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La fin d’Israël ?
Par Cal Thomas - Jewish World Review - Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC
Article mis en ligne le 7 août 2005

Dans le roman d’H.G. Wells et le film qui en est tiré, « L’homme invisible », le personnage principal prend un médicament dangereux et disparaît lentement.

C’est une métaphore de ce qui arrive à Israël alors qu’il prépare son dernier retrait unilatéral de Gaza, qu’il a « occupé » un temps pour des raisons de sécurité. Israël disparaît lentement, et les deux drogues de la conciliation et de l’auto-illusion en sont responsables.

Le « désengagement » plus tard ce mois-ci (qui est en vérité une retraite et est considéré de cette manière par les ennemis d’Israël) ne sera pas la fin, pas plus que les retraites précédentes, concessions, gestes de « bonne volonté », et documents écrits n’ont amené la sécurité ou la paix dans la région.

Ce n’est qu’après que Israël aura été détruit que l’Occident réalisera ce qu’il a commis et ce qu’il a omis de faire, mais il trouvera des explications commodes et confortables pour se donner l’absolution de tout blâme. Les Juifs, voyez-vous, sont toujours responsables non seulement des problèmes du monde, mais aussi de porter la destruction sur eux-mêmes par la seule vertu d’être Juifs.

Certains Israéliens placent leur confiance dans une « lettre d’assurance » formelle que le Président Bush a adressée au Premier Ministre Ariel Sharon le 14 avril 2004, dans laquelle le Président assurait Sharon que les Etats-Unis soutiendraient la revendication de frontières défendables pour Israël, ce que les Israéliens ont compris être la rive occidentale. Les Palestiniens et les parties arabes n’ont donné leur accord à aucune frontière.

Israël fait confiance à la parole du Président, même si le Département d’Etat poursuit ses menées pro-arabes, et presse Israël de faire de réelles concessions en acceptant comme paroles d’Évangile des promesses vides du côté palestinien, qui n’a vécu que d’un seul engagement : éradiquer l’État juif.

Quelqu’un doute-t-il que dès le moment (ou même avant le moment) où le dernier « colon » juif sera délogé de Gaza, et la dernière activité prospère sera fermée, le Hamas et sa légion de démons se rueront dans Gaza, étendront les opérations de terreur, et entameront des attaques rapprochées sur Israël.

Qui les arrêtera ? Ce ne seront pas les Européens, ou les Palestiniens, ou tout autre État arabe qui les subventionne. Quand la prochaine guerre formelle sera lancée contre Israël, les États-Unis enverront-ils des troupes et des avions ? Avec si peu de territoire disponible pour se défendre, il est probable qu’une telle guerre sera terminée avant de commencer avec des villes israéliennes réduites à des décombres et des victimes se comptant peut-être par dizaines de milliers, voire plus.

Aucun responsable propriétaire de son affaire ne donnerait quelque chose à ses clients sans recevoir quelque chose en échange, ou bien il ne resterait pas longtemps dans le commerce. Pourquoi Israël se verrait-il obligé de tout donner et de ne rien recevoir ?

Avons-nous oublié ce qui a provoqué « l’occupation » israélienne de la bande de Gaza ? En mai 1967, les armées d’Egypte, de Jordanie et de Syrie se sont rassemblées sur les frontières d’Israël lors d’une autre tentative pour éradiquer Israël. Ces armées bénéficiaient du soutien de plusieurs autres pays arabes, dont beaucoup comme « solution finale » à la Hitler, jouissaient d’un soutien similaire de certains de ces mêmes pays arabes. La frappe préventive d’Israël lui permit de prendre le contrôle de Gaza et de la rive occidentale.

Quelque chose a-t-il changé dans le monde palestinien ou arabe ? La rhétorique dans les mosquées, les écoles et les médias envers Israël, ou l’objectif de l’éliminer s’est-elle tempérée ? Pas du tout. S’il s’est produit une chose, c’est une rhétorique devenue encore plus explosive. Les Israéliens sont tenus dans un tel mépris qu’ils doivent déterrer leurs morts de leurs cimetières dans le Gush Katif, dont six tombes de résidents de la zone assassinés par des terroristes, pour éviter la profanation qu’ils ont vécue dans le passé. Pas un seul Juif, vivant ou mort, ne sera autorisé à rester.

En se fondant sur l’expérience du passé, lorsque Israël aura achevé sa retraite, la partie arabe palestinienne pourra digérer sa dernière proie comme un boa constrictor géant avalant une grosse souris. Mais après la déglutition, elle en voudra davantage. Attendez-vous à une nouvelle intifada, et observez alors que le Département d’Etat, et le restant de l’administration feront encore pression sur Israël pour « en faire plus ».

La recette est mauvaise. Exactement comme le personnage de « l’Homme Invisible » était incapable de trouver un antidote et de rétablir ce qu’il avait perdu, la lente disparition d’Israël de la région ne peut maintenant être inversée. Assurances, accords, promesses, et documents ne pourront pas la rétablir.

L’Occident, qui avait échoué il y a 60 ans à sauver des millions de Juifs des voies meurtrières du Troisième Reich, aura de nouveau du sang sur les mains, que l’histoire ni ne pourra, ni ne devrait permettre de se laver en conscience.


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