Le conflit au Liban a creusé le fossé entre le monde arabe et les démocraties occidentales.
Après la bataille
Bernard Cohen ancien correspondant de presse au Moyen-Orient, notamment pour Libération, écrivain, traducteur.
Article mis en ligne le 16 août 2006
Avec le soudain embrasement du Moyen-Orient et la gravissime tentative d’attentats déjoués par les services britanniques, le dernières semaines ont ajouté à la confusion dans laquelle le monde entier s’enfonce toujours plus. Ce qui semble se produire es une sorte de « polarisation inversée » : d’un côté, la galaxie musulmane, renforcée dans sa certitude que le reste de la planète lu veut du mal et l’accuse de tous les maux ; de l’autre, des démocraties occidentales qui paraissent écartelées entre la logique d la force aveugle et le déni pur et simple du danger auquel elles sont confrontées