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par Raphael Aouate | Arouts 7
vendredi 29 février 2008
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J’’ai eu l’honneur de tirer la première balle contre Israël, en 1965, et de l’enseigner à beaucoup d’autres, dans la région et dans le monde entier. Au Hezbollah notamment qui s’est entraîné dans nos camps militaires", se félicite Abou Mazen dans cette interview au Journal jordanien Aldostor, Jeudi matin.
« A l’heure actuelle, je suis contre un conflit armé car nous en sommes incapables. Mais peut-être qu’à un stade ultérieur, les choses seront différentes ».
Loin de se contenter de ces affirmations, Abou Mazen a également rappelé son opposition à la notion d’Etat juif : « Nous avons rejeté cette proposition à la Conférence d’Annapolis. Celle-ci a d’ailleurs failli échouer à cause de cette question. On nous a demandé d’approuver une déclaration finale dans laquelle serait rappelée cette conception d’Israël comme Etat juif, et nous nous y sommes opposés violemment ».
Abou Mazen a ajouté qu’il n’exigeait pas du Hamas la reconnaissance immédiate d’Israël. « J’ai appelé à la constitution d’un gouvernement d’union nationale qui entamerait des négociations avec Israël. C’est ce que j’ai expliqué au président syrien, Bachar El Assad, et il m’a soutenu. Le mouvement Hamas est entré dans des élections dont la base est les accords d’Oslo qui reconnaissent Israël. Je ne suis pas le seul qui demande la reconnaissance d’Israël. L’initiative arabe, qui a bénéficié d’un consensus au sein du monde arabe et musulman, l’affirme ».