Les antifas peuvent être contents, ils l’ont enfin leur nazi. Certes, il n’a ni la couleur ni le nom habituels que l’on prête aux nazis. Il y a trente ans il s’appelait Frederiksen et pas M’bala M’bala. Le premier avait la gueule de l’emploi. Le second servirait presque de démenti au racisme nazi. Soit : la mondialisation impose ses nouvelles règles de diversité y compris pour ses nazis : blancs, noirs, arabes, tous profitent de cette nouvelle donne post moderne. Leur haine radicale contre le juif et Israë l signe la constante de cette obsession. Dans un élan quasi unanime, tous les gens bien intentionnés dénoncent l’antijuif Dieudonné, mais toutes ces bonnes intentions portent un regard borgne sur celui qui fait la une des medias depuis deux semaines.
La bonne conscience a la mémoire borgne
Jacques Tarnero |Â Huffingtonpost
Article mis en ligne le 9 janvier 2014