Tout accord qui comprendra une renonciation à des territoires sous souveraineté israélienne, comme le plateau du Golan ou Jérusalem-est, devra être approuvé par le gouvernement, par la Knesset et par un référendum. C’est là le point essentiel de la loi que la Knesset devrait approuver ce soir à une large majorité.
Cette proposition de loi devrait réduire la marge de manœuvre du Premier ministre Netanyahu et de ces successeurs lorsqu’ils voudront faire approuver un retrait de ces territoires.
« C’est une loi de la plus haute importance destinée à préserver l’unité du peuple », affirme Yariv Levin, un des initiateurs de la loi. « Cette proposition traduit la nécessité de faire en sorte qu’une décision aussi déterminante et irréversible que la renonciation à des territoires sous souveraineté israélienne, ne se fasse pas grâce à la conclusion de marchés avec les députés ». Levin souligne que cette loi bénéficie du soutien de députés de tous bords.
Au parti travailliste certains s’opposent cependant à la proposition. Les députés Einat Wilf et Daniel Bensimon ont annoncé qu’ils voteraient contre, même si leur parti leur impose de voter pour cette loi qui, selon eux, est une grave atteinte au régime parlementaire.