Abraham Tenne a dirigé durant dix ans la commission du dessalement de la Haute Autorité des eaux et de l’assainissement du pays. « Selon la FAO, l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, au-dessous de 1 700 mètres cubes par personne et par an, un pays est en situation de “stress hydrique”, explique cet homme énergique.
En Israël, on est autour de 300 à 350 mètres cubes. C’est pourquoi nous avons créé la Haute Autorité, afin que le pays soit toujours autonome en eau, qu’il pleuve ou non. » La géographie est implacable : Israël est à 60 % désertique. « Le climat est caractérisé par une haute fréquence d’années sèches, de courtes saisons des pluies et une importante évaporation des eaux de surface. Environ 70 % de l’eau de pluie s’évapore, 25 % s’infiltre dans les nappes phréatiques, et 5 % s’écoule dans les lacs et rivières », explique Norbert Lipszyc, spécialiste du développement durable.
Israël, seul pays au monde où la pénurie d’eau douce a été résolu.
Israel Valley
Article mis en ligne le 18 novembre 2019