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Une guerre morale - Jerusalem Post en français - INFO’SION Pierre Caïn
Article mis en ligne le 8 janvier 2009

Pour les pacifistes qui prétendent que toute guerre est immorale, l’opération israélienne est forcément condamnable. A ceux-là, nous rapportons les propos du philosophe du siècle des Lumières, Edmund Burke :« La seule chose indispensable au triomphe du mal est la passivité des gens bien. » Confronté à un mouvement qui associe fascisme et extrémisme religieux, notre impératif moral impose l’auto-défense du peuple juif.

 Les voix qui s’élèvent aujourd’hui contre la guerre « immorale » d’Israël à Gaza sont rarement celles de pacifistes. Prenons l’exemple de Riyad Mansour, l’envoyé de Mahmoud Abbas à l’ONU.

 Il a déclaré sur CNN que « 3000 Palestiniens ont été tués ou blessés » à Gaza. Puis il a qualifié l’opération israélienne d’« immorale » et de « crime contre l’humanité ».

 Au même moment, des terroristes du Hamas tiraient dans les genoux d’hommes du Fatah. Une opération préventive pour les empêcher d’inverser la situation à leur avantage. Pendant ce temps-là, dans les territoires palestiniens, les partisans de Mansour maintiennent les membres du Hamas sur haute-surveillance pour éviter un coup d’Etat après l’expiration du mandat de Mahmoud Abbas.

 Loin des « 3000 morts et blessés », les estimations plus réalistes de l’ONU font état de 400 morts parmi les rangs des terroristes du Hamas. Les autorités israéliennes établissent à quelque 50 morts l’étendue des pertes civiles depuis le début des opérations à Gaza.

 Ces chiffres ne diminuent en rien le drame des civils palestiniens, ils prouvent juste que Tsahal tente « le plus possible » d’éviter les dommages collatéraux. Mais sa première mission est de protéger la vie des habitants israéliens et celle des soldats.

 En réalité, nous serions très étonnés si une autre armée était aussi attentive à éviter la mort de civils.

 Juste avant le début de l’opération, Tsahal a envoyé des tracts et des messages téléphoniques pour avertir les résidents d’immeubles, où sont abritées des roquettes, de l’imminence de l’attaque. Nous ne pouvons pas dire la même chose du camp adverse : Quel mouvement de « résistance » serait capable d’utiliser délibérément des mosquées, des écoles et des maisons pour cacher leur arsenal militaire et leur dispositif de lancement de roquettes ?
 
Parmi ceux qui protestent contre l’intervention israélienne, certains sont Juifs. Ils défilent pour bien montrer qu’ils n’ont rien à voir avec ces Israéliens sans pitié. Prenons l’exemple d’Isaac Luria, le jeune directeur de l’entreprise informatique J Street. Il pense que Tsahal « conduit le conflit israélo-palestinien sur le dangereux chemin d’une violence sans fin ». Est-il si intellectuellement incorrect d’admettre que les Palestiniens sont en grande partie fautifs de leurs propres souffrances ? Et que le programme anti-israélien du Hamas est très populaire parmi la population de Gaza ?

 Avant de porter des accusations, Luria ne doit-il pas à lui-même d’étudier plus en profondeur la nature de l’opération israélienne ? Les amis de Luria clament qu’il n’y a pas « de solutions militaires à un conflit fondamentalement politique ».

 Le Hamas a prouvé le contraire. Il ne peut y avoir de solution politique alors que nous sommes sous la menace constante de roquettes palestiniennes. Ceux qui défendent sincèrement la coexistence de deux Etats devraient arrêter de blâmer Tsahal et commencer à dire aux Palestiniens : arrêtez la violence.



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