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Dans son édition datée du 31 janvier Le Monde rectifie une erreur publiée dans un grand article, le 27 janvier, portant sur « les Palestiniennes sur tous les fronts ». Il y était question de la difficulté d’être une femme libre en Palestine, entre les codes d’une société patriarcale et le conflit avec Israël. Prise entre ces deux feux, la vie des femmes n’y est guère enviable. Cependant, l’erreur n’était pas dans cette appréciation mais dans une donnée chiffrée faisant état de « centaines de milliers de palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ». Effectivement, pour un pays d’environ 20 000 km² et d’un peu plus de 8 millions d’habitants, ce chiffre parait abusif, sauf à imaginer que cette donnée obéissait davantage à une pulsion idéologique plutôt que correspondant à la réalité.
La correction apportée aurait dû, en toute logique, apporter un démenti à ce mauvais soupçon. Le Monde du 31 janvier précise donc (dans un tout petit article en bas de page) que ce « chiffre fait référence à l’ensemble des personnes emprisonnées depuis 1967 ». Ah ! Ouf ! Que cette correction paraît rassurante !
« La démonisation d’Israël correspond à la solution la plus facile. Le refus de penser la part symbolique portée par ce »nom Israël", ce nom de trop, témoigne de ce rétrécissement de l’esprit qui veut gommer ses propres responsabilités par le transfert sur ses victimes et leurs descendants de ses propres culpabilités. Tel est le sens de la nazification d’Israël que certains s’efforcent d’insuffler dans les esprits. Cette question devrait être à la mesure de ce qui fut commis en Europe au siècle dernier quand les deux grands systèmes totalitaires du XXe siècle, le nazisme puis le stalinisme firent, successivement, des juifs leurs cibles privilégiées. Cette crapuleuse pensée magique semble hélas promise à un bel avenir. Tout indique qu’elle a trouvé ses relais.
LireQuatre vingt quatre morts, assassinés à Nice, qui avaient eu le tort de regarder le feu d’artifice un soir du quatorze juillet. Quatre morts à Tel Aviv qui avaient le tort d’être israéliens et Juifs, assassinés à la terrasse d’un restaurant spécialisé dans le chocolat. Cinquante mitraillés à Orlando qui avaient le tort d’aller dans une boite gay. Un commissaire de police et sa femme qui avait le tort d’être policiers, poignardés en région parisienne. Autant de crimes commis au nom d’un islam pensé par l’Etat islamique.
LireUn groupe d’anciens ambassadeurs de France a publié le 3 février dans Le Monde un appel adressé à France et à l’Union européenne pour qu’elles reconnaissent l’Etat de Palestine. Cet appel a une apparence : celle de la bonne volonté pour aider à la paix dans une région qui en a bien besoin. Cet appel a une réalité : celui d’un choix partisan en faveur de la cause palestinienne et celui d’une hostilité à peine dissimulée à l’égard de l’Etat juif.
Ce triple quarteron d’ambassadeurs à la retraite a un savoir-faire limité : il radote sur un vieux rêve : la France aurait une mission au Proche-Orient. D’abord protectrice des chrétiens d’Orient, la voilà entichée du monde arabe.
Cent trente morts, des centaines de blessés, des milliers de traumatisés. Combien faudra-t-il d’autres vies saccagées pour que l’on garde les yeux ouverts la menace présente ? Combien de français innocents (pour reprendre les mots de Raymond Barre) devront ils payer le prix de nos myopies successives ? En faisant passer brutalement notre pays d’une longue période de paix à une situation de guerre, les assassins du vendredi 13 novembre ont d’abord produit un effet de sidération. Mais ils ont aussi mis à mal les dénis qui empêchaient de regarder la réalité en face, de l’appeler par son nom, et de l’affronter.
LireLe tueur qui invoque « Allah » avant de tirer et de tuer n’est pas un malade mental ni un déséquilibré. Il n’est pas non plus un « loup solitaire ». Il prétend « venger le prophète ». C’est sont les mots de « Allah Akbar ! » qui sont prononcés par les coupeurs de tête des otages occidentaux en Irak et de Syrie. C’est bien Dieu qui est convoqué pour cautionner le crime, pour sanctifier ces gestes supposés purificateurs.
Ces tueurs qui se font exploser ne commettent pas des « attentats suicide » tels qu’on les nomme trop souvent car ils ne sont pas suicidaires. Ces jouisseurs de mort n’ont pas le désespoir au cœur mais la jubilation de tuer en mourant.
Le massacre commis le 13 novembre à Paris était annoncé, prévisible et il n’y a que ceux qui ne veulent pas voir les choses parce que ces choses ne correspondent pas à leurs catégories idéologiques à ne pas le comprendre. Le déni idéologique du réel reste la principale cause de notre incapacité à combattre le terrorisme qu’on n’ose pas nommer islamiste.
Voilà des mois que la haine se diffuse contre ceux qui incitent à ouvrir les yeux et à nommer les choses. Voilà des mois que les « pas d’amalgame » et les « halte à l’islamophobie » incitent à ne plus penser. Qui fait l’amalgame ? Qui est raciste aujourd’hui ?
A la liste déjà longue des fractures françaises, faut-il désormais ajouter celle qui sépare ceux et celles qui « se sont sentis Charlie » de ceux qui « ne se sont pas sentis Charlie » ? Et au sein de ceux-ci faut-il ajouter ceux qui se sont sentis « casher » ou bien pas casher du tout ? Tous les « je suis Charlie » se sont-ils simultanément sentis « hyper casher » ? Et s’il n’y avait eu que la tuerie dans le magasin casher, combien se seraient sentis solidaires ? Ces lignes de partage sont-elles les plus pertinentes pour comprendre les tiraillements de la société française ? Se substituent-elles au clivage droite/gauche ou bien traversent-elles ce même clivage ?
LireDans la noirceur du moment présent on trouve tout de même des raisons d’espérer : la défaite du FN dans le Doubs est une bonne nouvelle pour la République tout comme l’effet involontaire de l’agression au couteau contre des soldats de garde devant les institutions juives de Nice.
LireCette fois-ci, il ne s’agit pas de propos d’amphithéâtre destinés à éblouir un public étudiant avide de pensée radicale. Le maître a aussi une responsabilité politique, sociale, éducative puisqu’il est professeur. Le professeur émérite a charge d’âme. Dix-sept âmes se sont envolées sous les balles de tueurs fanatisés et leur sang est à peine sec que monsieur Badiou vient dispenser sa leçon dans Le Monde
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