La canicule de l’été dernier a-t-elle consumé autant de neurones à gauche qu’elle n’a asséché les rivières ? On peut le penser, tant ce thermomètre des passions politiques contemporaines, en l’occurrence le rapport au« signe Israël » s’est à nouveau mis en surchauffe à cette période. La haine obsessionnelle d’Israël paraît être le dernier supplément d’âme d’une gauche en manque de « justes causes ».
Rien n’y fit : ni les crimes russes en Ukraine, ni le dérèglement climatique, ni les forêts incendiées, ni le chaos économique à venir, ni le procès des tueurs islamistes de novembre 2015 n’ont paru plus importants aux yeux de ces progressistes que les méfaits supposés d’Israël.
La haine d’Israël : cet étrange aphrodisiaque d’une gauche dite de gauche
Jacques Tarnero, ActuJ
Article mis en ligne le 24 septembre 2022