Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël

Enterrement d’Ido Zoldan
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 21 novembre 2007

Lundi 19 novembre à 11h30 au soir, Ido Zoldan, agé de 28 ans, a été tué dans une embuscade organisée par des terroristes palestiniens sur la route de Shavei Shomrom, tout près de Kédoumim. Ido Zoldan est mort après avoir été touché par quatre balles, trois dans la poitrine et une dans le cou. Ido rentrait chez lui après avoir étudié chez un ami.

Après son service militaire dans l’unité de combat Golani, Ido Zoldan avait rejoint son père dans son entreprise de bâtiment, localisée en Judée-Samarie. Ils travaillaient à la construction de nouvelles implantations, mus par la conviction que le peuple juif devait vivre sur sa terre historique.

Ido et sa femme s’étaient d’abord installés à Homesh, d’où ils avaient été évacués en 2005 en application du plan de désengagement. Ils s’étaient alors associés avec d’autres expulsés pour construire un nouveau lieu de peuplement près de Shavei Shomrom.

Ido s’était alors engagé dans un mouvement dont le but était de rétablir le village de Homesh qui deviendrait le symbole du repeuplement de la Judée-Samarie. L’été dernier, il avait participé à des marches sur le village, qui avait été occupé, affrontant la police et les soldats envoyés sur place pour l’évacuer.

Ido Zoldan a été enterré hier au cimetière de Kedoumim en présence d’une grande assemblée. ll laisse une femme, un fils de trois ans et une petite fille d’un an.

Olmert donne son feu vert à une livraison d’armes à Naplouse

Plus tôt dans la journée de mercredi 21 novembre, des officiels ont déclaré que le Premier ministre Ehoud Olmert avait autorisé les Palestiniens à recevoir 50 véhicules blindés.

Les véhicules sont destinés aux forces de sécurité palestiniennes de Naplouse.

Olmert présentait sa décision comme un geste de bonne volonté en direction des Palestiniens en vue de la conférence d’Annapolis.

Tsahal et le Shin Bet (les services généraux de sécurité) s’opposent depuis deux ans à cette transaction de crainte que les blindés ne finissent entre les mains du Hamas ou d’autres groupes violents.

Des officiels de la sécurité ont questionné l’à-propos d’une telle décision, citant l’attaque de lundi 19 novembre au soir près de Kedoumim, dans la région de Naplouse, que l’Autorité palestinienne est censée contrôler. Les officiers ont déclaré que cette attaque prouvait que l’Autorité palestinienne était incapable de régner sur les groupes terroristes.

Quand le Hamas avait pris le pouvoir à Gaza en juin, expulsant les forces loyales au président Abbas, le groupe islamiste avait pris possession d’une grande quantité d’armes fournie au Fatah par les Etats-Unis et par d’autres pays.

La Russie avait proposé de fournir les véhicules blindés aux forces de sécurité palestiniennes il y a deux ans, mais elle s’était heurtée à l’opposition israélienne.

Les officiels ont déclaré qu’Olmert a approuvé, en plus des 50 véhicules blindés, la livraison de 1 000 fusils et de munitions.

L’Egypte arrête des membres des Frères musulmans

La police égyptienne a arrêté mardi 20 novembre 25 membres des Frères musulmans, continuant sa politique de répression contre le mouvement, a déclaré le groupe.

La police a déclaré avoir arrêté 22 membres du groupe.

Depuis décembre dernier, les autorités égyptiennes ont intensifié leur action contre les Frères musulmans, envoyant 40 de ses plus importants hommes d’affaires devant un tribunal militaire pour répondre aux charges de blanchiment d’argent et soutien à un groupe terroriste.

L’organisation, bannie depuis 1954 mais dont les membres concourent sous le label d’indépendants, a remporté aux dernières élections 88 des 454 sièges du Parlement.

Ashkenazi minimise les risques d’une nouvelle Intifada

Gabi Ashkenazi, le chef d’état-major de Tsahal, avait précisé hier mardi 20 novembre sa position devant la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset sur la libération des prisonniers palestiniens.

Il a affirmé qu’il ne s’opposait pas à leur libération mais seulement à celle des prisonniers destinés à retourner dans la bande de Gaza. Ashkenazi a expliqué qu’aucun prisonnier ne devait être relâché vers Gaza tant que Guilad Shalit y était détenu en otage.

Il a poursuivi : “Nous sommes actifs dans la bande de Gaza et nous essayons de minimiser les tirs de roquettes qui partent de là-bas... Nous n’agissons pas suffisamment pour les arrêter, cependant, et cette situation ne pourra pas continuer.”

Ehoud Barak, le ministre de la Défense, a déclaré que l’attaque terroriste de lundi près de Kedoumim ainsi que les événements à Gaza indiquaient que le Hamas et le Jihad intensifiaient leurs efforts pour multiplier les attentats avant Annapolis.

Barak a expliqué que Tsahal gardait un haut niveau d’alerte le long de la bande de Gaza, de la frontière avec le Liban et de la Judée-Samarie.

Si un soulèvement populaire, ou une Intifada, restent toujours possibles à la suite de la conférence d’Annapolis, Ashkenazi a déclaré que ce scénario était improbable, au vu des “sentiments de la rue palestinienne”.

Il a expliqué : “Les Palestiniens doivent faire face à des menaces quotidiennes et des discordes internes. Ils sont dans un processus de dégrisement. La rue est très mesurée, il y a une atmosphère de nécessité : confronter les difficultés et les problèmes qui se posent d’une manière quotidienne.”

Jacques Chirac mis en examen

L’ancien président Jacques Chirac a été mis en examen mercredi 21 novembre pour « détournement de fonds publics » dans le cadre de l’affaire des chargés de mission de la Ville de Paris, a annoncé son avocat, Me Jean Veil.

Au total, 21 personnes sont pour l’heure mises en examen dans cette enquête, dirigée par la juge financière, soit pour avoir bénéficié d’un emploi présumé fictif au cabinet du maire de Paris, soit pour avoir fourni
un ou plusieurs de ces emplois (AP)

Khaled Meschaal poursuivi à la Cour de justice de la Haye ?

Zaka et la municipalité de Sdérot vont envoyer le leader politique du Hamas, Khaled Meschaal, à la Cour de justice internationale de la Haye, déclarait Zaka mercredi 21 novembre.

Le directeur de Zaka, Yehouda Meshi-Zahav, et le maire de la ville de Sdérot, Eli Moyal, veulent que Khaled Meschaal, actuellement exilé en Syrie, soit reconnu comme responsable des attaques de roquettes sur Sdérot qui tuent et blessent des civils innocents.

Dans un acte d’accusation préparé par Me Nick Kaufman, du bureau du procureur général, Meshi-Zahav et Moyal détaillent les attaques de roquettes lancées sur le sud de la ville de Sdérot depuis la bande de Gaza ainsi que toutes les déclarations incendiaires et provocatrices, violemment anti-israéliennes, de Meschaal en direction des supporters du Hamas.

Meschaal avait répété à plusieurs reprises que les Palestiniens avaient le droit de recourir à une “résistance armée” contre Israël, incluant l’organisation d’attaques terroristes contre des civils.

Le mois dernier, Meschaal avait été cité par le journal saoudien Okaz, affirmant qu’Israël frappait à la porte du Hamas, “cherchant à discuter, mais le Hamas a refusé”. Selon Okas, Meshaal avait déclaré au cours d’une conférence à la Mecque que son organisation se préparait pour “un autre round” de résistance militaire.

Tandis que le procès Zaka-Sdérot accuse le Hamas, d’autres groupes terroristes palestiniens - incluant les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa affiliées au Fatah et le Djihad islamique - lancent également des roquettes.

L’Egypte accueille un mini-sommet arabe

Le président égyptien Hosni Moubarak accueillera jeudi 22 novembre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie Abdullah II en présence de Tony Blair, envoyé spécial de l’ONU au Moyen-Orient.

Cette réunion est un préalable à la conférence d’Annapolis organisée la semaine prochaine aux Etats-Unis. L’administration américaine a envoyé des invitations officielles à plus de 40 pays mercredi.

La présence de la Syrie à Annapolis n’a pas encore été confirmée.

Quoique les relations entre la Syrie et la Jordanie soient tendues, le roi de Jordanie s’était rendu à Damas pour tenter de convaincre la Syrie de participer à la conférence. Hier, un envoyé de Poutine a tenté une médiation.

L’Arabie Saoudite a de son côté réservé sa réponse.

Les pays de la Ligue arabe se réuniront également au Caire jeudi.

Le Liban sous pression

Le pessimisme s’installe au Liban à mesure que la fin de la semaine approche.

Le président Emile Lahoud doit quitter ses fonctions vendredi soir. Si le Parlement ne parvenait pas à se mettre d’accord sur un candidat, deux gouvernements rivaux pourraient émerger.

Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, avait annoncé mardi 20 novembre que la session parlementaire de mercredi, au cours de laquelle un nouveau président devait être élu, était reportée à vendredi 23 novembre faute d’un accord entre les parties.

Le porte-parole du Parlement libanais, Nabih Berri, n’avait fait aucune annonce officielle qui déclare le report de la session.

Bernard Kouchner et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, continuent leurs efforts de médiation.

Le choix du nouveau président est devenu un enjeu dans l’affrontement entre le gouvernement de Fouad Saniora, soutenu par les pays occidentaux, et l’opposition chiite, aidée par l’Iran et la Syrie.

Le camp de Saniora aurait souhaité qu’un président antisyrien succède au président prosyrien Emile Lahoud. Les supporters du Premier ministre jouissent d’une courte majorité au Parlement mais l’opposition a menacé de boycotter les élections, ce qui aura pour effet de bloquer le fonctionnement naturel des institutions.

En l’absence d’un président, le gouvernement prend la tête du pouvoir executif. Mais Lahoud ne veut pas transmettre le pouvoir à Saniora dont il ne reconnaît pas la légitimité suite à la démission des ministres chiites.

L’un des scénarios possibles serait que Lahoud transmette le pouvoir à des chefs militaires, ce qui créerait une administration rivale. Ceux-ci auraient le pouvoir de décréter l’état d’urgence.

Dans un discours mardi 20 novembre, le Premier ministre Saniora a suggéré que son gouvernement prenne la tête du pouvoir exécutif en attendant l’élection du nouveau président.

Les contrôles de police ont été renforcés et des points de passage militaires ont été installés. Les voitures sont contrôlées ainsi que les documents des voyageurs.

Les forces de sécurité ont été mises en état d’alerte de peur que la situation politique ne dégénère en troubles civils.



Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 4.5.87
Hébergeur : OVH