Avant que la pandémie n’arrive en Israël, je passais chaque chabbat dans une maison différente, parfois dans deux, une pour le vendredi soir et une autre pour le samedi midi. Bien que cela soit interdit, j’allumais mon portable afin de trouver mon chemin. Pour le nouvel arrivant venu de Paris, habitué à trouver une logique dans le découpage de sa ville natale, se repérer dans Jérusalem est une expérience déroutante, en particulier à Talpyot : la plaque indiquant le nom de la rue peut être cachée par une touffe d’arbre feuillu, les numéros ne sont pas toujours bien visibles, les entrées des immeubles se trouvent parfois dans des endroits inattendus, au bout d’un escalier sombre sur un chemin escarpé.
Une table de chabat paisible
Times of Israel en français | Sandra Korber
Article mis en ligne le 23 juillet 2021