Ce titre actuellement le plus récent [de mon blog] vient d’un article que j’ai écrit il y a près d’un quart de siècle, en février 1987, où j’examine les conséquences possibles, sur le plan des divisions religieuses, de la disparition d’Hafez al-Assad. Bien qu’on l’ait dit mal en point à l’époque, le dictateur allait encore vivre treize ans et réussir à passer le pouvoir à son fils Bachar. Ce qui est bizarre c’est que les choses ont si peu fondamentalement changé au cours du dernier quart de siècle, que mon analyse d’alors, qui insiste tout particulièrement sur les divisions religieuses entre Sunnites et Alaouites, conserve toute sa valeur aujourd’hui, à un moment de rébellion populaire sans précédent contre la dynastie Assad.
"La Syrie après Asad"
par Daniel Pipes | Adaptation française : Anne-Marie Delcambre de Champvert
Article mis en ligne le 3 avril 2011