiste sans nuire à la liberté d’expression et de culte. Londres va très bientôt avoir l’occasion de démontrer toute l’étendue de sa résolution. Yusuf al-Qaradawi, imam Qatari et idéologue en vue des Frères Musulmans a, en effet, prévu de visiter la Grande-Bretagne au mois d’août pour participer, le 7 août, à une conférence à Manchester.
Dans le passé, à de nombreuses reprises, M. al-Qaradawi a justifié les attentats suicides commis en Israël, notamment en déclarant à la BBC : "Ce ne sont pas des suicides, mais des martyrs au nom de Dieu. Je considère ce type d’opération suicide comme une preuve de la justice de Dieu. "
Invité, en 2004, par le maire de Londres, M. Ken Livingstone, il s’en était violement pris aux juifs et aux homosexuels.
L’organisateur de la conférence du 7 août, Mohammed Shafiq a déclaré à The Telegraph : "C’est un modéré. C’est une figure respectée dans la communauté musulmane et c’est pourquoi il a été invité : pour aider à promouvoir la diversité culturelle et religieuse". Les familles de victimes du 7 juillet, apprécieront. M. al-Qaradawi est interdit d’entrée aux Etats-Unis.