Encore un mot galvaudé : quiconque veut servir son plat et imposer son discours annonce, pour qu’on lui livre le passage, que c’est un « témoignage ». Chacun y va du sien, pourquoi pas ? Mais ce qui galvaude le mot, c’est que les gens témoignent à tour de bras dans un procès qu’ils sont seuls à ouvrir et à conclure ; ils témoignent rarement dans des procès déjà en cours, des procès réels qui les dépassent mais où leur parole tirerait à conséquence