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Sécurité et détermination, au cœur de l’action du gouvernement Netanyahou
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 14 janvier 2013

A quelques jours des élections législatives, lors de la réunion du Cabinet israélien du 13 janvier et alors que la situation reste particulièrement volatile dans la région, sur fond de menace iranienne et d’incertitude syrienne, Benyamin Netanyahou évoquait ce qui a été et est au cœur de l’action de son gouvernement : un bilan positif en matière de sécurité et sa détermination à contrer toute manœuvre hostile palestinienne sur le terrain. Citant la promptitude et l’efficacité avec lesquelles les tentes installées dans la zone reliant Jérusalem et Maale Adumin ont été délogées.

Des manifestants palestiniens promptement délogés de la zone assurant la continuité entre Jérusalem et Maale Adumim

Benyamin Netanyahou ouvrait la session du Cabinet ministériel de son gouvernement du 13 janvier 2013 en félicitant « la police israélienne [agissant] avec le soutien de l’armée israélienne pour son opération rapide et déterminée menée afin d’évacuer le rassemblement palestinien dans la zone située entre Jérusalem et Maale Adumim... »

Un rassemblement d’une centaine de manifestants palestiniens, bien organisés et disposant de moyens non négligeables, venant de s’installer dans vingt tentes à la structure metallique érigées dans cette zone inhabitée, désertique et rocailleuse, pour protester contre l’autorisation donnée par Israël il y a quelques semaines pour l’étude de projets de construction, qui ne sont qu’à l’état de projets, d’ailleurs, dans une zone reliant Jérusalem à la ville de Maale Adumin, où habitent quelque 40.000 Israéliens. Une zone dont on s’accorde à dire qu’elle restera israélienne dans tout accord de paix. Ce qui ne coupera pas l’éventuel État palestinien, comme cela a été beaucoup dit à tort, des routes de contournement ou des souterrains étant envisageables et tout à fait possibles. Le New York Times avait d’ailleurs été contraint de rectifier une fausse information donnée à ce sujet.

Le Premier ministre israélien a ordonné l’évacuation des manifestants dès qu’il a été informé de la situation, la Cour Suprême israélienne, qui a été saisie, s’étant bornée à interdire le démantèlement des tentes pendant une durée de six jours et l’examen de ce cas mais ayant autorisé l’évacuation des manifestants. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a également fait fermer les routes d’accès et déclaré cette zone zone militaire interdite demandant à la Cour Suprême de lever toute interdiction En effet, déclarait Benyamin Netanyahou lors de cette session du Cabinet : « nous ne permettrons pas à quiconque de porter atteinte à la contiguïté entre Jérusalem et Maale Adumim ».

Le premier ministre se dit confiant que le ministre de la Sécurité Publique, Yitzhak Aharonovitch et l’Inspecteur général de la police, Yohanan Danino, surveilleront cette zone comme il se doit. On peut sans doute s’attendre à ce que d’autres opérations soient organisées dans cette zone.

Où on revoit Mustapha Barghouti, l’un des dirigeants de la campagne BDS, décoré de la Légion d’Honneur...

On notera, en effet, que d’après l’agence de presse palestinienne Maan News que parmi les personnes qui refusèrent de quitter les lieux et furent donc interpellées et reconduites par la police israélienne à Ramallah, il y avait un certain nombre de militants dont le député Mustapha Barghouti – au mandat non renouvelé d’ailleurs, faute d’élections -. Ce personnage prône, de fait, la destruction d’Israël mais par des voies non violentes ou plutôt non armées, grâce à des campagnes telles que la campagne de délégitimation BDS. Un personnage qui reçut pourtant la Légion d’honneur des mains de Bernard Kouchner dont ce fut l’un des derniers actes en tant que ministre des Affaires étrangères...Une décoration attribuée d’une manière scandaleuse, compte tenu des activités du personnage

La main de l’Autorité palestinienne et, après Jérusalem, la création d’un mythe de plus..

Bien entendu l’opération anti-israélienne de Bab al-Shams – Porte du Soleil – avait l’aval du gouvernement palestinien – non reconduit faute d’élections - ou de personnages tels que l’écrivain libanais, Elias Khoury, qui a donné ce nom à la région dans un roman. Dans une lettre adressée aux manifestants cet auteur parle de « village » terme éminemment impropre ici, mais la licence poétique n’a pas de limites. Il leur écrit : « vous êtes les olives de Palestine qui brillent sous le soleil de la justice et tandis que vous construisez votre village la lumière de la liberté monte avec vous ». On voit comment la réalité peut être déformée, comment un mythe peut être créé, étant donné qu’il s’agit en fait d’un terrain rocailleux, désertique auquel aucun Palestinien ne s’intéressait avant qu’une autorisation d’étude de projet d’implantation israélienne ne soit donnée il y a quelques semaines. Cela évoque aussitôt le fait que Jérusalem ait été une bourgade négligée alors qu’elle était sous occupation jordanienne mais qu’après sa reconquête par Israël elle est devenue l’objet de tous les désirs et toutes les attentions du monde arabo-musulman. Alors qu’il n’est pas fait mention de la ville une seule fois dans le Coran.

Un investissement payant du gouvernement Netanyahou en matière de sécurité pour un pays au centre de grands bouleversements

Par ailleurs, le Premier ministre répondait, sans citer nommément cet opposant politique à la veille d’élections, à « une personne qui a critiqué [ son] gouvernement à propos des investissements ...faits en matière de sécurité » en ces termes : « En effet, contrairement aux gouvernements qui ont investi des milliards dans le désengagement, nous avons investi des milliards pour consolider nos forces afin d’assurer la sécurité des citoyens d’Israël. Nous avons investi et nous allons continuer à investir dans le Dôme d’Acier *http://www.idf.il/1283-17611-en/Dover.aspx*, qui a arrêté les missiles, dans la barrière de sécurité dans le sud, qui a arrêté les infiltrations> , investi en matière de cybersécurité
et dans les capacités offensives et défensives de l’armée israélienne, du Mossad et du Shabak [ Agence pour la Sécurité d’Israël ].

Ces capacités ont déjà trouvé leur expression dans divers domaines, y compris pendant [l’opération Pilier de Défense, qui a été menée de façon responsable et avec sagesse et qui a atteint ses buts [ alors que les Palestiniens, le Hamas, notamment, parlent d’une victoire palestinienne de taille alors même que les tirs de roquettes et missiles venant de la Bande de Gaza ont cessé pour l’heure ]. Ce n’est pas un hasard si la situation dans le pays sur le plan sécuritaire est la meilleure qu’elle l’a été depuis des années et cela dans le contexte de ces grands bouleversements sécuritaires tout autour de nous et dans notre région. Je tiens à féliciter les ministres qui se sont occupés de la question et le gouvernement qui a soutenu les opérations importantes menées pour assurer la sécurité des citoyens d’Israël ».

Benyamin Netanyahou sur le Golan et la Syrie sous étroite surveillance, de concert avec les États-Unis

Ce même jour, et on sait à quel point les distances sont courtes en Israël, le Premier ministre se rendait dans une base de Tsahal sur le Mont Avital sur les hauteurs du Golan. L’occasion pour lui d’évoquer concrètement les menaces occasionnées par les bouleversements dans la région et les efforts nécessaires en matière de sécurité. Il déclarait : « Je me rends sur le plateau du Golan, de temps en temps, comme je viens de le faire sur la frontière égyptienne. Nous suivons de près les changements qui se passent en Syrie, et de nombreux changements s’y déroulent. Ils affectent la sécurité d’Israël... D’abord nous construisons une barrière au sol améliorée, d’ici au point où les trois frontières se rencontrent sur les hauteurs du sud du Golan. Je voudrais examiner la possibilité d’étendre cette clôture jusqu’au mont Hermon pour qu’il y ait une forte zone tampon le long de notre frontière avec la Syrie. Bien sûr, nous surveillons ce qui se passe de l’autre côté de cette zone tampon à l’intérieur de la Syrie, concernant les gains des rebelles et les éventuels mouvements des armes chimiques ».

Le Premier ministre précisant que « ce n’est pas seulement une question concernant Israël ; nous sommes en contact étroit avec les États-Unis à ce propos. Cette question revêt un intérêt stratégique pour les deux pays ».



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