Après les propos outranciers dont il fut l’auteur sur le site Oumma.com, bien connu pour son objectivité, Bruno Guigue a été sanctionné par sa hiérarchie, ce qui au vu du caractère diffamatoire, raciste et incitatif à la haine de l’Autre de sa tribune, est la moindre des choses.

La LICRA souligne qu’au départ le prétexte de cette virulente diatribe anti-israélienne était la tribune publiée dans le journal Le Monde à l’initiative de la LICRA et signée par des milliers de personnes sous le titre « l’ONU contre les Droits de l’Homme ».

Cette texte portait moins sur Israël qu’essentiellement sur les dérives et les coups portés aux principes universels et indivisibles des Droits de l’Homme par le Comité préparatoire de Durban II au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, visant à rendre responsables les démocraties où prospèrent la laïcité et la liberté d’expression des dérives racistes dans le monde.

Les défenseurs du sous-préfet Guigue, parmi lesquels une association anciennement antiraciste que l’on a connue mieux inspirée par le passé et qui est devenue monomaniaque dans sa vision du conflit au Proche-Orient, se trompent une fois de plus en voulant stigmatiser ceux qui ont entrepris de défendre pied à pied les principes fondamentaux du vivre ensemble en liberté et dans le respect de chaque individu.

La LICRA se déclare attristée mais pas surprise par cette démarche qui consiste à voir Israël partout pour détourner l’attention et la réflexion de l’essentiel : les valeurs démocratiques, les Droits de l’Homme et les libertés remises en cause de manière systématique par la majorité automatique des pays de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et des Non alignés au sein du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.