En tant qu’Israélien, que ressent-on quand notre artillerie frappe une école de l’ONU et tue des dizaines de personnes ? Une détresse profonde de ces vies perdues. Mais nous ne nous sentons pas coupables. Nous avons de la colère pour le Hamas qui nous a forcés à faire la guerre et qui se sert des Gazaouis comme de boucliers humains. Dans le cas de l’école : transformer un refuge en un site de lancement de roquettes et une réserve de munitions.
Pour paraphraser Golda Meïr, « le temps viendra peut-être où nous pardonnerons aux Palestiniens d’avoir tué nos fils, mais ce sera plus difficile de les pardonner de nous avoir forcés à tuer les leurs. »
Remarquons également le traitement des images fait par les médias étrangers.
Sur Al-Jazeera par exemple, les reportages se laissent aller au voyeurisme, à la limite de la pornographie, lorsque les journalistes filment à l’intérieur des urgences, des salles d’opération et des morgues.
Face à ces clichés sanglants et aux processions funéraires, qui songe que la raison d’être du Hamas est la lutte acharnée contre l’existence d’un Etat juif ?
… Ou que des leaders de l’organisation terroriste, déguisés en docteur, se cachent dans ce même hôpital d’où sont tirées ces images d’horreur ?
… Ou encore que l’aide internationale réservée aux Palestiniens est détournée en faveur des guerriers blessés du Hamas ?
Les médias orientés idéologiquement sont trop nombreux. Ils méprisent totalement leur devoir de présenter des informations et des images dans leur contexte. Evidemment, le public diabolise automatiquement ceux qui « sont capables d’une telle chose ».
Mais en fin de compte, il s’agit d’un moyen détourné pour venir en aide aux fanatiques qui sont les véritables responsables de ces horreurs.