Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël

Tsahal arrête la tête pensante de l’attentat de Pessah de 2002
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 26 mars 2008

Omar Jabar, la tête pensante de l’attentat de Pessah de 2002 au Park Hotel de Natanya, a été arrêté par les forces de Tsahal en Judée-Samarie, dans le village de Bal’a, près de Tulkarem, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 mars, lors d’une opération conjointe entre Tsahal et le Shabak, les services de sécurité générale.

Selon les informations transmises par Tsahal, Omar Jabar, 54 ans, est l’un des chefs du Hamas pour la zone de Tulkarem. Il était recherché pour sa responsabilité dans l’attentat-suicide du 27 mars 2002, lors de la première nuit de Pessah, qui avait fait 30 morts et plus de 143 blessés. Le terroriste s’était introduit dans la salle à manger de l’hôtel Park, et y avait fait exploser sa bombe au milieu des familles qui célébraient alors le Seder de Pessah.

Après cet attentat sanglant à Natanya pendant la Seconde Intifadah, le Premier ministre de l’époque, Ariel Sharon, avait alors décidé d’entreprendre une vaste opération militaire : l’ « Opération remparts ». Celle-ci a consisté en la réoccupation de toutes les villes autonomes palestiniennes, à l’exception de Jéricho, et le couvre-feu de ses habitants pendant plusieurs semaines.

De source militaire, Jabar avait envoyé le terroriste-suicidaire perpétrer l’attentat, ce qui lui avait permis de faire la rencontre du chef du Hamas de l’époque à Tulkarem, Abed Sayad. Selon les services de Tsahal, Sayad aurait connu Jabar en 1994, quand ils étaient emprisonnés ensemble. Et depuis 2002, Jabar était directement impliqué dans le recrutement de cellules terroristes secrètes du Hamas. En 2007, il était aussi impliqué dans leur entraînement au combat.

Livni : Des opérations contre le Hamas aident aux négociations avec les Palestiniens

La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a déclaré mercredi 26 mars que des « activités contre le Hamas ne gênaient pas les négociations politiques », bien au contraire, « elles les aident ». « J’attends du partenaire palestinien qu’il continue à négocier même pendant que nous opérons à Gaza. Le fait que nous poursuivons des négociations avec [l’Autorité Palestinienne (AP)] ne change rien à la situation de Gaza, qui doit être maîtrisée tant que des terroristes y sévissent.

Livni a dit que le succès du Hamas ne constituait pas seulement un problème pour Israël ou pour l’AP seulement, mais qu’il lançait un message dangereux aux extrémistes du monde entier.

Livni s’est exprimée lors d’une conférence sur les "droits légitimes d’Israël en respect avec la loi internationale », organisée au Centre de Jérusalem aux Affaires publiques, et dont les participants comprenaient des officiels du domaine juridique et des personnalités publiques.

Faisant référence aux critiques internationales sur la politique de l’Etat hébreu, la ministre des Affaires étrangères a répondu qu’elle était « prête à recevoir toute critique de la part de la communauté internationale à tous les sujets, mais [qu’elle] veut une estimation légitime ».

La Russie veut asseoir son rôle au Moyen-Orient

La Russie est résolue à se rendre à la Conférence internationale sur le Moyen-Orient à Moscou en juin 2008, que ça plaise ou non à Israël, ont affirmé des sources gouvernementales de l’Etat hébreu au Jerusalem Post mardi 25 mars, résumant ainsi la visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov jeudi 20 mars.

Ces sources ont ainsi qualifié la visite d’une journée de Sergei Lavrov de « désagréable », notant que le ministre russe était « agité » lors de ces différentes réunions avec la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et le président Shimon Peres. Il aurait été, de même source, de « meilleure humeur » lors de ses discussions avec le Premier ministre Ehoud Olmert.

Selon ces sources, la détermination et l’entêtement de la Russie à vouloir participer à la conférence internationale - et ce malgré un certain froid et une mauvaise réaction à la nouvelle de la part des Etats-Unis et d’Israël à la fois- provient, selon certaines estimations, du fait que Moscou a désespérément besoin de s’impliquer davantage au Moyen-Orient et de « faire ses marques » dans la région.

La raison de ce nouvel engouement ne proviendrait donc pas, selon des officiels à Jérusalem, d’une peur d’être dépassé par les Etats-Unis dans la région, mais plutôt du sentiment que ressent Moscou qu’il perd du terrain sur le dossier iranien. Selon Moscou, l’Iran jouerait un rôle central dans la région, et ce à plusieurs titres : la prise de la bande de Gaza par le Hamas aurait bénéficié à l’Iran, la position forte du Hezbollah au Liban viserait aussi à renforcer l’Iran, et la situation en Irak serait elle aussi entre les mains de l’Iran.

L’enquête ouverte sur Pollard ne portera pas préjudice à sa libération

Le contrôleur d’Etat Micha Lindenstrauss a rejeté les allégations mercredi 26 mars selon lesquelles l’enquête menée sur l’échec d’Israël à organiser la libération de l’espion israélien Jonathan Pollard porterait atteinte aux chances de le libérer. « L’enquête du contrôleur d’Etat a été conduite dans le respect de la loi. Nos investigations continueront à être pointues, honnêtes et courageuses, et rien ne [nous en] dissuadera », a assuré Lindenstrauss.

En décembre 2007, la Commission du contrôle de l’Etat de la Knesset avait demandé à Lindenstrauss d’enquêter sur l’échec d’Israël quant à la libération de l’espion.

Mercredi matin, des hauts politiciens cités par le Yediot Aharonot auraient affirmé que le contrôleur de l’Etat n’avait pas l’autorité requise pour conduire l’enquête et pouvait ruiner les « efforts délicats » effectués en vue de la libération de Pollard, aussi bien que détériorer les relations israélo-américaines.

Pollard est enfermé dans les geôles américaines depuis 1987, et ce malgré plusieurs demandes de libérations formulées par l’Etat hébreu. Il était accusé d’espionnage au profit d’Israël et avait plaidé coupable à l’accusation le 4 juin 1986. Il avait ainsi été condamné à la prison à vie le 4 mars 1987.

Barak envisage d’autoriser un transfert de matériel à l’AP

Des responsables ont annoncé mercredi 26 mars que le ministre de la Défense Ehoud Barak envisagerait sérieusement de donner son accord au transfert d’armes, de gilets de protection, et de lunettes à vision nocturne vers les forces de sécurité palestiniennes en Judée-Samarie, a appris le Jerusalem Post mercredi 26 mars.

La requête américaine, qui devrait être officiellement soumise dans les prochains jours au ministère de la Défense par le Lieutenant-Général Keith Dayton - le coordinateur américain nommé à la Sécurité d’Israël et de l’Autorité palestinienne (AP)- est l’un des principaux sujets à l’ordre du jour de la réunion du ministre de la Défense avec le Premier ministre de l’AP, Salam Fayyad, mercredi.

Des officiels de la défense à Jérusalem ont dit qu’il était fort probable qu’Israël approuve cette requête, notant qu’il avait déjà accepté un transfert d’armes vers l’AP en Judée-Samarie depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en juin 2007. Vingt-cinq blindés russes doivent d’ores et déjà être livrés à l’AP la semaine prochaine, Israël en ayant autorisé la livraison en novembre 2007.

Lors de sa réunion avec Fayad, Barak devrait aussi discuter de la liste de gestes de bonne volonté établie par Israël, selon laquelle l’Etat hébreu prévoit, entre autres, le déploiement de 600 policiers de l’AP à Djénine, déploiement supervisé par Dayton. Ceux-ci suivent actuellement un entraînement en Jordanie. La facilitation du passage aux checkpoints est aussi prévue.

Un terroriste membre important du FPLP arrêté à Naplouse

Un membre important du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) a été arrêté lors d’une opération conjointe de Tsahal et du Shin Bet -les services de renseignement intérieurs- à Naplouse, a annoncé l’armée mardi 26 mars.

Pendant l’interrogatoire, l’homme, Ibrahim Sayid Ibrahim Salem, 23 ans, a avoué être impliqué dans une attaque à l’arme à feu contre des soldats de Tsahal le 18 septembre 2007, lors de laquelle le sergent-chef de Tsahal, Ben-Zion Heneman, a été tué. Il a avoué être impliqué dans de nombreuses attaques à l’arme à feu et à l’explosif, ainsi que dans une attaque à la voiture piégée près de troupes de Tsahal dans la zone de Naplouse en octobre 2006.

Salem a aussi avoué être impliqué, avec d’autres membres du FPLP, dans la préparation d’explosifs dans des locaux du camp de réfugiés d’Ein Beit Ilma. Ces explosifs auraient été ensuite utilisés, toujours selon les déclarations de Salem, par d’autres membres du FPLP mais aussi par le Hamas, dans des attaques visant des soldats de Tsahal.

Selon les résultats de l’enquête, Salem recrutait également des terroristes-suicidaires pour le FPLP et le Hamas à Naplouse, mais ces plans d’attentats n’ont jamais vu le jour, a assuré Tsahal. Le terroriste aurait été impliqué dans une attaque organisée par Nihad Shakirat, du Hamas. Mais Shakirat, qui planifiait un attentat-suicide avec un homme recruté par Salem, a été tué lors d’une opération de Tsahal en 2007, le jour de Yom Kippour. L’attaque terroriste avait échoué grâce à, encore une fois, une opération conjointe de Tsahal et du Shin Bet.

Deux soldats de Tsahal blessés dans deux incidents séparés

Un soldat du bataillon 77 de la division blindée de Tsahal a été grièvement blessé mardi 25 mars après qu’un de ses camarades lui ait accidentellement tiré dessus alors qu’il nettoyait son arme, dans une base longeant la frontière libanaise, au nord d’Israël.

La police militaire a été dépêchée sur les lieux et a ouvert une enquête. Le soldat blessé a été transporté par voie aérienne vers le Centre médical Rambam de Haïfa.

Plus tôt dans la journée de mardi, un officier de réserve de Tsahal a été sévèrement blessé même si ses jours ne sont pas en danger dans le Sud, alors qu’il était en train de neutraliser une mine qui a alors explosé. L’officier réserviste, appartenant à la division d’ingénierie, a été blessé à la main lors d’un exercice dans la base de Tzeelim.

Tsahal arrête sept fugitifs en Judée-Samarie

Des troupes de Tsahal ont arrêté sept fugitifs en Judée-Samarie dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 mars.

Les hommes sont actuellement interrogés.

Un agriculteur israélien blessé par un tireur palestinien à Gaza

Un agriculteur israélien a été légèrement blessé mercredi matin 26 mars alors qu’un tireur palestinien dans la bande de Gaza a ouvert le feu sur un groupe d’agriculteurs près d’Ein Hashlosha, a rapporté Tsahal.

Selon des officiels de l’armée, la victime a été soignée dans la clinique médicale du kibboutz.

Pendant ce temps, cinq roquettes de sont abattues sur Israël mercredi, l’une d’entre elles ayant atterri sur l’ouest du Neguev mercredi matin, causant des dommages aux constructions proches du point d’impact, mais sans faire toutefois de blessés.

Deux roquettes Kassam frappent Israël sans faire de blessés

Une roquette a touché l’arrière-cour d’un kibboutz, dans l’ouest du Neguev, mercredi matin 26 mars. Les constructions se trouvant près du point d’impact de la Kassam ont été touchées, sans faire de blessés.

Et une autre est tombée mais celle-ci dans une zone ouverte, sans causer ni blessés ni dommages.

La Croix-Rouge rend public de nouveaux documents sur la Shoah

Des copies digitales des noms de plus de 3,5 millions de personnes déportées pendant la Seconde Guerre mondiale ont été fournies à des musées du Mémorial de la Shoah aux Etats-Unis, en Israël, et en Pologne, lors de la récente ouverture d’archives de documents nazis.

La Commission internationale des services de la Croix-Rouge pour retracer l’Histoire a déclaré mardi 25 mars avoir remis un tiers des documents au Mémorial de Yad Vahshem à Jérusalem, un tiers au Musée américain du Mémorial de l’Holocauste à Washington, et enfin le dernier tiers à l’Institut national du Souvenir à Varsovie.

Le service des archives, basées à Bad Arolsen, en Allemagne, ont fait savoir que le transfert des documents en question comportait des copies de fiches portant les noms des personnes qui ont été libérées des camps de concentration nazis et des camps de travail, ainsi que les noms des prisonniers de guerre.
Ce transfert des documents intervient après la réunion des 18 et 19 mars de plusieurs représentants d’organisations nationales des Etats-membres de la Commission internationale.

Barak autorise l’installation de caravanes en Judée-Samarie

Le ministre de la Défense Ehoud Barak a accepté de laisser un groupe de personnes évacuées de la bande de Gaza s’installer dans des caravanes en Judée-Samarie.
Dans une lettre obtenue mercredi 26 mars par l’Associated Press, Barak aurait approuvé le transfert de cinq caravanes vers l’implantation de Teneh Omarim.
Ce n’est pas la première fois que des ex-habitants de la bande de Gaza déménagent en Judée-Samarie.

Plusieurs dizaines se sont déjà réinstallés à Ariel, une importante implantation, et à Maskiot, et ce en dépit d’une décision prise en 2007 par le gouvernement de geler les projets d’y construire une implantation.

Netanyahou snobé par Rice lors de sa prochaine visite en Israël

Le leader de l’opposition Binyamin Netanyahou n’a pas reçu d’invitation à rencontrer la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, lors du prochain voyage de celle-ci en Israël, selon des déclarations de sources proches de Netanyahou mardi 25 mars. Rice doit en effet arriver en Israël dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars.

Au programme de la visite : des entretiens avec le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense Ehoud Barak et sa proche confidente, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, mais Rice fera l’impasse sur le protocole, en ne rencontrant pas cette fois-ci le chef de l’opposition.

Des proches de Netanyahou ont déclare ne pas être surpris parce que la visite a pour but de promouvoir le processus initié par la Conférence d’Annapolis, auquel Netanyahou s’oppose. Ils ont fait savoir que le leader de l’opposition entretenait de meilleurs relations avec d’autres leaders américains, tels que le vice-président Dick Cheney, qu’il a d’ailleurs rencontré dimanche 23 mars.

« Elle ne veut apparemment pas écouter ce qu’il a à dire », a déclaré une source proche de Netanyahou. Ce n’est apparemment pas la première fois que Netanyahou est sur le point d’être snobé, puisque ce fut le cas lors du voyage officiel du président américain George W. Bush en janvier 2008. Mais face aux critiques et au bruit fait par la presse, les deux hommes avaient fini par se rencontrer.

Un journaliste égyptien condamné pour avoir rapporté que Moubarak est malade

Un rédacteur-en-chef égyptien a été condamné à six mois de prison pour avoir rapporté des problèmes de santé du président égyptien Hosni Moubarak, causant ainsi la panique chez les investisseurs étrangers et mettant l’économie égyptienne dans une difficile posture, a affirmé un officiel de la cour de justice mercredi 26 mars.
« L’Etat a été mis en danger », a lancé le juge Sherif Moustafa alors qu’il lisait le verdict de la cour. « Il a rapporté de fausses informations sur la santé du président qu’il savait montées de toute pièce. »

Le juge a ajouté que les articles en question menaçaient l’économie du pays. "Les investisseurs ont retiré leurs investissements du pays et le marché boursier s’est effondré, coûtant à l’économie quelque 350 millions de dollars », a-t-il déclaré.

INTERNATIONAL

Le président égyptien n’ira pas au sommet de la Ligue arabe en Syrie

Nouveau coup dur pour la Syrie : le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Aboul Gheit a annoncé mercredi 26 mars qu’un membre du gouvernement, au lieu du président Hosni Moubarak, dirigera la délégation égyptienne au sommet de la Ligue arabe, devant se tenir les 23 et 30 mars prochains à Damas.

Le chef de la diplomatie égyptienne a déclaré à l’agence de presse officielle MENA que Moufid Shihab, ministre des Affaires juridiques, mènera la délégation égyptienne au sommet qui débute vendredi 21 mars.

Déjà, l’Arabie Saoudite a annoncé lundi 24 mars qu’elle serait représentée par son ambassadeur auprès de la Ligue arabe, et non par le roi Abdallah, tandis que le Liban a annoncé mercredi qu’il boycottera le sommet.

Le Liban décide de boycotter le sommet de la Ligue arabe en Syrie

Le Liban a décidé de boycotter le sommet de la Ligue arabe des 23 et 30 mars prochains en Syrie, pays qui est accusé par la majorité pro-occidentale libanaise d’être responsable du blocage de l’élection présidentielle à Beyrouth, a annoncé mardi soir 25 mars le ministre de l’Information. C’est la première fois que le Liban boycotte un sommet de la Ligue arabe.

Le ministre libanais de l’Information Ghazi Aridi a expliqué que le Liban ne pouvait pas assister à un sommet de la Ligue arabe sans président à sa tête puisque c’est le chef d’Etat qui représente normalement le pays. Cette décision était largement attendue depuis l’annonce lundi 24 mars par l’Arabie Saoudite qu’elle serait représentée par son ambassadeur auprès de la Ligue arabe, et non par le roi Abdallah.

« C’est un précédent regrettable qui nous a été imposé pour la première fois dans l’histoire des sommets arabes », a souligné. Aridi en lisant le communiqué publié à l’issue d’un conseil des ministres d’une durée de quatre heures. L’Egypte, autre allié des Etats-Unis dans la région, n’a toujours pas fait savoir si elle serait ou non représentée par son président Hosni Moubarak.

Selon les observateurs, une absence de plusieurs chefs d’Etat arabes de premier plan à ce sommet en Syrie isolerait un peu plus le régime du président Bashar el-Assad. Le mandat du précédent président libanais, le pro-syrien Emile Lahoud, a pris fin en novembre 2007, et toutes les tentatives d’élire un successeur ont jusqu’à présent échoué.

Vote historique à l’ONU de la Corée du Sud contre la Corée du Nord

La Corée du Sud soutiendra une résolution de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Corée du Nord, a annoncé mercredi 26 mars un responsable sud-coréen.

« Nous voterons pour la résolution » lors du conseil des droits de l’homme à Genève, a indiqué à l’Associated Press un haut responsable du ministère des Affaires étrangères.

Cette position du président conservateur Lee Myung-bak, entré en fonction au mois de février, marque un changement dans la politique sud-coréenne, les précédents gouvernements libéraux étant réticents à critiquer publiquement la Corée du Nord.
Depuis 2003, la Corée du Sud n’a voté qu’une fois une résolution de l’ONU sur les droits de l’homme en Corée du Nord, en octobre 2006 après un test nucléaire. A l’occasion d’autres votes, Séoul s’était abstenu ou tenu à l’écart par crainte que ses critiques affaiblissent les liens et les efforts déployés pour sortir de l’impasse du dossier nucléaire nord-coréen.

Tibet : la Belgique envisage un boycott des JO si la situation s’aggrave

Le gouvernement belge a déclaré ne pas exclure un boycott des JO de Pékin si la situation s’aggravait au Tibet, mercredi 26 mars. Le vice-Premier ministre Didier Reynders a estimé qu’être en retrait « n’est pas l’option que nous envisageons aujourd’hui. Mais nous ne pouvons jamais exclure le pire ».

Le ministre des Sports des Flandres a prévenu qu’il n’assisterait pas à la cérémonie d’ouverture des JO, jugeant qu’elle servait la propagande des autorités chinoises.

Combats près d’une base militaire dans le nord du Mali

Des combats ont éclatés tôt mercredi 26 mars dans une base militaire dans le désert dans le nord du Mali, près d’Aguelhok ont déclaré des habitants. Aguelhok est située à environ 150 kilomètres au sud de la frontière algérienne.

Les coups de feu ont commencé à 5 heure, heure locale, et provenaient d’une base militaire, a déclaré Jaouja Toure, médecin dans cette ville. Les tirs ont continué dans la matinée et les habitants se sont terrés chez eux, a-t-elle ajouté.

Un responsable du gouvernement de la capitale régionale, Kidal, a confirmé les combats, sans donner de précision.

La Chine dit avoir repris le contrôle au Tibet et le fait savoir

La Chine a multiplié mercredi 26 mars les annonces faisant état de sa souveraineté retrouvée au Tibet, Pékin étant depuis plusieurs jours sous le feu des critiques de la communauté internationale à moins de cinq mois des Jeux Olympiques.

L’agence de presse gouvernementale Chine Nouvelle a annoncé que plus de 600 personnes s’étaient rendues aux autorités chinoises après avoir participé depuis le 14 mars dernier à des manifestations tibétaines dirigées contre l’autorité du régime communiste.

Les protestataires interpellés sont accusés d’avoir troublé l’ordre public, incendié des bâtiments officiels dans la région de Lhassa et d’avoir attaqué des ethnies chinoises dans la province voisine du Sichuan. La police a par ailleurs publié une liste de 53 personnes activement recherchées pour avoir eu un lien plus ou moins direct avec des émeutes.

Pékin continue d’affirmer que 22 civils ont été tués depuis les soulèvements de Lhassa alors que le gouvernement tibétain en exil évoque de son côté un bilan humain approchant les 140 victimes.

Irak : 40 personnes tuées dans la bataille de Bassorah

Quarante personnes ont été tuées au cours des deux jours de combat à Bassorah, et 200 autres blessées, a annoncé mercredi 26 mars un porte-parole de l’armée irakienne. Pour Bagdad, le ministre de l’Intérieur a évoqué une quinzaine de morts.

Le Premier ministre a donné trois jours aux milices de Bassorah pour rendre les armes et signer un texte dans lequel ils renoncent à la violence, a indiqué Sadiq al-Rikabi, un conseiller de Nouri al-Maliki. Dans un entretien à l’Associated Press, il a averti que ceux qui ne se seront pas rendus dans les commissariats d’ici à vendredi 28 mars seront arrêtés.

Le bilan des affrontements de Bassorah a été donné par le colonel Karim al-Zaidi, sans préciser si les victimes étaient des soldats irakiens, des membres de milice ou des civils. Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a indiqué que quinze personnes ont été tuées et une centaine blessées ces dernières 48 heures dans les combats du quartier de Sadr city, à Bagdad.

USA : McCain soutenu par l’ancienne « First Lady » Nancy Reagan

Le candidat républicain John McCain a reçu mardi 25 mars le soutien d’une personnalité très populaire aux Etats-Unis, l’ancienne « First Lady » Nancy Reagan. Déterminé à jouer la carte du rassemblement au sein d’un parti républicain qu’il veut tout acquis à sa cause pour sa campagne présidentielle, le sénateur de l’Arizona s’est rendu directement au domicile de l’ex-épouse de Ronald Reagan, locataire de la Maison blanche de 1981 à 1989, décédé en 2004.

« Je suis ravi et très honoré d’avoir l’opportunité de me retrouver aux côtés de Nancy Reagan et de recevoir son soutien pour ma candidature au sein du parti », a déclaré McCain. « Le président Reagan et sa femme restent des sources d’inspiration pour nous tous », a-t-il ajouté, saluant « l’exemple d’un service rendu à la nation honorable et courageux » incarné par l’ancien couple qui fut à la tête des Etats-Unis pendant huit ans.

Dans un communiqué diffusé plus tôt dans la journée, la veuve avait présenté John McCain comme un ami de 30 ans, rencontré lors de son retour de la guerre du Vietnam. En proie aux critiques des conservateurs qui le jugent trop éloigné de certains principes historiques du parti républicain, McCain sait toute l’importance de ce soutien symbolique.

FRANCE

Nicolas Sarkozy en visite officielle à Londres

Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi 26 mars à Londres pour sa première visite d’Etat en Grande-Bretagne.

L’avion transportant le président et sa femme Carla s’est posé peu après 11h30, heure locale sur l’aéroport d’Heathrow, où attendaient le prince Charles et son épouse Camilla.

Le cortège présidentiel devait se diriger ensuite vers Windsor, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Londres, où la reine Elisabeth II devait accueillir ses hôtes et les accompagner, en calèche, vers leur résidence du château de Windsor.

Sarkozy laisse entrevoir l’envoi de renforts français en Afghanistan

La France ne veut pas quitter l’Afghanistan et demande aux autres pays impliqués militairement dans le pays d’y rester, tout en faisant « plus confiance aux Afghans », a expliqué mercredi 26 mars le président français Nicolas Sarkozy, qui a laissé entrevoir l’envoi de renforts français.

La France dispose d’environ 1 500 hommes en Afghanistan et fait l’objet de demandes pressantes de la part de ses alliés pour déployer plus de soldats. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a déclaré mardi 25 mars qu’un « éventuel accroissement » de l’implication française était conditionné à une « approche globale » de la situation dans le pays.

« Est-ce qu’on peut se permettre [...] de perdre en Afghanistan ? La réponse est non », a déclaré Sarkozy, reprenant des termes déjà employés au cours d’un entretien diffusé sur les ondes de la BBC. « Est-ce que la France veut partir ? La réponse est non. Mais elle demande à ses alliés : ’Etes-vous prêts à rester ? »’, a ajouté le président français, soulignant qu’il s’agissait d’un « engagement de longue durée ».

Selon l’Elysée, Sarkozy ne devrait pas annoncer sa décision avant le sommet de l’OTAN, devant se tenir entre le 2 au 4 avril à Bucarest. « Il n’y a aucune décision de prise en la matière », assurait Morin mardi. « On examine des hypothèses » qui seront ou non validées « en fonction des discussions qui auront lieu » au sommet de l’Alliance atlantique.

Kouchner : « Ne soyons pas plus tibétains que les Tibétains »

« Ne soyons pas plus tibétains que les Tibétains », prévient le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un entretien à paraître jeudi 27 mars dans le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France. Attaqué cette semaine par certains de ses anciens camarades du Parti socialiste d’avoir laissé ses convictions à la porte de son ministère, Kouchner reconnaît avoir été « blessé » et dit ne pas avoir changé.

Kouchner plaide pour une solution « négociée » dans la région, après la répression sanglante du régime chinois de plusieurs mouvements tibétains. Il a par ailleurs écarté l’idée d’un boycott total des Jeux olympiques de Pékin.

« Pour la cérémonie d’ouverture des JO, nous verrons en fonction de l’évolution de la situation. Nous allons en parler à 27, vendredi, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne », a indiqué le locataire du Quai d’Orsay.

« Mais boycotter les Jeux n’aurait aucune efficacité » et « le Dalaï Lama ne réclame pas le boycott. Ne soyons pas plus tibétains que les Tibétains », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il serait « formidable » si l’UE adoptait une position commune sur ce dossier.

Sondage : Delanoë devance Royal pour le poste de Premier secrétaire du PS

Alors que le Parti socialiste (PS) a fixé mardi 25 mars la date de son prochain congrès (des 7 au 9 novembre 2008), Bertrand Delanoë apparaît comme le favori au poste de prochain Premier secrétaire du parti, selon un sondage Ifop publié jeudi 27 mars dans Paris-Match.

Selon cette étude, 26 % des Français (25 % des sympathisants socialistes) souhaitent voir le maire de Paris prendre la direction du PS à l’issue du prochain Congrès. Il devance Ségolène Royal (25 % mais 40 % des sympathisants) et Martine Aubry (15 %, 14 % des sympathisants).



Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 4.5.87
Hébergeur : OVH