Tony Blair le reconnaît à mots couverts. Bernard Kouchner, lui, l’avoue franchement. Et à l’Élysée, on commence à s’interroger. La stratégie d’isolement international du Hamas, renforcée après sa conquête de la bande de Gaza par la force l’an dernier, a échoué. Considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne pour ses attentats contre Israël, le Mouvement de la résistance islamique n’a pas cédé un pouce sur les trois exigences qui lui sont réclamées pour devenir fréquentable : mettre fin au terrorisme, reconnaître l’État hébreu et entériner les accords signés par ce dernier avec l’Autorité palestinienne depuis 1994.
Faut-il parler au Hamas ? La France s’interroge
L’analyse de Georges Malbrunot, grand reporter au service Étranger du Figaro.
Article mis en ligne le 18 février 2008