Jacques Weber est un excellent comédien, subtil, élégant. Son jeu est plein de finesse. Il l’est moins dans sa pensée politique. À 13h15, dimanche 8 septembre, invité de France 2 par Laurent Delahousse, avec Ségolène Royal pour commenter l’actualité, ses propos, lâchés au détour d’un commentaire qui invitait à la complexité, ont mis en lumière la doxa enfouie sur les horreurs proche-orientales. Avec Edgard Morin pour penseur référent Weber pose de justes questions : où commence la barbarie, quand commence le crime contre l’humanité ? Pourquoi réagir à propos de la Syrie alors que tant d’autres crimes sont commis par ailleurs ? Il questionne : pourquoi rester indifférent entre autres, devant la « grande détresse du peuple de Gaza ».
L’obsession anti-israélienne de Jacques Weber
Par Jacques Tarnero
Article mis en ligne le 10 septembre 2013