La baraka et la scoumoune
Times of Israel en français | Philippe Velilla
Article mis en ligne le 6 mai 2021
On le savait depuis longtemps, mais depuis qu’il a rendu son mandat au président Rivlin après avoir échoué à former un gouvernement, c’est évident : Binyamin Netanyahou n’a plus la baraka.
Ce terme d’origine arabe – qui veut dire être béni ou plus généralement avoir de la chance – allait bien à l’insubmersible Premier ministre : au pouvoir depuis 12 ans, sans vraiment de rival, il dominait son camp de la tête et des épaules. Mais deux dissidences à droite, celle de Naftali Bennet (Yamina) et celle de Gideon Saar (Tikva Hadasha), devaient lui gâcher la vie.