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Comment Mahmoud Abbas le menteur qui réécrit l’histoire pourrait-il être un partenaire pour la paix ?
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 18 mai 2011

Dans un éditorial du très influent New York Times, Mahmoud Abbas, élève de Goebbels, réécrit l’Histoire pour faire pleurer dans les chaumières et convaincre de la nécessité de créer un « État » palestinien en septembre prochain....comme première étape

Pathos et grossière réécriture de l’histoire

L’histoire d’un petit Palestinien de 13 ans qui dut fuir sa ville de Safed en Galilée avec sa famille pour aller se réfugier dans un camp de toile en Syrie où ils se languirent de leur pays, c’est la mienne, écrit Mahmoud Abbas dans le très respecté New York Times. C’est là une histoire partagée par un grand nombre de personnes déplacées de par le monde, y compris près d’un million de Juifs qui durent fuir les pays arabes où leur famille était étable depuis des millénaires quand ils ne furent pas massacrés. Une histoire que montre magistralement Pierre Rehov dans « Les réfugiés du silence »

Puis le « Président » palestinien – dont le statut légal est plutôt incertain actuellement - poursuit par ce que Benyamin Netanyahou a décrit à juste titre comme « une grossière réécriture de faits historiques parfaitement connus et bien documentés  » lorsque le responsable palestinien a l’audace de prétendre que c’est parce que les « Sionistes » auraient expulsé les Arabes palestiniens en novembre 47 pour s’assurer une confortable majorité juive...les armées arabes seraient intervenues... Mensonge, bien évidemment, car, comme le rappelle Benyamin Netanyahou, ce sont les Palestiniens qui rejetèrent le Plan de Partition accepté par les dirigeants juifs. Et c’est alors « les armées arabes, aidées par les Palestiniens attaquèrent alors l’État juif pour le détruire. »

Maîtres à penser:Goebbels et le KGB

Mais Mahmoud Abbas a gagné ses titres universitaires en écrivant une thèse négationniste à Moscou, il ne faut pas l’oublier, faisant du KGB et de Goebbels ses maîtres à penser....

Droit au retour et Haïfa est à nous : « frontières » de 67, première étape

Mahmoud Abbas poursuit ensuite en affirmant que « ce sont les descendants de ces Palestiniens expulsés qui tentaient d’exercer symboliquement leur droit au retour cher eux sur qui on a tiré et qui ont été blessés dimanche. » Il fait référence aux tentatives faites par des hordes de manifestants pour forcer les frontières d’Israël et qui étaient de fait une grande campagne de pub . Les organisateurs voulaient bien évidemment que le sang coule...

Dans cet éditorial du New York Times l’histoire du gamin qui veut rentrer chez lui est d’ailleurs significative et il est clair que dans l’esprit des dirigeants palestiniens les soi-disant frontières de 67 ne sont qu’une première étape.... car c’est bien « chez eux » qu’ils veulent rentrer...Ce que montrent et démontrent les programmes de la télévision officielle palestinienne. Palestinian Media Watch cite des jours derniers la diffusion d’une chanson qui proclame que « Jaffa, Acco, Haïfa, et Nazareth sont à nous » - 13 mai-, ou la diffusion d’un gala auquel assistaient des dirigeants palestiniens et parmi eux Mahmoud Abbas. Gala au cours duquel une même revendication territoriale était entendue puisque la côte allant de Rafah [ au Sud de la Bande de gaza ] à Rosh Hanikra [ au nord d’Israël ] était présentée comme palestinienne. Israël était d’ailleurs décrit par le chanteur comme « ma terre »

La reconnaissance d’un État palestinien : un moyen d’internationaliser le conflit grâce à l’ONU, etc.

Par ailleurs, comme le note Benyamin Netanyahou, en ce qui concerne Mahmoud Abbas d’après cet éditorial, la reconnaissance d’un État palestinien, « serait un moyen de poursuivre le conflit au lieu d’y mettre un terme. » En effet, le dirigeant palestinien énumère les « bénéfices » qu’apporterait une reconnaissance d’un État palestinien : cela permettrait, selon lui, de conduire des « actions contre Israël aux Nations Unies, dans les institutions des droits de l’homme et la Cour Internationale de Justice. »

Quant à la vision idyllique de cet État respectueux des droits de l’homme et épris de paix présentée par Mahmoud Abbas....il ferait mieux de s’employer à assurer les droits des femmes palestiniennes totalement bafoués, par exemple, dans les territoires qu’il administre...



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