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Incitation à la violence anti-israélienne et antisémite, délégitimation d’Israël : une politique constante de l’Autorité palestinienne
Une étude d’Hélène Keller-Lind - 26 septembre 2010
Article mis en ligne le 6 octobre 2010
dernière modification le 14 mars 2011

Inciter à la violence anti-israélienne et antisémite, y compris les enfants palestiniens, déshumaniser les Juifs, délegitimer Israël ont été une politique de l’Autorité palestinienne mise en oeuvre par Yasser Arafat, avec pour résulat des violences terribles et un éloignement entre Palestiniens et Israéliens. Aujourd’hui cette politique perdure avec des formes qui ont parfois évolué mais qui continuent à pousser les Palestiniens au rejet des Juifs et d’Israël. Avec des conséquences néfastes pour la paix.

I.Mahmoud Abbas Président de l’Autorité palestinienne

Mahmoud Abbas nie l’évidence devant le Président américain le 9 juin 2010


Lors de la conférence de presse du 9 juin 2010 donnée avec Mahmoud Abbas à Washington, le Président Obama évoquait les efforts que la partie israélienne et la partie palestinienne devaient faire pour «  créer un environnement, un climat qui pourra mener à une avancée (vers la paix ). »

Les efforts requis d’Israël, selon lui : « restreindre les activités dans les implantations et reconnaître qu’un certain progrès a été fait par l’Autorité palestinienne dans des domaines comme celui de la sécurité. » Les efforts demandés de la partie palestinienne, et que le Président américain a exprimés « avec la plus grande franchise au Président Abbas  : continuer à progresser à la fois en matière de sécurité et en matière d’incitation . » Incitation à la haine et la violence anti-israéliennes mais aussi antisémites.

Réponse de Mahmoud Abbas  : « Et je le dis devant vous, Monsieur le Président, nous n’avons rien à voir avec une incitation contre Israël et nous n’en faisons rien. Ce qui nous importe est de coexister avec Israël pour qu’un État palestinien indépendant puisse voir le jour qui vivra aux côtés d’Israël dans la paix et la stabilité. »
Le 22 février 2010 il déclarait à Paris, devant le Président de la République : « nous œuvrons à disséminer la culture de la paix au lieu de la culture de la violence dans les Territoires palestiniens. »

Mahmoud Abbas se contredit et tente de renvoyer l’Autorité palestinienne et Israël dos à dos


Ce même jour, le 9 juin, Mahmoud Abbas était reçu par le « S. Daniel Abraham Center for Middle East Peace » pour y rencontrer des dirigeants de la communauté juive américaine. Interrogé sur l’incitation dans les Territoires palestiniens, il déclarait :
« Je ne l’ai pas nié. Mais je peux dire qu’il y a une certaine incitation de l’autre côté. Cela ne veut pas dire que nous devons échanger reproches et accusations ici ou là. Nous voulons mettre un terme à cette incitation car il y a onze ans nous avons été d’accord pour que soit établi un groupe trilatéral pour traiter de toutes sortes d’incitations et nous sommes prêts à éliminer toute incitation de notre côté décidé par cette communauté et bien sûr la même chose devrait être faite du côté israélien. »

Il démentait donc les déclarations qu’il a pourtant faites publiquement devant le Président américain le jour même
et accusait Israël de se livrer également à une incitation, ce qui n’a aucun fondement. Il existe une législation israélienne contre ce type de phénomène. Elle était d’ailleurs mentionnée dans les Accords de Wye de 1998 et les Palestiniens devaient établir une législation comparable. Un décret palestinien publié le 19 novembre 1998 est toutefois resté lettre morte.
Mahmoud Abbas évoquait d’ailleurs en ce 9 juin 2010 le Comité trilatéral – israélien, palestinien, américain – mis en place contre l’incitation dans le cadre de ces Accords de Wye River d’octobre 1998 qui n’aboutit à strictement rien à cause de l’Autorité palestinienne. [ Ces Accords, signés par le Président Bill Clinton, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le Président palestinien Yasser Arafat, en présence du roi Hussein de Jordanie, prévoyaient des retraits successifs israéliens, une lutte réelle de l’Autorité palestinienne contre le terrorisme mais aussi contre l’incitation. Itamar Marcus, fondateur de Palestinian Media Watch y représentait Israël. Le travail qu’il avait fait sur les manuels scolaires palestiniens en tant que Directeur de Recherche de l’Observatoire de l’Impact de la Paix ( CMP ) entre 1998 et 2000.]
Mais ce que ne dit pas Mahmoud Abbas, c’est qu’en avril 1999, six mois plus tard, si ce comité s’était réuni 8 fois en tout rien n’avait progressé les Palestiniens n’ayant répondu en rien aux exemples d’incitation donnés par Israël en la matière. Les Accords capotèrent après qu’Israël se soit retiré d’environ 10 % des Territoires palestiniens sans qu’aucun des engagements palestiniens n’aient été appliqués, y compris en matière de lutte contre l’incitation, alors qu’il devait y avoir réciprocité.

Le Président palestinien participe activement à cette incitation


Seuls quelques exemples pris dans une longue liste sont donnés ici. Ils ont été relevés par Palestinian Media Watch, Observatoire des Médias Palestiniens et ONG israélienne, créée en 1996 lorsque son fondateur, Itamar Marcus, comprit que l’Autorité palestinienne tenait un double langage  : celui qui, en arabe, est destiné à la population palestinienne et au monde arabe et celui qui, en anglais, est destiné au monde extérieur

Il incite à la haine d’Israël qu’il diabolise. Un thème récurrent que l’on constate en juin et juillet 2010, par exemple, pour ne prendre que des exemples récents.
En avril 2009, niant l’existence même d’Israël, il posait fièrement devant une carte de Palestine recouvrant totalement Israël. Ce type de carte se retrouve un peu partout : sur les murs des édifices officiels, dans les écoles, les manuels scolaires, etc.
En juillet 2010 il glorifiait à trois reprises au moins le terrorisme – perpétré contre des civils -, incitant à «  suivre cette voie  » Il rappelle qu’il a lui-même commandité des actions terroristes. Et c’est sous sa houlette que le nom de terroristes a continué à être donné à tout un ensemble de lieux publics – rues, squares, mais aussi écoles – et d’événements – tournois sportifs ; séminaires, etc. faisant d’eux des modèles à suivre.
Il exclut le retour à la violence uniquement parce que cela n’est pas possible actuellement mais déclare que si les pays arabes veulent combattre Israël il en est tout à fait d’accord. 8
C’est son gouvernement qui nomme et rétribue les imams officiels de l’Autorité palestinienne qui incitent les Palestiniens - qui se radicalisent de plus en plus- à la violence depuis les mosquées mais également à la télévision officielle palestinienne. Ils justifient cette violence pour des raisons religieuses. Selon quatre axes principaux : la terre d’Israël est une terre sainte musulmane, il faut détruire Israël pour Allah, il faut tuer les Juifs pour Allah, les Juifs représentent le mal.

II. Salam Fayyad premier Ministre palestinien

Salam Fayyad admet qu’il y a une incitation, ne fait rien contre elle et y participe


Le 21 septembre 2010 à New York, lors d’une rencontre avec quelque 65 dirigeants juifs, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, admettait, quant à lui, qu’il y a bien une incitation anti-israélienne. Toutefois il déformait également les faits, mais d’une manière plus subtile que Mahmoud Abbas comme le montrent des extraits du compte-rendu de cette rencontre :
« Lorsqu’on lui a posé la question de l’incitation qui perdure en Cisjordanie dans les manuels scolaires et dans les médias contre Israël et les Juifs, Salam Fayyad a répondu que son gouvernement est convaincu qu’il doit y avoir « un environnement débarrassé de toute incitation. »
« Je ne pense pas que l’on puisse dire que nous avons fait tout ce qu’il était possible de faire...mais nous essayons, » dit Salam Fayyad. « L’incitation est un problème et nous pensons que cela en est est un. » Il soulignait qu’utiliser des lieux de culte pour attiser la haine est particulièrement inadmissible. » Et ajoutait :
« Mais, compte tenu de l’amertume née de qui s’est passé entre les deux peuples, il est naturel que certains se tournent vers le passé plutôt que vers l’avenir. »

Dire que l’Autorité palestinienne s’est efforcée d’éradiquer cette incitation, même imparfaitement, est faux. Ce que l’on voit dans les exemples donnés plus bas. De plus il faut se souvenir que l’Autorité palestinienne contrôle pratiquement tout en Cisjordanie dans les zones que ne contrôle pas Israël et notamment les villes. Il contrôle la télévision, les programmes et manuels scolaires. Israël ne peut rien contre cette incitation.
Comme Mahmoud Abbas, Salam Fayyad lui-même prend une part active à l’incitation à la violence car l’un et l’autre glorifient le terrorisme – perpétré contre des civils israéliens. Rendre hommage à un terroriste équivaut à le donner en modèle à suivre. Salam Fayyad ne s’en prive pas
Justifier l’incitation par les blessures de l’histoire n’est pas acceptable. En effet, cette incitation n’existe pas en Israël et elle y est punie par la loi. Même si on trouve du racisme partout. Mais cela n’a rien à voir avec une incitation officielle palestinienne omniprésente.

L’incitation anti-israélienne et antisémite sont pratiquées au quotidien


L’Autorité palestinienne contrôle pratiquement tout ce qui est dit, écrit ou diffusé – à l’exception de ce qui est contrôlé par le Hamas dans la Bande de Gaza, par exemple – et notamment la télévision officielle palestinienne, les cursus scolaire et universitaire, les manuels scolaires, des journaux tels que le quotidien Al-Hayat Al-Jadida, etc.. Elle utilise tous ces moyens pour inciter systématique à la haine et à la violence contre Israël et les Juifs et œuvre tout aussi systématiquement pour délégitimer Israël. L’Autorité palestinienne nomme également les imams officiels. Qui sont nombreux à inciter contre Israël et les Juifs, avec une coloration religieuse, cette fois et qui s’appuie sur le Coran.
Cela prend la forme d’un véritable matraquage aux multiples facettes.

Dans ses manuels scolaires palestiniens L’Autorité palestinienne « empoisonne profondément l’esprit des enfants. »



Hillary Clinton, alors Sénateur démocrate, déclarait le 8 février 2007 à Washington : « cela fait des années que je m’élève contre l’incitation à la haine et la violence contenue dans les manuels scolaires palestiniens. En 2000 j’ai rejoint le Prix Nobel Elie Wiesel à New York pour dénoncer les leçons de haine et de violence qui font partie du cursus des écoles palestiniennes. J’ai écrit au Président Bush avec mon collègue le Sénateur Schumer pour lui demander que son Administration fasse tout ce qui est en son pouvoir pour persuader les Palestiniens de revenir sur ce discours de haine et de saisir l’occasion pour avancer vers une paix forte et durable dans la région. » Évoquant des vidéos de clips tirés de la télévision officielle palestinienne – sous l’autorité du Président palestinien - elle ajoutait que les enfants palestiniens « méritent une éducation qui inculque le respect de la vie et de la paix au lieu de glorifier la mort et la violence. »

Ces déclaration, Hillary Clinton les faisait lors de la présentation d’un Rapport de Palestinian Media Watch par Itamar Marcus devant le Sénat américain en février 2007

Elle précisait :
« Ces manuels scolaires n’apportent pas un enseignement aux enfants palestiniens, ils les endoctrinent...quand nous avons vu ce rapport avec celui sur d’autres médias auxquels sont exposés ces enfants, nous voyons un tableau plus complet et qui est inquiétant. Inquiétant d’un point de vue humain, qui m’inquiète en tant que mère et qui m’inquiète en tant que Sénateur des États-Unis, parce que, fondamentalement, cela empoisonne profondément l’esprit de ces enfants. »

Rapport de 2006 sur les manuels scolaires palestiniens


« A la suite des pressions faites sur l’Autorité palestinienne pour supprimer toute incitation dans ses manuels scolaires – financés notamment par l’Union européenne- de « nouveaux » manuels scolaires ont été écrits par des enseignants nommés par l’Autorité palestinienne. » [ On y retrouve les thèmes suivants ] :
Combattre Israël jusqu’au bout est un combat prescrit par l’Islam
l’État de Palestine existe dans un monde sans Israël
Un monde sans Israël : sur toutes les cartes la Palestine existe, pas Israël n’a pas le droit d’exister car il a été fondé sur « une catastrophe sans précédent au cours de l’histoire
Négationnisme : la Seconde Guerre Mondiale sans la Shoah
Les Palestiniens sont les victimes de « l’ennemi sioniste » raciste
Terminologie de mépris et de diabolisation dans ces manuels scolaires
Jihad et Shahada – martyre pour Allah
Les États-Unis : ennemis des Palestiniens, à la tête du « clash des civilisations »
Le processus de paix entre Israël et ses voisins est minimisé »

Ces manuels récents sont toujours utilisés. En 2010 on lit dans des manuels scolaires palestiniens :
« Vos ennemis veulent la vie, vous cherchez la mort...vous cherchez le Paradis » 13 / 14 ans
« Je vois ma mort mais je me hâte vers elle... » Poème. 11 / 12ans
« Vos ennemis ont assassiné vos enfants, ont ouvert le ventre de vos femmes, ont attaché la barbe de vos Sheiks vénérés et les ont tous précipités dans les fossés de la mort. » 13 / 14 ans

Le constat dressé par Hillary Clinton, alors Sénateur démocrate, en 2007 reste vrai aujourd’hui : « on encourage les enfants à considérer que rechercher le « martyre, » la lutte armée, le meurtre de personnes innocentes sont des idéaux qu’il faut s’efforcer d’atteindre. »
Et ces autre éléments qui l’avaient choquée restent toujours d’actualité : « le refus de l’existence d’Israël et les omissions historiques concernant la Shoah pour ne prendre que deux exemples. »
Ses conclusions d’alors restent pertinentes aujourd’hui : « la haine n’a rien à faire dans le curriculum des écoles et la glorification de la violence n’a rien à faire dans l’éducation des enfants....cela empoisonne profondément l’esprit des enfants. »

On retrouve ces thèmes ou des thème similaires dans les universités et les colonies de vacances.

Diabolisation et déshumanisation des Juifs et des Israéliens

palwatch.org
La diabolisation des Juifs est des Israéliens se fait par le biais de la télévision officielle palestinienne, y compris dans des émissions pour enfants, de dessins humoristiques publiés notamment dans la presse officielle palestinienne.
Les Juifs y sont fréquemment décrits comme étant le mal personnifié, des descendants de Satan, des démons, des serpents, des singes, les descendants de singes, des chiens, des porcs, animaux impurs, des bêtes sauvages. Le 10 septembre 2010, la télévision officielle de Mahmoud Abbas montrait des Juifs en train de prier devant le Mur des Lamentations à l’occasion de la Nouvelle Année juive. Le commentaire les décrit comme représentant « le péché et la saleté » en un lieu saint
Les Juifs sont des maladies mortelles : des cancers, des virus semblables au SIDA, pires que la petite vérole . Maladies que propage Israël qui répand aussi les drogues pour détruire les jeunes Palestiniens. ou répand la prostitution
Les Juifs mettent en danger le monde arabe et le monde entier, ils ont détruit tous les pays où ils ont vécu. Ils ont provoqué le Tsunami avec les Américains...
Ce sont des gangs de voyous, etc.

Financements d’une incitation qui ne peut mener à la paix


L’Union Européenne reste le plus gros bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne qui ne peut survivre économiquement sur ses seuls mérites. Une association de consommateurs, The Tax Payers Alliance, donnait des chiffres pour 2007 et les réactualisait : « l’Union Européenne a donné 420 millions d’€ pour les Territoires palestiniens et des États membres ont fourni également une aide bilatérale conséquente : l’Allemagne a donné 55 millions €, la France 67 millions € et le Royaume Uni 63, 6 millions d’€ - environ 76 millions d’€ -. De nombreux pays ont augmenté leurs dons depuis. L’UE et les États-Unis se sont engagés à verser 7,7 milliards de $ pour la période allant de 2008 à 2010, en mettant l’accent sur les reconstructions après le conflit de Gaza l’an dernier. »
Cette association de contribuables dénonce donc le financement britannique, même indirect, de cette incitation : « Notre argent aide financièrement l’endoctrinement dans les Territoires, ce qui sème les graines de conflits à venir dans les décennies à venir. Nous devons prendre notre responsabilité très au sérieux. »
De plus, c’est l’Autorité palestinienne, financée par l’UE, les États-Unis ou des pays arabo-musulmans, qui a lancé et financé la campagne de BDS – Boycott, Désinvestissement et sanctions – par le biais de 170 ONG palestiniennes qui sont, elles aussi, financées par des donateurs, notamment européens. Cette campagne est illégale en France.

Mein Kampf et ses enseignements : incitation, mépris, déshumanisation et Shoah |



On trouve difficilement «  Mein Kampf  » en librairie en France. Les libraires ne le vendent que sur commande et pas à n’importe qui...car ce livre rédigé par Hitler en 1924 - 1925 est un appel à la haine antisémite. Et on sait ce que ces mots ont entraîné : la Shoah
Et c’est justement parce que les mots peuvent tuer, qu’un avertissement figure obligatoirement dans le livre en vertu d’un arrêt de la Cour d’appel de Paris du 11 juillet 1979. [ caractères mis en gras par nous] Il stipule ] :


«  Mein Kampf  », qui constitue assurément un document indispensable pour la connaissance de l’histoire contemporaine, est aussi une œuvre de polémique et de propagande dont l’esprit de violence n’est pas étranger à l’époque actuelle et qui par là-même peut encore, malgré l’inanité de ses théories, contribuer à une renaissance de la haine raciale ou à l’exaspération de la xénophobie.
Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. Avertissement au lecteur, p. 3

Le lecteur de «  Mein Kampf » doit donc se souvenir des crimes contre l’humanité qui ont été commis en application de cet ouvrage, et réaliser que les manifestations actuelles de haine raciale participent de son esprit.
Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. Avertissement au lecteur, p. 19

Les Allemands ont entendu le Führer éructer une incitation à la violence antisémite pendant des années avant ma mise en œuvre de « la solution finale ». Les Juifs ont été systématiquement déshumanisés dans le discours nazi. Avec pour résultat le fait qu’une grande partie de la population allemande est restée indifférente lorsqu’on a arrêté des Juifs. Avec pour résultat que des Allemands, bons pères de famille, des Allemands éduqués même, ont pu tuer de leurs mains des hommes, des femmes et des enfants qu’ils avaient cessé de considérer comme des êtres humains.
Aucun discours de haine, aucune incitation ne sont innocents ni anodins et ne peuvent rester sans conséquence.

Le résultat de cette éducation à la haine : la moitié des Palestiniens préconisent la violence contre les Juifs et ne peuvent envisager de vivre aux côtés de Juifs ...


Sauf à se boucher les yeux et les oreilles on ne peut croire un seul instant que la paix adviendra alors que la population palestinienne est incitée à la haine, au mépris et à la violence au quotidien. On peut d’ailleurs rendre hommage au bon sens d’une moitié de cette population qui résiste à cet endoctrinement. Car, un sondage d’un institut palestinien indique, en effet, le 28 août 2010 que :
56 % des Palestiniens pensent que seuls des moyens pacifiques conviennent le mieux pour mettre un terme à l’occupation
58 % pensent que Palestiniens et Israéliens pourraient coexister et vivre côté à côte
On constate donc, en creux, que près de la moitié des Palestiniens cèdent à ces sirènes de la haine, approuvent l’utilisation de la violence contre les Israéliens et pensent qu’ils ne peuvent vivre en paix dans deux États pour deux peuples.



Sources : notamment http://www.palwatch.org/  ; http://www.desinfos.com/  ;

divers médias ;



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