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Un des chefs du Hezbollah tué dans un attentat en Syrie
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 14 février 2008

Imad Moughnieh, l’un des hommes les plus recherchés par les Etats-Unis, soupçonné d’avoir perpétré de nombreux attentats meurtriers, a été tué dans un attentat à la voiture piégée à Damas, la capitale syrienne, a confirmé mercredi 13 février le gouvernement syrien. Le Hezbollah et l’Iran ont accusé l’Etat hébreu de l’avoir assassiné.

« L’enquête en cours concernant l’attentat à la voiture piégée hier soir dans le quartier résidentiel de Kfar Sousse a démontré qu’il visait le combattant libanais Imad Moughnieh », a déclaré le ministre syrien de l’Intérieur Bassam Abdoul-Majid, cité par l’agence officielle SANA. Il s’agit de la première réaction officielle syrienne depuis l’attentat à la voiture piégée qui s’est produit mardi soir dans le quartier de Kfar Sousse de Damas.

Israël a immédiatement réagi en démentant toute implication dans l’attentat. « Israël rejette la tentative des organisations terroristes de lui attribuer toute implication dans cet incident. Nous n’avons rien d’autre à ajouter », souligne le communiqué officiel de l’Etat hébreu.

Les Libanais se rassemblent à Beyrouth pour les funérailles de Moughnieh

Des dizaines de milliers de Libanais participent à deux rassemblements bien distincts, jeudi 14 février, l’un réunissant des partisans du Hezbollah pro-iranien pour rendre un dernier hommage à Imad Moughnieh, tué dans un attentat à la voiture piégée à Damas, l’autre pour marquer l’anniversaire de l’assassinat en 2005 du Premier ministre Rafic Hariri.

Par crainte d’éventuels affrontements entre les deux groupes, les autorités ont déployé des milliers de soldats et de policiers et établi des barrages sur les principaux axes routiers.

Le Hezbollah a appelé ses partisans dans son fief du sud de Beyrouth à marcher derrière le cercueil de Moughnieh, l’ancien chef de la sécurité du mouvement islamiste. Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui vit lui-même dans la clandestinité et qui est rarement vu en public devrait s’exprimer aux manifestants sur écran géant au travers d’une cassette vidéo.

A l’heure où seront organisées les obsèques de Moughnieh au début de l’après-midi, à quelques kilomètres de là, dans le centre de la capitale libanaise, une autre manifestation de masse devrait également commencer. Ce rassemblement organisé à l’appel des opposants au Hezbollah et des partisans antisyriens du gouvernement vise à marquer le troisième anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri.


Nasrallah menace Israël de représailles après l’attentat contre Moughnieh

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé jeudi 14 février à des représailles contre des cibles israéliennes à l’étranger, accusant l’Etat hébreu d’avoir tué un des dirigeants de son mouvement, Imad Moughnieh, dans un attentat à la voiture piégée en Syrie.

« Vous avez franchi les frontières », a déclaré Hassan Nasrallah lors des funérailles de Moughnieh dans le sud de Beyrouth, s’adressant aux dirigeants israéliens. « Avec ce meurtre, le moment choisi, l’endroit et la méthode, sionistes, si vous voulez ce genre de guerre ouverte, que le monde entier l’entende : que cette guerre soit ouverte ».


Israël en état d’alerte après la mort d’Imad Moughnieh

Les services de sécurité ont demandé aux ambassades et aux institutions juives à travers le monde de se mettre en état d’alerte, jeudi 14 février, par crainte de représailles après l’attentat à la voiture piégée qui a tué à Damas Imad Moughnieh, l’un des hommes les plus recherchés par les Etats-Unis et soupçonné d’avoir perpétré de nombreux attentats.

Peu après cet attentat dans la capitale syrienne, l’Etat hébreu a catégoriquement démenti son implication.

Les représentations diplomatiques israéliennes ainsi que les institutions juives dans le monde ont reçu pour instruction de renforcer leurs mesures de sécurité, ont déclaré des responsables qui ont requis l’anonymat tandis que le ministère des Affaires étrangères se refusait à tout commentaire.

Le Shin Bet, la sécurité intérieure, a ordonné la renforcement de la sécurité à bord des avions et des bateaux et l’armée a renforcé son dispositif le long de la frontière avec le Liban ainsi que dans les territoires palestiniens par crainte d’attentats et d’enlèvements, a rapporté la radio.


Sarkozy se rendra en Israël au printemps

Nicolas Sarkozy, se présentant en « ami d’Israël », a annoncé mercredi 13 février au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France qu’il se rendrait au printemps en Israël à l’occasion du 60e anniversaire de l’Etat hébreu.

Lors de cette visite, « je prononcerai un grand discours à l’invitation de la Knesset », a déclaré le président français.
Ce déplacement répondra à la visite d’Etat à Paris du 10 au 14 mars du président israélien Shimon Pérès.

INTERNATIONAL

Le sud de la Grèce touché par un puissant séisme

Un puissant séisme s’est produit jeudi 14 février dans le sud de la Grèce, ont annoncé l’agence géologique américaine (USGS) et les autorités grecques. Il a été ressenti à Athènes et jusqu’en Egypte. On ne déplorait aucun dégât ou victime dans l’immédiat.

L’USGS avait dans un premier temps établi la magnitude préliminaire à 7,3 sur l’échelle ouverte de Richter avant de la ramener à 6,7. L’Institut de géodynamique de l’université de Thessalonique a, lui, enregistré une magnitude préliminaire de 6,5.

La secousse s’est produite peu après midi et son épicentre était situé sous le plancher marin au sud de la ville de Kalamata dans le Péloponnèse, à 225km au sud/sud-ouest d’Athènes où elle a été ressentie. « Elle était incroyablement puissante et a duré un long moment », a commenté Theodoros Salantis, maire de Koroni, une station balnéaire située à côté de Kalamata.

Le séisme a également été ressenti dans plusieurs villes du sud du pays où des dizaines de personnes se sont précipitées dans les rues, ont rapporté les médias locaux. Le sismologue Efthymios Lekkas a précisé que le tremblement de terre avait été enregistré à une profondeur d’environ 30 kilomètres sous la mer.


Nicolas Sarkozy confond histoire et mémoire, selon l’UNSA-Education

Après la décision de Nicolas Sarkozy de confier à chaque élève de CM2 la mémoire de l’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah, le secrétaire général de l’UNSA-Education Patrick Gonthier a estimé jeudi 14 février que le président de la République confondait histoire et mémoire et voulait faire porter à des enfants de dix ans une « charge affective qui les dépasse beaucoup ».

« C’est encore une fois la confusion persistante du président entre histoire et mémoire, la même qu’il y avait avec Guy Môquet », a réagi Gonthier interrogé par l’Associated Press jeudi. « L’histoire demande de la distance et de l’étude, et la mémoire est plus soumise à l’affectif et à l’émotionnel. Et il fait porter sur les enfants de dix ans une charge affective qui les dépasse beaucoup », a-t-il ajouté.

Mercredi soir, lors du dîner du CRIF, le président de la République a annoncé que tous les enfants de CM2 se verront confier à partir de la rentrée 2008 la mémoire d’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. Nicolas Sarkozy a expliqué que « chaque enfant de CM2 devra connaître l’existence d’un enfant mort dans la Shoah ». « Rien n’est plus intime que le nom et le prénom d’une personne, rien n’est plus émouvant pour un enfant que l’histoire d’un enfant de son âge », a-t-il ajouté, justifiant cette initiative par la nécessité de transmettre la mémoire de la Shoah aux jeunes générations.

Le 22 octobre dernier, la lettre adressée à sa mère par Guy Môquet, résistant communiste de 17 ans fusillé le 22 octobre 1941 par les Allemands avait été lue dans les lycées de France. Cette décision du président Sarkozy avait auparavant soulevé une polémique au sein de l’Education nationale.


Nucléaire : l’Iran a introduit du gaz d’uranium dans ses nouvelles centrifugeuses

Les centrifugeuses iraniennes de nouvelle génération ont commencé à traiter de petites quantités de gaz d’uranium permettant de produire le coeur fissile des têtes nucléaires, ont confié mercredi 13 février des diplomates de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Ces diplomates ont souligné que les centrifugeuses IR-2 ne fonctionnaient qu’avec des quantités infimes de gaz d’uranium alimentant le programme d’enrichissement nucléaire de l’Iran. L’un d’eux a ajouté que Téhéran n’avait installé que dix de ces machines, ce qui est loin d’être assez pour produire des quantités d’uranium enrichi suffisantes pour une production à l’échelle industrielle ou un programme d’armement.

L’information révèle toutefois des détails jusqu’ici inconnus sur l’état d’avancement de l’Iran concernant les centrifugeuses IR-2, qui peuvent fournir de l’uranium enrichi à un rythme deux fois plus élevé que les centrifugeuses qui forment actuellement le coeur du programme nucléaire du pays.

L’existence des IR-2 n’a été dévoilée que la semaine dernière à des diplomates de l’AIEA. Ces diplomates avaient alors affirmé que ces machines semblaient tourner à vide et n’avaient pas pu dire combien d’entre elles avaient été installées dans l’usine expérimentale rattachée à la centrale nucléaire de Natanz.

Démentant les précédentes informations sur le sujet, l’un d’entre eux a indiqué mercredi que les dix IR-2 avaient été installées le 20 janvier, alimentant ainsi les craintes occidentales que la discrétion qui entoure le projet nucléaire iranien ne cache un véritable programme d’armement.


Sarkozy refusera de rencontrer Ahmadinejad

Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi 13 février dans une allusion au président iranien Mahmoud Ahmadinejad qu’il refusait de rencontrer « des gens qui refusent de reconnaître Israël ».

« Je ne rencontrerai pas, je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent de reconnaître Israël », a déclaré le président français lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Sarkozy a réaffirmé la position de la France dans le dossier du nucléaire iranien. « Tant que l’Iran choisit le fait accompli, nous n’avons pas d’autre choix que de renforcer son isolement : cela passe par de nouvelles sanctions au conseil de sécurité et de l’Union européenne, et par la nécessaire retenue des entreprises vis-à-vis de relations économiques et financières avec ce pays », a-t-il déclaré.

Le chef de l’Etat a redit sa conviction que le nucléaire civil « est la principale énergie du futur » et « ne peut être réservé aux seuls pays occidentaux ».

Dans son discours, le président du CRIF Richard Prasquier a exprimé son inquiétude sur le programme iranien d’enrichissement de l’uranium, « qui ne s’explique que par des objectifs militaires ». Il a critiqué « les ambiguïtés des rapports » et le « quitus » donné à Téhéran par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique Mohamed El-Baradeï, « qui se complaît dans l’aveuglement ».


Nicolas Sarkozy encourage l’AIEA à « poursuivre ses travaux d’enquête en Iran »

Nicolas Sarkozy a reçu jeudi 14 février à l’Elysée le directeur général de l’AIEA Mohammed El-Baradeï pour encourager l’agence onusienne à « poursuivre ses travaux d’enquête en Iran dans la durée et avec détermination ».

Selon un communiqué de l’Elysée, le président français a rappelé au chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) les préoccupations et les demandes de la communauté internationale vis-à-vis des activités nucléaires et balistiques de l’Iran« et »les propositions de négociations des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) en faveur d’un règlement de cette crise, y compris dans le domaine de la coopération nucléaire civile".

Nicolas Sarkozy a par ailleurs « rappelé la politique de la France en faveur de l’accès au nucléaire civil de tous les pays respectueux des normes internationales ».


Trois ressortissants algériens soupçonnés de liens avec une cellule terroriste arrêtés en Espagne

Trois ressortissants algériens soupçonnés d’appartenir à une cellule terroriste islamique ont été arrêtés jeudi 14 février par la police espagnole, a-t-on appris de source policière.

Les suspects ont été interpellés à Vitoria, la capitale régionale du pays basque. La cellule est soupçonnée d’avoir fourni des CD et des fichiers MP3 contenant des documents appelant la communauté islamique à la guerre sainte, a précisé la police basque dans un communiqué.

Les enquêteurs s’intéressaient aux suspects depuis décembre. Les trois hommes, âgés d’une trentaine d’années, étaient connus des services de police pour des délits mineurs.

Plusieurs dizaines d’islamistes présumés ont été arrêtés en Espagne depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis puis ceux de mars 2004 à Madrid.


Nouvelles sanctions américaines contre la Syrie

Le président américain George W. Bush a imposé mercredi 13 février de nouvelles sanctions contre des responsables syriens, accusés de nuire à la stabilité en Irak et d’interférer dans la souveraineté du Liban.
Dans un ordre exécutif, le chef de la Maison Blanche a expliqué qu’il renforçait les sanctions déjà existantes contre de hauts responsables gouvernementaux syriens suspectés ou reconnus coupables de corruption.

L’ordre ne précise pas l’identité des personnes visées.
Selon la Maison Blanche, le texte renforce des dispositions prises en mai 2004, lorsque Bush avait interdit toutes les exportations de produits américains vers la Syrie, sauf alimentaires et médicaux. Il avait justifié ces mesures par des accusations de longue date contre Damas, qui selon les Etats-Unis soutenaient les réseaux terroristes internationaux et minaient les efforts américains dans l’Irak voisin.

Ces mesures comportaient également une interdiction des vols entre la Syrie et les Etats-Unis, l’autorisation au Département du Trésor de geler les avoirs de personnes ou d’entités impliquées dans des activités terroristes, dans la fabrication ou la vente d’armes de destruction massive, dans l’occupation du Liban ou dans des activités terroristes en Irak, ainsi que des restrictions sur les relations entre les banques américaines et la banque nationale syrienne.

L’ordre exécutif de mercredi fait suite à des accusations renouvelées selon lesquelles les autorités syriennes soutiennent des groupes tels que le Hezbollah ou le Hamas, et ne font pas assez pour arrêter le flux de terroristes de son territoire vers l’Irak.


JO de Pékin : Steven Spielberg se désengage

Les défenseurs des droits de l’Homme se sont félicités mercredi 13 février de la décision du cinéaste Steven Spielberg de cesser sa collaboration avec les organisateurs des JO de Pékin pour les cérémonies d’ouverture et de clôture, en raison de la position de la Chine dans la crise du Darfour.

Spielberg a pris sa décision mardi, quelques heures après que l’actrice Mia Farrow et plusieurs groupes humanitaires aient émis des critiques sur sa collaboration avec les organisateurs chinois.

La Chine est montrée du doigt pour entretenir de bonnes relations avec le Soudan, où des milliers de personnes ont été tuées et des millions déplacées dans la région du Darfour. La Chine achète les deux-tiers du pétrole exporté par le Soudan, et en retour fournit des armes au gouvernement. Elle défend Khartoum devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

« Alors que les représentants chinois m’avaient fait comprendre qu’ils travaillaient à faire cesser la terrible tragédie du Darfour, la sinistre réalité des souffrances a continué », a déclaré Spielberg mardi dans un communiqué.

Louant sa décision, Human Rights Watch indique que Pékin doit aussi être mis sous pression pour améliorer la « déplorable » condition des droits de l’Homme et rester dans le collimateur concernant le Darfour où les affrontements entre la milice gouvernementale et les rebelles ont fait plus de 200 000 morts et conduit au déplacement de 2, 5 millions de personnes depuis 2003.



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