La paix asymetrique n’est pas la paix
Gilles William Goldnadel
Article mis en ligne le 21 décembre 2007
Mon ami Ilan Greilsamer écrivait récemment dans Libération, à l’aube de la Conférence d’Annapolis, que les peuples palestinien et israélien devaient chacun renoncer à leurs rêves respectifs et contradictoires. Le premier au retour dans ses foyers en Israël, le second au « Grand Israël ». Malgré toute l’estime que j’ai pour ce porte-parole talentueux de la gauche israélienne éclairée, ce qu’il écrit est entièrement faux.