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La Fondation Droit et Liberté : protéger son mode de vie dans le respect de la loi
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 22 février 2013

Invité récemment par Act For Canada l’avocat britannique Gavin Boby créait la Fondation Law and Freedom -Droit et Liberté – en 2011. Non pas pour combattre les musulmans, mais pour tenter de maintenir « l’harmonie du tissu social, basée sur l’égalité de tous, quelles que soient leurs croyances, leur orientation sexuelle, leur opinion ou leur race ». Ce à quoi, dit-il, s’oppose la doctrine islamique qui veut appliquer sa propre loi. A commencer par le biais de mosquées qui ne sont pas de simples lieux de prière. Sa Fondation aide donc ceux qui le veulent à s’opposer légalement à l’établissement de mosquées dans leur quartier. Avec un succès de seize cas sur dix-sept à ce jour.

Lorsque CAIR, qui a des liens avec le Hamas, tente de faire interdire une conférence

Des trois conférences qu’il a données à l’invitation d’Act for Canada, Maître Gavin Boby a une préférence pour celle d’Ottawa, dit-il, non sans humour. Car il y fut confronté à CAIR-Canada qui voulait faire interdire la conférence. Or, cette organisation, rappelle-t-il, est une branche de de CAIR-États-Unis – Conseil des Relations Américaines- Islamiques – dont les liens avec le Hamas - organisation placée sur les listes terroristes, y compris par l’UE - sont connus. Lors d’un procès sur le financement de la « Holy Land Foundation », bien qu’elle n’ait pas été inculpée, celle-ci a néanmoins été considérée comme complice. Certains de ses dirigeants ont d’ailleurs été condamnés aux États-Unis pour avoir transférer des fonds au Hamas. Condamnations confirmées par la Cour Suprême des États-Unis en octobre dernier.

C’est avec indignation que réagit donc Valérie Price, Présidente d’Act for Canada, à ce qu’elle qualifie de tentative d’intimidation. Elle note que cette fois, mis à part les qualificatifs utilisés habituellement à propos de Gavin Boby, à savoir « islamophobie » ou « haine des musulmans », CAIR-Canada s’est présenté comme une organisation responsable, prétextant demander l’interdiction de la conférence par souci de la bonne utilisation des deniers publics car la conférence était donnée dans une salle de la bibliothèque d’Ottawa. Or, souligne-t-elle, cette salle avait été louée par Act for Canada, ce qui a donc contribué à renflouer les finances publiques. Les protestations, qui n’étaient que prétextes, n’étaient donc pas recevables. Organisées dans des lieux privés les deux autres conférences, à Montréal et Toronto, n’ont fait l’objet d’aucune opposition.

Agir en réaction à des faits dans le respect de la loi n’est ni islamophobe, ni haineux

Gavin Boby, pour sa part, rejette fermement ces accusations d’islamophobie et de haine des musulmans. A la première il répond qu’une phobie est une maladie mentale, alors que l’action de sa Fondation se fait en réaction à des faits réels, sur des bases légales, dans le respect absolu de la loi et à la demande de citoyens qui redoutent de voir bouleverser leur mode de vie si une mosquée s’installe dans leur voisinage, craintes qui s’appuient sur des constats, des précédents. Agir dans le cadre de la loi lui a d’ailleurs permis de remporter seize victoires sur les dix-sept cas défendus par la Fondation, le cas perdu ayant été pris trop tard alors qu’une décision d’un conseil municipal avait déjà été arrêtée. De la seconde accusation il dit très clairement n’être motivé par aucune haine mais, au contraire pas la volonté de ne pas voir « l’harmonie du tissu social britannique, basée sur l’égalité de tous, quelles que soient leurs croyances, leur orientation sexuelle, leur opinion ou leur race »menacée ou remise en question. Notions que rejette la doctrine islamique. » Il ajoute que « quiconque dit le contraire, soit veut vous induire en erreur, soit prétend comprendre un sujet qu’il ne connait pas. »

A la différence d’une église, d’un temple ou d’une synagogue, une mosquée n’est pas qu’un simple lieu de culte

On en voit les conséquences au quotidien en Grande-Bretagne, dit-il, là où s’installent des mosquées dans des quartiers qui n’en comptaient pas jusque là. Car, dit-il, « à la différence d’une église, d’un temple ou d’une synagogue, une mosquée n’est pas qu’un simple lieu de culte, elle a des buts politiques, des peines de mort y sont prononcées, des opérations de jihad élaborées, la doctrine islamique exige que les musulmans suivent Mahomet ». Des études le montrent, dit-il. Dans les mosquées américaines seules 19 % sont considérées comme non violentes, 30 % comme « modérément violentes » et 51 % le sont sérieusement... » Il cite, entre autres, une étude de Middle East Forum sur « Charia et violence dans les mosquées américaines » de l’été 2011 un Rapport publié en 2006 par Freedom House sur « l’idéologie de la haine diffusée par l’Arabie Saoudite dans les mosquées américaines », dans une version wahhabite de l’islam Maître Boby se réfère également à une enquête réalisée il y a quelques années en Grande-Bretagne pour la chaîne de télévision Channel 4 par des reporters filmant dans des mosquées en caméra cachée. Le résultat est édifiant : on entend un discours de haine, de rejet, de discrimination.

Or, affirme l’avocat, « la loi britannique stipule clairement qu’il ne peut y avoir de justification pour une incitation à la sédition, pour prétendre que les femmes, les Juifs, les homosexuels ou les non-musulmans sont inférieurs et peuvent être maltraités, pour dire qu’il faut persécuter ou assassiner les apostats musulmans ».

Ironiquement, souligne Gavin Boby, ce sont les journalistes ayant réalisé cette enquête qui ont été poursuivis par la police qui les avait accusés d’avoir délibérément choisi les séquences les pires dans ce qu’ils avaient enregistré. Accusations fausses qui furent rejetées par la Cour qui condamna la police à leur verser des dommages et intérêts...

Ces enseignements et pratiques, contraires à la loi britannique, il les avait découverts en partie alors que, jeune étudiant, il avait fait un long voyage qui le mena au Pakistan, en Inde, en Somalie. Il avait été alors frappé notamment de voir de quelle manière les femmes y étaient traitées. Venant d’une région rurale tranquille du sud de l’Angleterre où sa mère et son grand-père étaient conseillers municipaux il en fut choqué. Par ailleurs, il eut ses premiers contacts avec des Juifs en Fac de Droit où, parallèlement, nouveau choc, il découvrit l’antisémitisme.Un antisémitisme contre lequel il s’insurge et qu’il a continué à constater et à déplorer au fil des ans.

Devenu avocat, suivant de près les changements dans la société britannique, il décida en 2011 de créer sa Fondation « pour préserver les traditions de légalité, liberté et respect de l’ordre public inhérents à la Loi britannique », ajoutant : « nous ne nous opposons pas aux musulmans, nous nous opposons à la discrimination envers les femmes, le traitement violent des homosexuels, l’intimidation de communautés et la persécution des Juifs ». D’où sa volonté de se servir de la loi et des arrêtés municipaux pour tenter d’endiguer le phénomène de constructions ou d’installations de mosquées un peu partout au Royaume-Uni.

Par le biais de sa Fondation, il reçoit un grand nombre de témoignages de citoyens britanniques qui lui parlent des troubles divers et récurrents occasionnés par ce phénomène. Par exemple, ce qu’il appelle le « parking jihad », à savoir l’afflux de voitures de fidèles qui ne disposent pas de places pour se garer et se garent donc n’importe où, bloquant régulièrement l’entrée des garages des environs de la mosquée lors de services. Sans que la police puisse intervenir constamment...D’autres témoins lui rapportent des tentatives d’intimidation faites pour déloger des habitants qui vivent près de mosquées nouvellement établies. Visant des retraités le plus souvent. On leur propose d’acheter leur maison, souvent pour des sommes inférieures à leur valeur, et avec insistance. Des maisons dans lesquelles ils ont parfois vécu toute leur vie et qu’ils n’ont aucune envie de quitter...

Ces témoignages arrivent trop tard, bien entendu. D’où la détermination de la Fondation de monter des dossiers pour ceux qui veulent agir auprès de conseils municipaux pour empêcher que des permis de construction ou de transformation de ce qui est le plus souvent décrit comme bibliothèque ou centre culturel islamique, en réalité des mosquées, soient délivrés par un Conseil municipal soit indifférent ou peu attentif soit ne percevant pas ce qui est dans l’intérêt de leurs administrés. Le citoyen ordinaire étant souvent démuni et ne sachant pas comment procéder pour contrer les demandes. Le travail de la Fondation se fait bénévolement. Seule une participation modeste à hauteur de la moitié des frais encourus est demandée.

« La survie de la Grande-Bretagne et de l’Europe menacée de trois manières »

L’action de la Fondation Law and Freedom s’inscrit dans une réflexion globale sur la situation générale en Grande-Bretagne et en Europe dont « la survie est menacée de trois manières » estime Gavin Boby. Le problème le plus pressant, selon lui, est le risque d’une défaillance économique car, si l’État fait faillite, l’appareil judiciaire disparaîtra. Le second problème est posé par la dépendance d’un certain nombre au système de versements sociaux et son probable effondrement. Vient enfin une division de la société selon des appartenances ethniques, notamment entre des populations islamiques et non islamiques et la violence qui, dit-il, est au cœur de la doctrine islamique.

Or, selon Maître Boby, comme il s’agit là de problèmes évidents, cela risque de provoquer la colère de la population si elle est confrontée à une crise économique grave, ce qui débouchera sur des troubles, voire des violences. Cela le préoccupe d’autant plus qu’il estime que « les élites politiques et intellectuelles sapent les lois et les libertés ». D’où la nécessite d’agir en conséquence. En espérant qu’il en est encore temps, dit-il.

Quant à Act for Canada, sa Présidente ne pense pas que la situation est comparable à celle de l’Europe, mais il vaut mieux prévenir, dit-elle. D’autant que des permis de transformations d’édifices existants, parfois en centre ville, ont déjà été délivrés pour que s’y installent des mosquées. Avec toutes les conséquences que cela pourrait entraîner sur le tissu social existant.



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