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A propos d’un Voyage Plan de Paix à Paris et d’Israël aux Nations unies en septembre 2010
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 26 septembre 2010

Beaucoup de bruit pour presque rien aura été ce Voyage de la Paix parisien de septembre 2010 au regard du discours magistral de Benyamin Netanyahou aux Nations unies . Et quelques contrevérités dommageables auront été dites à cette occasion. Quelques enseignements sont néanmoins à en tirer.

Lors du Voyage / Plan de Paix organisé par une émissaire française au Proche-Orient, Valérie Hoffenberg, et certes suivi par les médias de l’Hexagone, aucune réelle avancée n’a bien entendu été constatée, même si l’idée était sympathique, si des ministres ou ambassadeurs s’y sont associés et qu’une ou deux jolies choses ont été entendues. En effet, toute comparaison avec les négociations de paix organisées par Washington est tout simplement pour le moins dérisoire. Surtout, et entre autres, lorsque l’on se réfère au discours magistral tenu par Benyamin Netanyahou devant l’Assemblée générale des Nation Unies quelques jours plus tard.
Par ailleurs, lors de ce voyage on a entendu mettre sur le même plan l’enseignement de la haine de l’Autorité Palestinienne – que nous finançons et qui n’a été évoqué que par allusion pudique et sans en citer les responsables - avec une incitation similaire qui se ferait en Israël. Accusation totalement infondée, inique et odieuse. Une façon d’être bien reçu/e à Ramallah, certes, et même en Israël car les Israéliens en ont vu d’autres, mais certainement pas une façon de faire progresser la paix au Moyen-Orient. Car c’est justement à Ramallah qu’il faudrait tenir un langage de vérité et peser pour que cesse cette odieuse incitation anti-israélienne et antisémite orchestrée par l’Autorité palestinienne www.palwatch.org/

L’aspect à retenir : la mise à mal de clichés anti-israéliens grâce à sa médiatisation

Comme le remarquait le 21 septembre à l’Assemblée Nationale, l’ambassadeur Dani Shek, à la veille de la fin de sa mission en France, alors que 11 jeunes Israéliens, juifs et arabes, et 11 jeunes Palestiniens y étaient reçus par son Président, Bernard Accoyer, «  la coopération entre les sociétés civiles israélienne et palestinienne est sans doute le secret le mieux gardé du Proche-Orient. » Il ajoutait qu’il le « disait avec une certaine amertume, » lui qui sait « que beaucoup d’initiatives se font dans le même esprit en médecine, culture, » entre autres domaines de coopération. Il félicitait donc Valérie Hoffenberg - l’émissaire français au Proche Orient au titre le plus long de l’histoire – d’avoir eu « la capacité de donner un écho aussi important  » à son initiative, à savoir Voyage pour la Paix offert à 22 jeunes vivant au Proche-Orient. C’est en effet, un point positif de ce Voyage puisque, par exemple, des Lycéens français ont pu constater de leurs yeux que ce qu’on leur raconte généralement sur Israël est aberrant , comme on le verra plus bas.

Cette initiative n’est pas née ex nihilo mais de ce qui se fait déjà dans la région grâce à plusieurs associations dont deux portent le nom de « Kids for Peace », l’une née en 1995, l’autre en 2006. Elles ont œuvré au départ, à l’instar de nombreuses autres associations israéliennes pour le rapprochement des enfants juifs, arabes et chrétiens en Israël même, puis leur travail de rapprochement s’est étendu bien plus largement. Il semble que les participants du voyage actuel aient été réunis grâce à une association semblable : « Kids creating Peace » aux buts tout aussi louables et qui est une section de Success for Kids, Inc.

Rencontres positives d’Israéliens et de Palestiniens au quotidien, ce que tait la désinformation

Une jeune participante, disait avoir été surprise par une remarque faite par un Lycéen français. Deux Lycées, le lycée André Boulloche, lycée d’excellence à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis et Lycée Janson-de-Sailly dans le XVI ème à Paris ont reçu ce groupe israélo-palestinien, en effet. Ce Lycéen s’étonnait, en effet, que ces jeunes gens se parlent. Un étonnement significatif qui démontre à quel point le public français en général est désinformé, ignorant, comme le déplorait l’Ambassadeur d’ Israël, ce qu’est l’étendue de l’interaction positive au quotidien entre Israéliens et Palestiniens, Juifs et Arabes ou Chrétiens à tous les niveaux d’ailleurs. Cela va d’enfants qui sont élèves dans l’égalité - notion importante aux yeux de ces jeunes gens- et une même école – comme ceux de Lod, en Israël, qui font partie de ce voyage – aux hommes politiques israéliens et palestiniens, aux membres de la Knesset juifs, arabes ou druzes qui siègent sur les mêmes bancs - et dont certains profitent de la démocratie israélienne pour appeler parfois à la destruction de leur pays, à l’instar de Madame Zoabi - ou aux coordinateurs israéliens et palestiniens qui mettent en œuvre une coopération pratique sur le terrain au quotidien, que ce soit dans les Territoires palestiniens gérés par l’Autorité palestinienne ou dans la Bande de Gaza et pour améliorer la condition des Palestiniens.
Et qui sait ici que Raleb Majadele a été le premier musulman à devenir l’un des ministres d’Israël  ?

Une caricature nocive médiatique de ce que serait Israël

Un public français qui, à cause de la caricature anti-israélienne véhiculée par une majorité de médias, imagine qu’un Israélien ne peut qu’être un soldat botté et casqué qui tire sur des enfants innocents, comme nous l’avait fait croire un commentaire diffamatoire plaqué sur un reportage diffusé par France 2 voici 10 ans et qui contribua non seulement au déclenchement de la deuxième Intifada, mais aussi à une vague d’antisémitisme sans précédent en France et dans le reste du monde. A ce propos, les déclarations d’Arlette Chabot reconnaissant publiquement à plusieurs reprises et alors qu’elle était la directrice de l’information de cette chaîne, que l’on ne pouvait affirmer, comme l’avait fait le correspondant de France 2, que « les soldats israéliens avaient tiré sur l’enfant palestinien et l’avaient tué, » sont restées malheureusement confidentielles et les conclusions qui s’imposaient n’ont pas été tirées par France 2.

L’autre face de la caricature ainsi véhiculée étant que le Palestinien ou l’Arabe israélien est forcément une victime – d’une supposée oppression israélienne, cela va de soi -. Caricature à laquelle ont largement contribué les « organisations dites pro-palestiniennes » qui, en réalité sont viscéralement anti-israéliennes, véhiculent une haine d’Israël étonnante et se fichent du bien-être des Palestiniens comme d’une guigne.
Caricature véhiculée à l’Autorité palestinienne aussi hélas. Elle a, entre autres, encouragé les ONG palestiniennes qui ont initié et mis en œuvre la violente campagne anti-israélienne de désinformation et de délégitimation dite de BDS. Désinformation et de délégitimation menée de bien d’autres manières aussi, malheureusement, par les responsables palestiniens, qu’ils appartiennent à l’OLP ou au Hamas.

Les pro-israéliens sont presque toujours pro-paix, ce qui n’est hélas pas le cas des « pro-palestiniens »

A ce propos, François Zimeray, aujourd’hui Ambassadeur des Droits de l’Homme, dénonçait ceux qui « sont seulement pro-israéliens ou pro-palestiniens, » car l’on devrait uniquement « être pro-paix. » Il ajoutait que celui qui est « pour l’un contre l’autre est un salaud. »
Certes, et être pro-paix s’impose, en effet. Mais, justement, mettre sur le même pied les « pro-israéliens » qui pour la quasi totalité sont également pro-paix et ne sont pas anti-palestiniens, et de soi-disant « pro-palestiniens » qui s’inscrivent pour la quasi-totalité dans une démarche de diabolisation et de délégitimation d’Israël n’est pas recevable.

On ne peut que regretter que François Zimeray laisse entendre que l’on puisse faire ce genre de comparaison, lui qui, à l’époque où il était député européen, et dans un souci de paix bien compris, s’était beaucoup investi pour que le Parlement européen s’assure que les énormes dons faits à l’Autorité palestinienne ne servent pas au terrorisme, ce qui lui avait valu les foudres du P.S.
On ne peut regretter aussi qu’il ait pu dire sa méfiance vis-à-vis de l’actuel gouvernement d’Israël alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou se conduit en Chef d’État et avec un courage exemplaire aujourd’hui dans une véritable recherche de la paix. Comme vient de le démontrer une fois encore son discours magistral devant les Nations unies à New York.

Une comparaison dérangeante...

Au cours de l’une de ses nombreuses interventions à l’Assemblée Nationale Valérie Hoffenberg racontait une anecdote, établissant, là encore, un parallèle qui n’était pas recevable. Une jeune Israélienne disait à son partenaire de binôme palestinien que «  son oncle avait été tué dans un attentat  ». Son frère, à lui, « avait subi des violences du côté israélien... »

Un jeune Arabe israélien disait, lui, être de «  Jérusalem, Palestine. » Dommage, mais, cela n’a cependant rien à voir avec un voyage dit de la Paix précédent au cours duquel Israël avait été particulièrement malmené, notamment au Sénat, cette fois-là.

Si la France veut jouer un rôle au Proche-Orient il faudrait d’abord que le Quai d’Orsay soit informé

François Zimeray, prenait l’exemple de la réconciliation franco-allemande citée par plusieurs intervenants mais qui compare des choses qui sont pas comparables car, entre autres, Allah, ou ce qui en est fait, brandi à l’envie contre Israéliens et Juifs à la télévision ou dans les mosquées officielles palestiniennes ne faisait pas partie de cette équation. A ce propos l’Ambassadeur saluait la décision très positive de faire expurger les manuels scolaires français et allemands de toute phrase de haine. Bel exemple, en effet. Si ce n’est que, pour parler vrai, il faut dire que si les manuels scolaires palestiniens en particulier et le système éducatif palestinien en général regorgent de tels « enseignements », alors qu’il n’y en a aucun dans les manuels ni le système éducatif israéliens – ce qui n’exclut pas qu’il y ait partout des racistes à titre privé, bien entendu. Il suffit, pour le savoir, de voir le nombre d’actes antisémites perpétrés en France, notamment à partir de 2000, très souvent à cause des diverses caricatures anti-israéliennes mentionnées ci-dessus. -

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, professe un bel idéal qu’il exprimait en ces termes à l’occasion de ce voyage : «  une paix durable ne se décrète pas, elle se construit sur le terrain, dans les esprits et dans les cœurs. Cette conviction, je l’ai portée inlassablement dans le cadre de mes actions humanitaires sur le terrain et à la tête de la diplomatie française. » Mais il se trompe lorsqu’il déclare : « Des décennies de conflit ont fait désapprendre aux sociétés palestinienne et israélienne l’aspiration à la paix pourtant naturelle dans le cœur des hommes et des femmes. » On retrouve là la volonté de mettre sur le même plan Israéliens et Palestiniens dans un pseudo équilibre trompeur

En effet, un sondage du 23 septembre montre que « 54,3 % des Palestiniens pensent que la reprise des négociations servent les intérêts du peuple palestinien tandis que 34 % pensent que cela leur portera tort. Et 59,4 % d’entre eux se prononcent contre « des opérations militaires contre des cibles israéliennes, alors que 30,3 % sont pour. Les proportions s’inversent quant à ce que l’on peut attendre de ces négociations, une majorité étant pessimiste Un sondage qui donne malgré tout un certain espoir car il montre que la moitié des Palestiniens ne se laissent pas entraîner par l’enseignement de la haine distillé par l’Autorité palestinienne. Que la moitié le soit reste cependant un réel problème.

En revanche, les sondages montrent qu’une écrasante majorité d’Israéliens sont pour la paix. En juillet 2010 ce sont 71,5% des Israéliens juifs qui se prononçaient pour une reprise des négociations. Même si seulement 32,3 % pensaient que cela déboucherait sur la paix, rejoignant ne cela les Palestiniens

Dans ce même sondage Guilad Shalit est évoqué. 21 % des Israéliens avaient alors pris part à ce jour ou avaient l’intention de participer à des manifestations de soutien au jeune otage. On peut trouver admirable qu’en dépit du sort terrible qui est fait à ce très jeune homme tant d’Israéliens soient, malgré tout, en faveur de la paix. Et on peut regretter que le nom de cet otage franco-israélien n’ait pas été prononcé lors de ce Voyage....Rappelons, d’ailleurs, qu’une Soucca est dressée pour lui les 26 et 27 septembre 2020 Place des Nations à Genève et qu’une manifestation de soutien à Guilad et sa famille se déroulera le 28 septembre à 17 h au même endroit. Son frère Yoël y participera. Ainsi que diverses personnalités.

Ce que pourrait et devrait faire la France pour la paix

« Il faut une éducation à la paix pour réapprendre à vouloir vivre ensemble,  » disait encore le ministre.
Eh bien, justement, qu’il pèse de tout son poids pour faire cesser « l’enseignement de la haine » palestinien.

« Préparer un avenir commun à ces jeunes nécessite une « éducation à la paix », et c’est sur ce postulat
que nous avons travaillé, avec le ministère des Affaires étrangères et européennes, le ministère de
l’Éducation, et avec l’organisation non-gouvernementale « Kids Creating Peace  ».
Ce projet est le premier à avoir reçu le soutien des deux ministres Israélien et Palestinien de
l’Éducation » disait une Valérie Hoffenberg très satisfaite . Une belle idée qui n’est pas nouvelle et est déjà mise en pratique par de nombreuses associations en Israël. Mais, justement, qu’elle mette à profit ses contacts palestiniens pour faire éradiquer la haine du système éducatif palestinien.

Faute de quoi aucune rencontre de ce type ne servira à grand chose si ce n’est nouer, peut-être, quelques rares amitiés. Ce qui se fait d’ailleurs déjà à une toute autre échelle et depuis des lustres entre Juifs, Arabes et Chrétiens ou Israéliens et Palestiniens.

Itamar Marcus, qui a fondé Palestinian Media Watch pour rendre compte, justement, des réalités au sein de la société palestinienne, au-delà du double langage et en se basant sur des textes, programmes télévisés ou déclarations palestiniens en arabe, rappelait récemment que les rapports entre Israéliens et Palestiniens, mis à part des conflits ponctuels, avaient été nombreux et fructueux jusqu’à l’ère Yasser Arafat. C’est lui qui mit en place un enseignement de la haine au sens le plus large->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...] . Un héritage dont ne s’est toujours pas débarrassée l’Autorité palestinienne actuelle.

Et sans doute faudrait-il aussi que le Quai d’Orsay cesse d’inviter dans son réseau culturel dans les Territoires des groupes de rap anti-israéliens ou des tenants de la campagne BDS ou autres personnages violemment anti-israéliens et anti-paix ou qu’il ne décerne plus le Prix des Droits de l’Homme à des ONG palestiniennes qui soutiennent la campagne BDS illégale en France...

François Zimeray racontait combien il avait été frappé par ce très jeune Palestinien sur qui avait été attachée une ceinture d’explosifs et qui avait été arrêté à un barrage israélien. On se souvient, en effet, de la détresse de ce gamin de 14 ans à qui des « responsables » palestiniens avaient donné une poignée de shekels en aumône pour qu’il aille se faire exploser avec ses huit kilos d’explosifs, de clous et de boulons – destinés à faire le plus de dégâts humains possibles- C’était en 2005 au checkpoint israélien d’Hawara près de Naplouse. On se souvient aussi de la grande délicatesse des soldats israéliens qui le rassuraient tout en s’efforçant de détacher cette ceinture mortelle...ce que, heureusement pour lui, pour eux mais aussi pour les quelque 200 Palestiniens, hommes, femmes et enfants, qui étaient présents.

Ceci, en effet, est uneimage emblématique de ce que Yasser Arafat et sa clique ont fait de ce conflit. Et c’est son héritage qu’il faut combattre pour la paix.

L’Autorité palestinienne enseigne, entre autres, que « Israël est une parenthèse de l’histoire »

Cet enseignement palestinien est malheureusement trop souvent «  payant  ». Ainsi, en juin 2010, et pour ne prendre qu’un seul exemple, lors d’un jeu télévisé, un étudiant de l’université de Bethlehem, - soutenue financièrement par la France – estimait à 27.000 kilomètres carrés l’étendue de la « Palestine ». Ce qui revient à nier l’existence d’Israël, puisqu’il s’agit-là de la superficie totale d’Israël, de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. Et on retrouve cette négation de l’existence d’Israël sur toutes les cartes apposées sur les murs des écoles ou les bureaux officiels palestiniens. L’Autorité palestinienne clamant par ailleurs qu’Israël a été créé sur des « terres volées »
Ce mécanisme n’est pas sans rappeler cette phrase prononcée dans des milieux gouvernementaux français, attribuée, peut-être à tort, à Dominique de Villepin : « Israël est une parenthèse de l’histoire. »

Si la France voulait réellement peser de tout son poids – y compris financier- ne devrait-elle pas, justement, enjoindre à ceux qui bénéficient de son aide et de ses largesses d’éradiquer toute haine de leur discours dans le sens le plus large possible ? Et le faire en arabe, bien entendu. Ce serait faire œuvre utile. Et cela rendrait la France un peu plus crédible aux yeux des Israéliens.

Quelques petites bonnes nouvelles, une vraie, une fausse

On aura malgré tout entendu quelques petites bonnes nouvelles lors de ce Voyage ou de ce que l’on a pu en entendre dire. Ainsi Claude Goasguen, ancien ministre, député- maire du XVIème à Paris, Président du groupe France-Israël à l’Assemblée Nationale et véritable ami d’Israël et de la paix, se félicitait d’avoir constaté qu’il y a avec le « nouveau représentant de l’Autorité palestinienne un discours très différent de celui entendu il y a quelques années, un discours de paix. » Il faisait sans doute allusion à l’ancienne Déléguée palestinienne, bourgeoise née à Beyrouth, qui a sévi des années durant à Paris, a été reçue chaleureusement, entre autres à l’Elysée, et sévit aujourd’hui à Bruxelles. On retiendra d’elle qu’elle a très largement contribué à une désinformation anti-israélienne virulente. Faisant ainsi, non pas œuvre de paix mais œuvre de guerre et de mort.
On ne peut donc qu’espérer que Hael Al Fahoum,natif de Nazareth, qui a fait ses études en Israël et est diplômé de l’Université Hébraïque de Jérusalem puis a poursuivi ses études de chimie à l’Université Joliot-Curie sera, en effet, un homme de paix, quelle que soit la langue dans laquelle il s’exprimera

Autre petite lueur d’espoir que ce qu’a pu dire Elias Sanbar, qui représente les Palestiniens à l’UNESCO, et voit , « après un conflit de plus d’un siècle qui a commencé dès la fin du XIX ème siècle, » c’est-à-dire qui a commencé selon lui avec le retour de Juifs venus grossir les rangs d’une population juive qui n’avait jamais quitté la région, « un espoir qualitativement nouveau... une possibilité concrète  » de paix. En dépit du scepticisme ambiant. Mais était-ce là un discours de circonstance prononcé devant l’Assemblée Nationale ? Elias Sanbar prononce en effet souvent des paroles bien moins constructives...Le 2 août, par exemple, lorsque dans une interview il livrait cette analyse : « On dit toujours que la majorité des Israéliens sont pour la paix. Peut-être. Mais, là encore, nous n’en sommes qu’au niveau des déclarations ou des actes de foi. Nous ne voyons pas d’actions en ce sens. Si cette majorité pour la paix existait, elle n’aurait pas élu des hommes comme Lieberman ou Netanyahou dont le programme était très clair. Que les Israéliens aient, comme tout le monde, des espoirs dans la paix, j’en suis convaincu. Mais agissent-ils dans ce sens ? J’ai des doutes… » Puis, en réponse à la question de savoir si personne n’agit pour la paix, il répondait : « Si, bien sûr, une petite frange. Celle qui a des doutes sur l’action israélienne, qui se prononce pour deux États et qui est d’autant plus respectable et admirable qu’elle est isolée Le reste de son analyse procède de la même ignorance ou désinformation. Et il ne faut pas publier qu’il représente l’Autorité palestinienne...

Ce type de double langage si fréquent est d’ailleurs malheureusement l’un des poisons de la région...



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